Le petit journal de Chris
3 novembre 2014
«Israël» et les takfiristes, un même combat
Dans des interviews accordées la semaine dernière à plusieurs médias israéliens, le général Yaalon souligne que «des groupes liés à l’Armée syrienne libre contrôlent l’autre côté de la frontière (dans le Golan occupé, ndlr)».
Il ajoute que des tronçons de cette frontière sont sous le contrôle du «Front al-Nosra», qu’il n’hésite pas à qualifier de «courant le plus modéré de l’organisation Al-Qaïda».
Et le ministre sioniste de poursuivre: «Il n’est pas un secret que nous leur fournissons des soins médicaux, du lait et de la nourriture pour les nouveau-nés, des équipements et des couvertures pour se protéger du froid de l’hiver. Mais tout cela sous la condition qu’ils empêchent les organisations les plus extrémistes d’arriver à la frontière». Bien entendu, aux yeux du ministre, Al-Qaïda ne fait pas partie de ces «organisations extrémistes».
Bien qu’édulcorés, les déclarations de Yaalon constituent un aveu on ne peut plus clair de la connivence et de la complicité qui existent entre les groupes terroristes en Syrie et «Israël».
Ses propos sur l’aide en «couvertures, en nourriture et en lait» font sourire, et rappellent ceux du député libanais Okab Sakr, qui était en charge par l’ancien Premier ministre Saad Hariri de coordonner l’aide fournie par le Courant du futur aux rebelles syriens, dès le début de la crise… jusqu’au jour où des enregistrements sonores prouvent que le député livrait, en fait, des armes et des munitions.
Un soutien militaire direct
On se souvient tous du rôle déterminant joué par «Israël» dans la contre-offensive lancée par les rebelles dans la Ghouta orientale de Damas, à l’automne 2013, et qui a tourné à la déroute. Lors de cette bataille, les systèmes électroniques«israéliens»
Le rôle «israélien» était encore plus visible lors de l’offensive des terroristes sur le plateau du Golan, en septembre dernier. L’artillerie de l’entité sioniste a pilonné les positions de l’Armée arabe syrienne dans la région, avant que les rebelles ne les prennent d’assaut.
Le 23 septembre, la «DCA» israélienne a même abattu un appareil syrien qui bombardait des colonnes de combattants d’«Al-Nosra».
Dans le Golan occupé, les groupes terroristes sont en train d’exécuter à la lettre le plan d’«Israël», qui consiste à établir une «ceinture de sécurité», à l’instar de celle qu’il a mis en place au Liban-Sud, pendant ses 22 ans d’occupation.
Les pseudo-révolutionnaires syriens sont, en fait, une copie conforme de la milice supplétive d’«Israël», l’Armée du Liban-Sud, dirigée par Saad Haddad puis par Antoine Lahd.
En observant ces faits, on réalise à quel point le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, dit vrai lorsqu’il affirme que les takfiristes et «Israël» sont les deux faces d’une même médaille. Combattre les groupes terroristes devient, dès lors, une mission aussi sacrée que la lutte contre l’occupation israélienne. En écrasant les takfiristes, où qu’ils se trouvent, les résistants infligent une défaite à «Israël».
Deux ans plus tard, dans un effort pour maintenir la demande mondiale de dollars américains, un autre système a été créé appelé le système des pétrodollars et en 1973, un accord a été conclu entre l’Arabie Saoudite et les États-Unis dans lequel chaque baril de pétrole acheté par les Saoudiens serait libellée en dollars américains.
En vertu de cette nouvelle entente, tout pays qui cherche à acheter du pétrole à l’Arabie Saoudite doit nécessairement échanger d’abord leur propre monnaie nationale pour les dollars américains. (…)
Ce système des pétrodollars, ou plus simplement connu comme ” oif for dollars “, créé une demande artificielle immédiate de l’US Dollars dans le monde entier.
Comme la demande mondiale de pétrole a augmenté, elle a donc fait augmenter la demande de dollars des États-Unis, un plan qui permet à l’Amérique de rester à flot en dépit d’avoir une dette de près de 18.000 milliards de dollars.
Jérusalem en danger pendant que le monde dort
Par Tariq Shadid
http://www.ism-france.org/
Les tensions culminent dans ce que trois des principales religions mondiales, l’islam, la chrétienté et le judaïsme considèrent comme une Ville Sainte. Son nom araméen, « Ur Shalim », d’où est originaire son nom international Jérusalem, signifie « la ville de la paix » ; il est pourtant évident qu’il ne lui sera pas permis d’être à la hauteur de son nom longtemps encore.
Mosquée al-Aqsa, invasion des terroristes sionistes le 28 octobre 2014
Les projets israéliens de mettre en discussion, le mois prochain, un projet de loi qui partagera la Mosquée Al-Aqsa entre les musulmans et les juifs, ont suscité des inquiétudes dans toute la région, et les dirigeants de l’Autorité palestinienne ont protesté et condamné cette perspective. Néanmoins, les paroles creuses n’ébranlent pas les sionistes et il est plus que vraisemblable qu’elles n’affecteront en rien leurs plans.
Ces temps-ci, des extrémistes juifs font irruption sur l’Esplanade des Mosquées quasi quotidiennement, gardés et protégés par des soldats de l’armée d’occupation israélienne. Plusieurs vendredis de suite, les autorités d’occupation ont interdit aux fidèles palestiniens de moins de 50 ans d’aller prier dans la mosquée. Ces pratiques mènent régulièrement à des confrontations entre la police israélienne et des Palestiniens qui protestent sans arme, et nombre d’entre eux sont blessés.
Les colons israéliennes poursuivent leur programme de nettoyage ethnique des habitants palestiniens d’origine de Jérusalem Est par des expulsions et des démolitions de maison, et des combines axées plus spécifiquement en ce moment sur le quartier de Silwan pour acquérir autant de maisons arabes que possible.
Même si les autorités israéliennes essaient de sauver les apparences en prétendant que ces agressions sont l’œuvre et l’initiative de « colons de droite », par opposition à des actions provenant de la « société civile israélienne », il est maintenant évident pour beaucoup, dans le monde entier, qu’une coopération étroite existe entre ces milices juives et l’armée d’occupation. Il ne fait aucun doute que les colons, qui reçoivent du gouvernement israélien des armes, une protection et un entraînement militaire sont une milice terroriste lourdement armée qui prend ses ordres directement de Tel Aviv.
Les autorités israéliennes ont remis le contrôle de grands pans des terres de Silwan entre les mains d’une organisation coloniale appelée Elad, dont le but est de construire un centre touristique au milieu du quartier, tandis que les autorités ont tiré des plans pour transformer tout le secteur en un « Parc national ». Jérusalem est en train d’être « judaïsée » à un rythme effréné, en violation de tous les accords internationaux, mais sous un voile de silence maintenu par les hommes politiques du monde entier.
Quand le Dôme du Rocher a été attaqué le 21 août 1969, tout ce que ça a provoqué fut une réunion du Conseil de Sécurité demandée par la Jordanie et soutenue par 24 Etats-membres. Même à cette époque, en 1971, on connaissait et on discutait déjà dans les hautes sphères des Nations Unies de l’existence d’un plan directeur israélien de « nouvelles colonies, confiscation de terres et biens arabes, travaux de construction et creusements. » (Résolutions et Déclarations du Conseil de Sécurité des Nations Unies (1946-1989), éditées par Karel C. Wellens, p. 449).
Le 11 avril 1982, un tireur juif a assassiné 12 fidèles musulmans dans la mosquée, et blessé 12 autres. En 1990, dans ce qui fut connu sous le nom de « Lundi Noir » ou « Emeutes du Mont du Temple », 22 fidèles musulmans furent tués par les forces d’occupation israéliennes. Deux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU ont condamné cette violence, et c’est tout. Aurions-nous dû nous attendre à une réponse plus dure, quelque chose au-delà des mots ? Eh bien, les choses n’ont fait qu’empirer depuis. Des attaques contre le complexe d’Al-Aqsa, même avec des conséquences moins mortelles, sont maintenant si fréquentes qu’elles ne font même plus les titres. Il est maintenant clair pour les Israéliens que le moment est enfin arrivé de prendre des mesures plus drastiques pour s’approprier Jérusalem, même si elles sont officiellement illégales selon les conventions internationales et les résolutions de l’ONU.
Au petit matin du 30 octobre 2014, le fanatique sioniste extrémiste Yehuda Glick a été grièvement blessé par balle à Jérusalem. Les forces d’occupation ont ensuite tué Mutaz Hijazi, Palestinien de 32 ans, dont elles ont affirmé qu’il était responsable de la tentative de meurtre du colon juif. Glick est un rabbin de premier plan parmi ceux qui prônent la saisie par le judaïsme de la mosquée Al-Aqsa, qui est toujours officiellement sous le contrôle du Waqf islamique, sous les auspices de la Jordanie.
Le fait que l’Etat sioniste cherche à détruire la mosquée Al-Aqsa pour construire à sa place son « Troisième Temple » est rarement mentionné dans les débats politiques. Astucieusement, les sionistes laissent toute l’activité provocante qui fait partie de ce plan aux « mouvements de colons » qui opèrent sans un mandat visible ou tangible de la part des autorités. Néanmoins, le fait qu’ils sont plus ou moins autorisés à agir en toute impunité et qu’ils reçoivent la protection de l’armée lorsqu’ils agissent, et que des plans détaillés de construction du Troisième Temple existent déjà, devrait être suffisamment évident pour quiconque est prêt à percer leur modus operandi. Regardezcette vidéo pour avoir une idée claire de la réelle gravité des choses.
Le contrôle israélien sur Jérusalem a démarré en 1967, il y a 47 ans, mais leurs plans pour s’emparer totalement de la Ville Sainte et s’approprier totalement ses aires sacrés et civiles ont été exécutés lentement, régulièrement et patiemment. Le bouleversement actuel au Moyen-Orient constitue pour eux le bon moment pour redoubler d’efforts, accroître le contrôle sur le site d’Al-Aqsa, et accélérer les initiatives pour intensifier la judaïsation au cimetière Mamilla et dans les quartiers de Silwan, Sheikh Jarrah et autres secteurs de Jérusalem.
Comme mentioné dans des articles précédents de cet auteur (Over our dead bodies, By Means of Deception) la judaïsation de Jérusalem fait partie d’un plan global de l’occupation sioniste, et il en a toujours été ainsi. Les sionistescomptent sur la faiblesse et la passivité des arabes et des musulmans ; ils tiennent compte du fait que le site d’Al-Aqsa est une poudrière, mais ils réalisent également que le moment est peut-être venu où ils pourraient s’en tirer en s’appropriant toute l’enceinte d’Al-Aqsa, soit en une seule étape, soit en commençant par la moitié, et puis en s’asseyant sur les cris impuissants de désapprobation et les protestations qui ne manqueraient pas d’éclater dans le monde musulman.
Il ne se passe pas grand chose actuellement qui leur donne tort. Les gouvernements des pays arabes sont soit trop affairés à s’occuper de leur propre pagaille interne, soit trop impliqués dans des activités régionales qui les lient étroitement à l’allié juré d’Israël, les Etats-Unis, pour entreprendre la moindre action significative sur le sujet. Les gouvernements occidentaux ont déjà affiché leur volonté routinière de fermer les yeux sur toutes les pratiques israéliennes de vol de terre, de meurtres de masse et de nettoyage ethnique.
La tâche de porter la question de Jérusalem au niveau international revient donc seulement aux millions d’activistes dans le monde entier qui ne sont pas prêts à laisser les Israéliens poursuivre leurs plans sans opposition.
Les sionistes sont en train de mettre le feu aux poudres, parce qu’ils pensent que les choses se passeront comme ils veulent. Bien que ce soit un peu tard, il appartient à tous ceux qui sont actifs pour la Palestine à travers le monde de mettre le paquet pour leur donner le résultat qu’ils attendent le moins.
Source : Doc Jazz’s Musical Intifada
Traduction : MR pour ISM
Elie Wiesel, l’ami des colons israéliens
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par Abdel Bari Atwan
Je vous laisse cette question ainsi qu’aux Libyens. L’histoire contemporaine est plus noire et plus trompeuse que tout ce à quoi nous avons déjà assisté.
* Abdel Bari Atwan
…
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