POUTINE. La presse prise (encore) en flagrant délit de mensonge,

Publié le juin 5, 2014 @ 17:23

Allain Jules

Vladimir Poutine /Capture d'écran Dailymotion

Les propos tenus par Vladimir Poutine à l’encontre d’Hillary Clinton mercredi lors d’une interview accordée à TF1 et Europe 1 continuent de faire polémique, autant sur le fond que sur la traduction. En réalité, ils ont volontairement été déformés pour causer préjudice au président russe. Il a plutôt été élégant. En effet, quand une personne vous accuse sans raison d’être un nazi, la riposte peut être cinglante. Avec tous les russophones que nous avons en France, il est inconcevable d’en arriver là.

Interrogé sur ses relations avec les Etats-Unis, le président russe a vertement critiqué l’ex-secrétaire d’Etat américaine, à juste titre d’ailleurs. Celle-ci avait comparé sa politique en Ukraine à celle d’Adolf Hitler dans les années 30. En guise de réponse, il l’a accusée de ne «pas être très subtile dans ses déclarations». Mais, selon l’interprète-menteur d’Europe1, il a ensuite lâché: «Il est préférable de ne pas débattre avec les femmes». Avant de conclure: «Pour une femme, la faiblesse n’est pas un défaut.» Une falsification grossière.

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Venant d’un président dont on connaît la virilité, ces propos déformés n’ont pas étonné les internautes dans un premier temps. Valérie Trierweiler s’est même fendue d’un tweet adressé plutôt à François Hollande qui l’avait largué avec une violence inouïe. Elle a donc utilisé Vladimir Poutine outrageusement. Quelle honte ! Elle devrait désormais raser les murs à défaut de s’excuser…Pire, les Français savent-il au moins que le Sénat russe est dirigé par une femme ? Quelle institution française l’est ? Aucune. Oser donc accuser Vladimir Poutine de misogynie est donc la nouvelle trouvaille d’une presse en manque de sensation et aussi bête que ses pieds au moment où Internet dénonce leurs mensonges.