Le Mali pays stratégique pour le gaz et les hydrocarbures : Ce n’est pas ce qu’on nous disait !
25 novembre 2013
Lundi 25 novembre 2013 1 25 /11
Transmis par Mohamed Bouhamidi
le Mali pays stratégique pour le gaz et les hydrocarbures : Ce n’est pas ce qu’on nous disait !
La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma) a en effet découvert un gigantesque gisement de gaz à Bourakèbougou, une localité située à 60 km de Bamako. Cerise sur le gâteau : il s’agit d’hydrogène pur à 98% (chose très rare), lequel peut être transformé en électricité selon la méthode plug and play mais peut également rentrer permettre de produire de l’ammoniaque qui peut être transformé, à son tour, en urée. Ouvrant la voie à la production d’engrais.
La société Petroma souhaite également approfondir ses recherches jusqu’à l’obtention du pétrole, des indices positifs ayant été trouvés dans le secteur. Un projet de recherche gazière et pétrolière a en effet débuté en 2008 sur le bassin sédimentaire de Taoudeni, l’un des plus grands bassins sédimentaires du monde, situé à cheval sur le Mali et la Mauritanie mais dont la plus grande partie se trouve sur territoire malien.
En 2010, Rockgate a produit un rapport préliminaire, complété par la suite par des travaux de Golder Associates, documents qui au final considèrent « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium ».
D’après des études menées par l’Aurep (Autorité pour la recherche pétrolière), les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal abritent en leur sous-sol un potentiel pétrolier et gazier très important qui s’étend sur 850 000 km2.
Quatre bassins principaux ont été identifiés dans cette zone : Tamesna (à cheval entre le Mali et le Niger),Taoudéni (qui couvre également une partie de l’Algérie et de la Mauritanie), le graben de Gao et le rift de Nara (vers Mopti).
En 2005, l’Aurep – sous tutelle du Ministère malien des mines – avait procédé au découpage de ces bassins en blocs exploitables. Mais à l’heure actuelle, l’insécurité qui sévit dans la région a considérablement refroidi les ardeurs des investisseurs tout en augmentant les prix d’acheminement des infrastructures pétrolières nécessaires à l’établissement des majors.
la totalité de l’article :
Lundi 25 novembre 2013
Mali : pays stratégique pour hydrogène et production d’électricité ?
Cette courte mise au point de l’excellent observateur de la réalité africaine
qu’est Mohamed Bouhamidi , est à lire et étudier soigneusement. Et d’autant que
l’opération déstabilisation dont a été victime le Mali est en cours en Centrafrique.
Ce gouvernement Hollande un des plus réactionnaires qui soit multiplie les guerres
contre les peuples dans le simple objectif de défendre les intérêts des grands groupes
industriels qui pillent les pays d’Afrique, du Moyen-Orient etc. Il est grand temps de le
congédier!
Jacques lacaze
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La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma) a en effet découvert un gigantesque gisement de gaz à Bourakèbougou, une localité située à 60 km de Bamako. Cerise sur le gâteau : il s’agit d’hydrogène pur à 98% (chose très rare), lequel peut être transformé en électricité selon la méthode plug and play mais peut également rentrer permettre de produire de l’ammoniaque qui peut être transformé, à son tour, en urée. Ouvrant la voie à la production d’engrais.
La société Petroma souhaite également approfondir ses recherches jusqu’à l’obtention du pétrole, des indices positifs ayant été trouvés dans le secteur. Un projet de recherche gazière et pétrolière a en effet débuté en 2008 sur le bassin sédimentaire de Taoudeni, l’un des plus grands bassins sédimentaires du monde, situé à cheval sur le Mali et la Mauritanie mais dont la plus grande partie se trouve sur territoire malien.
En 2010, Rockgate a produit un rapport préliminaire, complété par la suite par des travaux de Golder Associates, documents qui au final considèrent « que le Mali offre un environnement de classe mondiale pour l’exploitation d’uranium ».
D’après des études menées par l’Aurep (Autorité pour la recherche pétrolière), les régions de Gao, de Tombouctou et de Kidal abritent en leur sous-sol un potentiel pétrolier et gazier très important qui s’étend sur 850 000 km2.
Quatre bassins principaux ont été identifiés dans cette zone : Tamesna (à cheval entre le Mali et le Niger),Taoudéni (qui couvre également une partie de l’Algérie et de la Mauritanie), le graben de Gao et le rift de Nara (vers Mopti).
En 2005, l’Aurep – sous tutelle du Ministère malien des mines – avait procédé au découpage de ces bassins en blocs exploitables. Mais à l’heure actuelle, l’insécurité qui sévit dans la région a considérablement refroidi les ardeurs des investisseurs tout en augmentant les prix d’acheminement des infrastructures pétrolières nécessaires à l’établissement des majors.
Voir la totalité de l’article :
http://www.jacques-lacaze.com/article-hollande-fabius-sus-sur-les-ressources-des-pays-d-afrique-121282778.html