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20 avril 2024

La route vers l’école devenue « route de la mort »


SOLIDARITÉ PALESTINE
Rapport

La route vers l’école devenue « route de la mort »

CPI


Photo: CPI

Jeudi 19 juin 2014

Al-Khalil – CPI

Des écoliers, encore enfants, empruntent le chemin entre les arbres, les arbustes et les sources d’eau confisquées par les occupants sionistes, afin d’arriver à leur école, dans le village d’Al-Tawani, au sud de la ville d’Al-Khalil, le village de la dignité et de la résistance.

De partout, filles et garçons ont choisi l’école mixte de ce village tant aimé, bien qu’il souffre des agissements des colons sionistes. Ils défient toutes les difficultés, la peur et la terreur.

Plus de vingt élèves, filles et garçons, subissent la « route de la mort », les conditions difficiles, le manque de sécurité, les agressions de l’occupation sioniste et ses colons.

Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a accompagné les écoliers et un certain nombre de leurs instituteurs, sur leur chemin de l’école vers leur maison, le dernier jour de l’école.

Le problème, c’est que nous n’avons pas de voitures, pour ne pas subir les agressions des occupants sionistes et de leurs colons et leur armée. Nous vivions un état permanent de terreur. « C’est une vie humiliante », dit un instituteur.

La vie est dure pour les élèves de l’école d’Al-Tawani. La vie les a obligés à emprunter la « route de la mort », dit Amjad Robï au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Aucune sécurité et aucun transport n’existent sur cette longue route cassée. Les Palestiniens sont le sujet des agressions des colons sionistes protégés par leur armée.

Saber Al-Hirini, président du conseil des services de l’est de Yatta, attire l’attention sur le fait que les élèves habitent loin du village et souffrent des agissements des colons et des forces sionistes d’occupation.

Sur le terrain de cinquante hectares du village d’Al-Tawani habitent environ six cent personnes. Dans son école, plus de cent cinquante élèves, filles et garçons, font leurs études. Le village est convoité par les occupants, car il n’est pas loin des territoires occupés en 1948 et d’un certain nombre de colons, comme Maoun et Kermaël. Les occupants n’ont pas réussi à fermer l’école, à chasser ses élèves et ses instituteurs.

L’activiste Nabil Younes dit que les écoliers habitant les zones proches des territoires occupés en 1948 sont toujours le sujet d’agressions à répétition de la part des colons sionistes. Les enfants sont le sujet d’attaques, de frappes et d’insultes.

Dans le village d’Al-Tawani, les occupants sionistes mènent une politique pour chasser les Palestiniens : agressions, frappes, arrestations, déracinements d’arbres, poursuites d’élèves, quotidiennement. En revanche, ils laissent le champ libre aux colons sionistes pour pratiquer toute sorte d’agressions contre les écoliers.

Notons que les élèves restent sans protection et que l’histoire de la route de la mort va vers l’inconnue.

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