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23 avril 2024

Boko Haram: un élément de preuve sur la réalité derrière ce groupe qui détruit son propre peuple


Boko Haram: un élément de preuve sur la réalité derrière ce groupe qui détruit son pro

Gilbert Leonard

Paris, le 5 juin 2014

Pour celles et ceux qui n’ont pas encore compris qui manipule ce groupe extrémiste dans la poursuite de la tentative de destruction des peuples et nations qui résistent à la politique suprémaciste occidentale:

Voyez ce que rapporte le site de la BBC ce  jeudi 5 juin, à 17h16

Nigeria ‘preachers kill dozens’

Suspected Boko Haram militants in Nigeria opened fire on villagers who had gathered to hear them preach, killing dozens of people, survivors tell the BBC.
[Des militants de Bokara auraient ouvert le feu sur des villageois qui s’étaient réunis pour les écouter prêcher, faisant plusieurs dizaines de personnes, selon le témoignage de rescapés à la BBC]

Cette attaque a eu lieu hier mercredi.

Le Parisien lui ne parle point de cette attaque.
Dans un article daté du même jour et de la même heure, jeudi 5 juin, 17h08, le site du Parisien relate plutôt une attaque qui a eu lieu avant hier mardi.

====== Ci-après, ces deux articles, dans leur version originale

Nigeria ‘preachers kill dozens’

Africa

5 June 2014 Last updated at 17:16 GMT

Nigeria’s Boko Haram crisis: Maiduguri ‘preachers kill dozens’

Suspected Boko Haram militants have launched an attack on a village near the north-eastern Nigerian city of Maiduguri, killing about 45 people.

The attackers told villagers they had come to preach before firing on a crowd that gathered, survivors told the BBC.

Separately, officials say up to 200 may have been killed in a wave of attacks in villages in the region this week.

Militants have frequently targeted remote areas since emergency rule was imposed a year ago in the north-east.

Nigeria’s government has been facing growing pressure both at home and abroad to do more to tackle Boko Haram since militants kidnapped more than 200 schoolgirls in April.

The group has waged an increasingly bloody insurgency since 2009 in an attempt to create an Islamic state in Nigeria – and thousands of people have died in their attacks and the subsequent security crackdown.

Villagers ‘tricked’The attack on the village of Bardari, near the University of Maiduguri on the outskirts of the city, took place late on Wednesday.

The militants entered the village telling people to gather to hear them preach, but then turned their guns on the crowd.

Timeline of recent attacks

  • Sunday – Tuesday: At least 200 people reported killed by gunmen in military dress in a wave of attacks on six villages in the Gwoza area of Borno state
  • Wednesday: Some 45 people killed by militants posing as preachers in Barderi village near Maiduguri, capital of Borno State
  • Thursday: Two killed in gunfire exchange in village of Madagali, Adamawa state

Police sources told Reuters news agency that the attackers then fled across a river, setting fire to houses in a nearby village.

Boko Haram flagsIt follows an attack on Attagara village in the remote Gwoza area of Borno state on Tuesday, when gunmen dressed in military uniforms convinced residents that they had come to provide protection after an earlier attack on Sunday.

One witness, quoted by the Associated Press agency, said the militants had gathered people together in the centre of the village before they began « to fire continuously for a very long time until all that had gathered were dead ».

Attagara is one of six villages in the area where a total of at least 200 people are believed to have been killed in recent days.

The local MP, Peter Biye, told the BBC that it was impossible to know exactly how many people had died, because everyone who could do so had fled into the nearby hills and there was no-one to count the bodies.

Despite repeated requests, Nigerian soldiers had not deployed to the area, Mr Biye said.

The villages affected are near the Mandara Mountains, close to the border with Cameroon where Boko Haram is known to operate.

There are reports that the group’s jihadist flags are flying in several villages in Gwoza.

Who are Boko Haram?

  • Founded in 2002
  • Initially focused on opposing Western education – Boko Haram means « Western education is forbidden » in the Hausa language
  • Launched military operations in 2009 to create Islamic state
  • Thousands killed, mostly in north-eastern Nigeria – also attacked police and UN headquarters in capital, Abuja
  • Some three million people affected
  • Declared terrorist group by US in 2013

Nigeria: attaque de Boko Haram qui aurait fait des centaines de morts

Publié le 05.06.2014, 17h08

Responsables locaux et habitants affirmaient jeudi que des centaines de personnes ont péri dans une attaque de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, la dernière d’une longue série ayant fait des milliers de morts depuis le début de l’année.
Des hommes très lourdement armés, portant des tenues militaires, ont entièrement détruit mardi soir les villages de Goshe, Attagara, Agapalwa et Aganjara, dans l’Etat de Borno (nord-est), à bord de véhicules tout-terrain, tuant de très nombreux civils qui tentaient de fuir.

Selon des chefs locaux, entre 400 et 500 personnes ont été tuées. Ce bilan n’a pu être vérifié de source indépendante, en raison des difficultés à joindre cette région reculée par téléphone et à s’y rendre par la route.
Si ce bilan se confirme, cette attaque est l’une des plus meurtrières menées par Boko Haram depuis le début de l’insurrection islamiste en 2009.
« Cette tuerie est énorme, mais personne ne peut donner de bilan parce que personne ne peut atteindre cet endroit où les insurgés se trouvent toujours. Ils ont pris le contrôle de toute cette zone », a déclaré Peter Biye, un député de la région.
« Des corps jonchent toute la zone et les gens ont fui », a-t-il ajouté.
Début mai, une attaque similaire avait fait plus de 300 morts à Gamboru Ngala, une ville de la région.
– ‘Des centaines de cadavres’ –

« Des centaines de cadavres gisent là (…) parce que personne ne peut aller les enterrer », a déclaré un chef local d’Attagara ayant requis l’anonymat.
Selon lui, les assaillants n’ont épargé que les femmes. De petits garçons ont été « arrachés du dos de leurs mères et tués », a-t-il dit.
Hommes, femmes et enfants ont tenté de prendre la fuite, mais les islamistes les ont poursuivis et leur ont tiré dessus, selon lui.
Le district de Gwoza, où se trouvent les quatre villages, longe la frontière camerounaise près de la forêt de Sambisa, où l’armée nigériane concentre ses recherches pour tenter de retrouver plus de 200 lycéennes enlevées le 14 avril par Boko Haram.
De nombreux habitants ont fui au Cameroun et des soldats ont été déployés pour combattre les islamistes, qui ont pris le contrôle d’au moins sept villages où flotte leur drapeau noir, avait déclaré M. Biye mercredi.
Le chef anonyme a évoqué une « crise humanitaire ». Ce qu’a confirmé son homologue Zakari Habu: « Les femmes et les personnes âgées de notre village ont besin d’eau et de nourriture, les blessés ont besoin de médicaments et tous ont besoin d’un toit ».

– Représailles –

Des avions militaires ont bombardé les positions de Boko Haram pour tenter de reprendre le contrôle de la région, selon M. Biye. On ignorait jeudi si l’armée avait réussi à reprendre le dessus.
Les quelque 300 habitations du village de Goshe, majoritairement musulman, et ses mosquées ont été rasées et « au moins 100 personnes ont été tuées », selon Abba Goni, un habitant.
A Attagara, majoritairement chrétien, maisons et églises ont également été brûlées et des dizaines de personnes tuées, selon Bulus Yashi, un autre témoin.
Une précédente attaque avait déjà eu lieu dimanche à Attagara, où des hommes à moto avaient tiré sur un temple protestant, tuant neuf fidèles. Les habitants avaient réussi à tuer quatre assaillants en représailles, selon M. Yashi.
Sept autres membres de Boko Haram avaient été tués à Attagara le 25 mai alors qu’il s’apprêtaient à mener une attaque, a-t-il ajouté, voyant dans les violences de mardi « une vengeance » des islamistes.
Les habitants disent avoir réclamé la protection de l’armée suite à l’attaque de dimanche, mais qu’aucun soldat n’a été déployé à Attagara.

Les responsables locaux de l’armée et de la police, ainsi que le gouvernorat de l’Etat de Borno, ont été sollicités par l’AFP sans succès.
Les attaques de Boko Haram ont augmenté ces dernières semaines, des villages entiers étant fréquemment détruits, notamment dans l’extrême Nord-Est, aux frontières du Cameroun, du Tchad et du Niger.
Des milices civiles d’auto-défense, composées de jeunes hommes, prêtent main forte à l’armée dans la lutte contre les islamistes, poussant ceux-ci à se retourner contre la population.
Les attaques des insurgés ont fait plus de 2.000 morts depuis le début de l’année.

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