le petit journal de JMV
12 novembre 2014
Obama demandera au Congrès l’autorisation d’utiliser l’armée contre l’EI
06/11/2014
Le président des États-Unis Barack Obama a dit vouloir demander au Congrès l’autorisation d’utiliser l’armée contre l’organisation terroriste État islamique.
Précédemment, dans leur lutte contre l’EI, les États-Unis envoyaient en Irak des conseillers militaires en vue d’aider à former l’armée irakienne et de coordonner les opérations militaires. Les propositions d’envoyer l’armée ont été déclinées par le Congrès.
http://french.ruvr.ru/2014_11_06/Obama-demandera-au-Congres-lautorisation-dutiliser-larmee-contre-lEI-9076/
Daesh se prépare à la bataille de la Méditerranée… avec des armes américaines
05-11-2014
L’armée syrienne déployée sur les collines du nord Est de Lattaquié a subit des attaques quotidiennes aux missiles de la part des forces de l’opposition armées, soutenues par des combattants affiliés au groupe terroriste de l’État islamique ou Daesh.
Des officiers syriens, dont des parachutistes, ont révélé au journal britannique Independant qu’un changement est survenu au niveau de l’armement et de l’équipement de l’opposition syrienne, après le contrôle par Daesh de la ville irakienne Mossoul.
Ces officiers ont aussi fait état de changements au niveau des communications sans fils entre leurs ennemis tchétchènes, turkmènes et arabes.
Des rapports de presse soulignent que l’unification d’un groupe de factions armées sous la bannière de « la brigade de Sahel (ou le littoral) » démontre sans aucun doute que les miliciens influencés par Daesh comptent progresser vers le littoral de la Méditerranée, loin de 8 miles seulement de ces groupes.
Selon le journaliste britannique Robert Fisk, « une grande bataille est en cours de préparation dans ces montagnes couvertes de pins ».
Pour leur part, les soldats syriens s’attardent sur les missiles à guidage thermique sophistiqués utilisés par les combattants de l’opposition qui mènent des attaques de reconnaissance afin de tester leur défense.
Un soldat a exposé une vidé montrant des combattants de l’opposition en train de tirer des missiles à guidage thermique contre une caserne militaire dans le village syrien Qastal Maaf, en septembre dernier. Ses éclats ont clairement montré le nom de la compagnie américaine qui a fabriqué ledit missile ainsi que son code.
Fabriqué par la société « Eagle Baishe », le missile porte une importante quantité d’hélium, et sur lequel figure un avertissement: « contient 6400 de BSIJH fortement explosif, et dont la loi fédérale interdit tout transfert. Toute infraction aux avertissements coute 25000 dollars et 5 ans de prison. »
Les Syriens assurent ne pas savoir comment ces armes sont parvenues aux mains de Daesh.
Le code complet du missile est le suivant: DOT-E7694 NRC6400/11109/M1033 79294 ASSY 39317 MFR 54080.
De plus, un autre missile a été tire le 4 octobre dernier, il porte une batterie de type : 32964 Battery thermal MFG DATE 12/90 LOT No (indecipherable numeral then 912 S/N 005959.
Et Fisk de s’interroger: “Comment cette arme est tombée aux mains des islamistes ? est-ce à travers le marché mondial des armes ou par le biais des opposants « modérés » qui ont reçu des armes US et les ont ensuite vendues à Daesh ? ».
Par ailleurs, les soldats syriens remarquent que les combattants utilisent des roquettes antichars pour la première fois, et des roquettes d’une portée de 5 km. Ils rapportent que les voix détectées via les appareils de communication sans fil reviennent à des Égyptiens, Libyens, Tunisiens, Marocains et des miliciens du Golfe.
Enfin, les forces syriennes ont souligné la présence d’une force turque imposante tout au long de la frontière nord avec la Syrie, en train de construire des renforts en ciment sur le mont Aqra.http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=200693&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1
Source: Assafir/The Independant
Un Français, fabricant de bombes pour Khorassan, tué par un drone américain
WASHINGTON, 6 nov 2014 (AFP) – Un membre important du groupe jihadiste Khorassan, le français David Daoud Drugeon, a été tué mercredi lors d’une attaque menée par un drone américain dans le nord-ouest de la Syrie, ont affirmé jeudi plusieurs médias américains citant des sources anonymes.
« Le chauffeur du véhicule aurait perdu une jambe et devrait mourir, selon des sources ayant connaissance de l’opération. Une seconde personne, qui serait Drugeon, a été tuée », selon la chaîne de télévision Fox News, qui a été la première à sortir l’information.
La chaîne NBC cite elle aussi plusieurs responsables anonymes confirmant l’information. Selon les sources de NBC, un deuxième membre du groupe aurait également été tué dans la frappe.
« Nous sommes toujours en train d’évaluer le résultat des attaques mais, selon nos premières indications, les frappes ont atteint leur objectif initial en détruisant ou endommageant gravement plusieurs véhicules, terroristes, bâtiments utilisés pour des réunions et des préparatifs, des sites de fabrication d’engins explosifs artisanaux et d’entraînement du groupe Khorassan », a indiqué à l’AFP un porte-parole du Pentagone.
De son côté, le commandement militaire américain pour la région (Centcom) qui supervise la campagne de frappes aériennes en Irak et en Syrie a indiqué dans un communiqué que l’armée américaine a mené cinq frappes la nuit dernière contre des cibles de Khorassan à proximité de Sarmada, dans la province d’Idleb.
« Ces frappes n’ont pas été menées en représailles aux affrontements entre le front Al-Nosra et l’opposition modérée syrienne, et elles ne ciblaient pas le front Al-Nosra dans son ensemble », a précisé Centcom, indiquant de surcroit que ces frappes ont été menées uniquement avec des appareils américains (bombardier, avion de chasse, drone).
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) avait annoncé un peu plus tôt que la coalition internationale conduite par les Etats-Unis avait mené jeudi à l’aube des raids contre des positions du Front Al-Nosra dans la province d’Idleb et à la lisière d’Alep.
Le Front Al-Nosra avait confirmé ces raids sur son compte Twitter, soulignant qu’ils avaient fait « des morts, en majorité des civils ».
Drugeon, qui a 24 ans, est considéré comme un fabricant de bombes de très bon niveau par les spécialistes. Il est originaire de Vannes en Bretagne et s’est converti à l’islam, tout comme son frère aîné.
Son nom avait été évoqué lorsque le groupe de presse américain McClatchy avait affirmé il y a un mois qu’un ancien officier du renseignement français avait rejoint les rangs du jihad en Syrie et avait été la cible fin septembre d’une frappe américaine.
Le 22 septembre, le Pentagone avait annoncé avoir « éliminé » en Syrie des membres du groupe Khorassan, formé d’ex-combattants d’Al-Qaïda, qui menaçaient leurs intérêts. Les frappes avaient été menées dans la région d’Alep (nord) en Syrie.
D’après Fox News, des sources militaires ont confirmé que Drugeon était déjà la cible de ces frappes.
Senior Iran official: Israel’s Mossad created ISIS
http://www.youtube.com/watch?v=RObaJwplXPA&list=UUYrgPWyI7xJh81wrOr6fQAw
7 novembre
Les islamistes déclarent le djihad à l’Inde païenne
Par La Voix de la Russie
Al-Qaïda aurait l’intention de transformer l’Inde en une nouvelle Syrie ou en un nouvel Irak. Les services secrets indiens disposent de renseignements dignes de confiance. Ils ont intercepté des courriels d’Al-Qaïda et du groupe Moudjahidine indiens et sont parvenus à interroger des suspects. Il a été établi que ces deux organisations terroristes ont déclaré le djihad à l’Inde.
Ils projettent notamment des enlèvements d’étrangers en Inde en vue d’obtenir la libération de la neurologiste pakistanaise Aafia Siddiqui condamnée à 86 ans de prison aux Etats-Unis pour les attaques contre des enquêteurs américains en Afghanistan. Des actions similaires sont planifiées au Népal. En Birmanie, les djihadistes se proposent d’ouvrir une base et de se venger sur les bouddhistes locaux pour leurs attaques contre les musulmans. Le renseignement indien dispose de centaines de témoignages sur les rencontres entre les combattants d’Inde, du Pakistan et d’Afghanistan consacrées à l’organisation d’un réseau clandestin.
Ces rencontres se sont tenues alors qu’Al-Qaïda avait déjà annoncé son intention de pulvériser toutes les frontières en Asie du Sud et de réunir les musulmans au sein d’un califat. A en croire le terroriste numéro un Ayman al-Zaouhiri, une aile indienne de ce groupe radical a été créée à cette fin. Elle a pour mission de « porter la bannière du djihad dans les pays d’Asie du Sud ».
La menace de djihad et d’islamisation de l’Inde a vivement préoccupé les autorités indiennes. L’expert de l’Institut d’orientalisme de l’Académie des sciences de Russie Valeri Kachine estime que l’Inde a de quoi s’opposer à cette menace :
« L’Inde a beaucoup de moyens de faire face à Al-Qaïda. Elle possède une riche expérience de lutte contre le terrorisme. Elle a subi de nombreuses attaques des fondamentalistes islamiques, le plus souvent depuis le territoire du Pakistan. L’Inde a surmonté ces problèmes, les a résolus et a repoussé ces attaques. Elle suit attentivement la situation sur ses frontières, dans le Nord et surtout dans le Nord-est. Elle s’intéresse à la situation politique dans les pays islamiques, surtout en Afghanistan et en Asie centrale étant donnée la menace de califat. Si cette dernière n’est pas réelle à l’heure actuelle, personne ne sait ce qui pourra advenir prochainement. »
Les services secrets indiens ont établis que les Moudjahidine indiens s’entraînaient au Pakistan et en Afghanistan avec les combattants d’Al-Qaïda et d’autres organisations radicales. Leur savoir-faire en matière d’organisation d’attentats terroristes sera testé en Afghanistan. Il est probable que la vague de violence qui sévit actuellement en Syrie et en Irak gagnera l’Inde quand ils rentreront chez eux.
L’Inde se rend parfaitement compte de la menace qui existe à l’intérieur du pays et qui vient des organisations radicales. C’est pourquoi, selon l’expert Piotr Tomytchanov, les organisations islamistes radicales n’ont pas la moindre chance de créer quelque chose comme en Irak ou en Syrie :
« En Inde la formation des services secrets et des forces armées s’améliore constamment. Ils sont toujours mieux approvisionnés en armes et matériel de guerre modernes. C’est pourquoi les groupes islamistes radicaux n’ont aucune chance de créer un Etat sur le territoire de l’Inde ».
Cependant, les services secrets de l’Inde ont toutes les raisons d’être préoccupés. Un important attentat terroriste perpétré le week-end dernier sur la frontière entre le Pakistan et l’Inde confirme que les liens entre les Moudjahidine indiens et le terrorisme mondial se renforcent. Tout comme les informations sur une nouvelle attaque fomentée qui ont même obligé le commandement de la marine indienne à rappeler deux navires de Calcutta. /N
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2014_11_07/Les-islamistes-declarent-le-djihad-a-lInde-0441/
La présidente de l’Argentine hospitalisée Une épidémie de cancers et autres maladies atteignent les chefs d’Etat anti-impérialistes en Amérique Latine et ailleurs. Hasard ou assassinats politiques ?
samedi 8 novembre 2014, par Comité Valmy <http://www.comite-valmy.org/spip.php?auteur3>
Christina Kirchner, la présidente anti-impérialiste de l’Argentine , hospitalisée
A propos des maladies qui frappent les chefs d’Etat anti-impérialistes, particulièrement en Amérique latine, Al Manar posait dès mars 2013 cette question :
Une épidémie de cancers et autres maladies foudroyantes atteignent les chefs d’Etat anti-impérialistes en Amérique Latine, et ailleurs. Hasard ou assassinats politiques camouflés ?
Dans cet article à relire, il était déjà question de de la présidente de l’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner.
Chavez, Héros et martyr, ou le cancer induit comme arme de guerre. <http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?fromval=2&cid=163&frid=13&seccatid=163&eid=100759>
Allocution de S.E. Mme Cristina Fernández, Présidente de la République argentine, lors du Débat général de la 69e session de l’Assemblée générale de l’ONU http://www.youtube.com/watch?v=EvU7VRScbYg
Argentine – Débat 2014 de l’Assemblée générale de l’ONU
Cette intervention de Cristina Fernández de Kirchner a la tribune de l’ONU a été censurée par les médias occidentaux ainsi que l’a souligné cet autre article publié par Al Manar.
La clarté des positions exprimées par la présidente de l’Argentine suffit à expliquer la haine d’Obama et de ses vassaux, à son égard. Une très longue expérience démontre que les dirigeants étasuniens assassinent ceux qu’ s’opposent à leur dictature pour bien moins que cela.
Hasard ou assassinats politiques camouflés ? cette question reste ouverte et pertinente.CB
Censure à l’ONU : Kirchner a fustigé les mensonges des puissances occidentales
Pourquoi les chaines internationales ont suspendu la diffusion en direct et stoppé la traduction du discours de la présidente argentine prononcé mercredi à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York ?
La réponse est simple. Mme Cristina Fernandez de Kirchner a transgressé la ligne rouge des Américains et de leurs alliés !
Voici les principaux points du discours de Mme Kirchner, publiés sur les réseaux sociaux.
-Nous nous sommes réunis, il y a un an, quand vous avez qualifié de terroriste le régime du (président syrien) Assad, et soutenu la rébelles (en Syrie) que vous avez surnommée de révolutionnaires.
Aujourd’hui on se réunit pour éradiquer ces révolutionnaires qui se sont avérés êtres des terroristes.
-Vous avez dans le passé inscrit le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes alors qu’il est un grand parti reconnu au Liban !
-Vous avez accusé l’Iran d’être derrière l’explosion ayant visé l’ambassade israélienne à Buenos Aires en 1994, alors les enquêtes argentines ne sont pas parvenues à prouver l’implication de l’Iran.
-Vous avez adopté une résolution contre Al-Qaïda après les attentats du 11 septembre. Des pays comme l’Irak et l’Afghanistan ont été profanés et leurs habitants tués sous ce motif, alors que ces deux pays souffrent toujours du terrorisme !
-Il s’est avéré après la guerre israélienne contre Gaza, qu’Israël a commis un désastre horrible et causé la mort d’un grand nombre de civils palestiniens, alors vous ne vous intéressez qu’aux roquettes qui se sont abattus sur Israël, et qui n’ont causé ni dommages, ni pertes humaines !
-On se réunit aujourd’hui pour adopter une résolution internationale incriminant et luttant contre Daesh, alors que cette organisation jouit du soutien des pays connus et qui sont les alliés de grands Etats membres du conseil de sécurité de l’Onu ?
Traduit par Al Manar du site Tayyar.org
***
La vision du Figaro et de l’AFP
Argentine : Kirchner hospitalisée
La présidente argentine Cristina Kirchner, admise depuis dimanche dans une clinique de Buenos Aires pour une infection intestinale, ne pourra pas assister au sommet du G20 en Australie, a annoncé le gouvernement argentin jeudi soir. Mme Kirchner est dans un état « stable », « reste hospitalisée et suit un traitement de routine », précise le communiqué.
Elle sera représentée à Brisbane par son ministre de l’Economie, Axel Kicillof, et par son adjoint, Héctor Timerman, a précisé le secrétaire chargé de la communication, Alfredo Scoccimarro. Mme Kirchner avait déjà été obligée d’annuler sa rencontre avec son homologue chilienne Michelle Bachelet prévue mardi dernier.
D’autres problèmes de santé
L’entretien prévu entre les deux présidentes et le pape François via téléconférence à cette occasion avait également été reprogrammé à une date non encore précisée. Selon le rapport médical officiel publié par le site du gouvernement, Mme Kirchner, âgée de 61 ans, a subi une « sigmoïdite », soit une inflammation ou une infection d’une partie du côlon.
C’est la troisième fois en huit mois que la dirigeante doit suspendre ses activités en raison de problèmes de santé. La présidente argentine avait recommencé à travailler le 21 octobre dernier après avoir pris un repos de 48 heures en raison d’une pharyngite. En juillet dernier, Christina Kirchner s’était également reposée pendant deux jours à la suite de maux de gorge et d’une laryngite. Ce repos s’était prolongé plus d’une semaine et elle avait dû reporter un voyage au Paraguay. Il y a un peu plus d’un an, la présidente avait été opérée d’un hématome cérébral et avait cessé de travailler pendant six semaines. Sujette à l’hypertension, elle avait aussi subi une intervention chirurgicale début 2012, pour une suspicion de cancer de la thyroïde.
www.lefigaro.fr <http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/11/07/97001-20141107FILWWW00025-argentine-kirchner-hospitalisee.php>
Les autorités marocaines autorisent les chiites de Tanger de célébrer la fête de Achoura
Yabiladi.com Publié le 04.11.2014 – Par Mohammed Jaabouk
Une première. Les autorités locales de Tanger autorisent les chiites à célébrer la Achoura. Une autorisation qui n’est que la conséquence de l’émergence d’un nouvel ordre mondial dans lequel le chiisme n’est plus l’ennemi à abattre mais plutôt les salafistes « takfiristes » de Daesh.
Aujourd’hui, les chiites marocains commémorent le meurtre d’Al Hussein, le petit-fils du prophète Mohammed, et de sa famille à Karbala (en Irak) par les forces du deuxième calife omeyyade Yazid (680-683).
Sauf coup de théâtre, une grande maison au quartier Dredeb à Tanger, bastion des fidèles de la deuxième branche de l’islam, devrait accueillir l’événement qui verra la participation de quelques trois cents personnes, dont des MRE en provenance de Belgique et des Pays-Bas, indique un média local. Contrairement aux années précédentes, les autorités locales ont autorisé un tel rassemblement. Néanmoins, il n’y aura pas de défilé dans les rues de la capitale du Détroit d’hommes avec épées, couteaux et autres objets tranchants qui s’auto-flagellent, dans des moments de transe collective.
Les chiites ne sont plus l’ennemi à abattre
« Cette nouvelle approche du Maroc vis-à-vis des chiites est parfaitement en phase avec ce qui se passe au niveau international », déclare à Yabiladi Driss Ganbouri, spécialiste en mouvements islamistes. « Actuellement, ce sont les salafistes « takfiristes » de Daesh et des autres mouvements radicaux au Maghreb et au Sahel qui sont l’ennemi à abattre. La religion est mouvante, elle ne fait que suivre la politique », ajoute-t-il.
L’autorisation de la grande fête de Achoura à Tanger est la conséquence d’un nouvel ordre géostratégique mondial. Nous ne sommes plus dans celui qui prévalait depuis les années 80. Elle confirme, également, un timide rapprochement qui est en train de s’opérer entre l’Iran et des Etats arabes dont le Maroc.
Taire les critiques des Américains sur la « persécution » des minorités religieuses
Autre élément explicatif, chaque année, le rapport du département d’Etat américain sur la liberté religieuse dans le monde fait état de « contraintes » subies par les chiites dans l’exercice de leurs croyances religieuses. La commémoration de Achoura à Tanger est un bon point à l’actif du royaume par lequel il pourrait améliorer son classement dans les prochaines éditions du rapport.
Nous avons appris, également, que des Tangerois ont fait le déplacement en Iran, au vu et au su des autorités, pour la commémoration de Achoura. Un autre indicateur qui corrobore les propos de Driss Ganbouri. Par le passé les chiites marocains évitaient même de déclarer publiquement leur appartenance à la deuxième branche de l’islam.
Bataille de Kobané : La sarabande des vieux démons
Gilles Munier 4 Novembre 2014 – Afrique Asie – novembre 2014
Après l’implosion programmée de l’Irak et de la Syrie, à qui le tour ? Ce pourrait bien être un jour celui de la Turquie.
À Aïn al-Arab (Kobané en kurde), une des villes martyres du nord de la Syrie, le vainqueur de la bataille ne peut être que le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) d’Abdulah Ocalan – via sa branche locale, le Parti de l’union démocratique (PYD) – dans la guerre qu’il livre depuis 1978 aux gouvernements turcs successifs, aux féodaux kurdes et à l’Iran. Pour le président turc Receip Tayyip Erdogan, pour Abou Bakr al-Bagdadi, chef de l’État islamique (EIIL ou Da’ech), ou pour Qassem Suleimani, général commandant les Forces Al-Quds des Gardiens de la révolution islamique iranienne (Pasdarans), le PKK demeure une organisation séparatiste marxiste-léniniste de la pire espèce.
Même s’il a évolué depuis l’effondrement de l’URSS et le kidnapping de son fondateur au Kenya en 1999… Le fait qu’il soit encore sur la liste officielle des organisations terroristes des pays occidentaux est depuis longtemps un non-sens auquel il serait bon de remédier.
Barzani, « père des Kurdes » !
Massoud Barzani, chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK, en Irak), sunnite d’obédience soufie naqshbandie, perçoit de son côté les unités combattantes du PYD et les idées progressistes qu’elles véhiculent comme éminemment déstabilisatrices pour la société féodale et patriarcale de la Région autonome qu’il préside.
Qu’à cela ne tienne, il va faire un bout de chemin avec elles : dans la famille Barzani, on n’est pas à un revirement près. Mustapha Barzani, son père légendaire, « marxiste-léniniste » du temps de son exil en Union soviétique (1947- 1958), est le même homme qui, revenu en Irak, refusa la forme d’autonomie accordée par le gouvernement de Bagdad. Pas seulement parce qu’il réclamait les champs pétroliers de Kirkouk – ville alors largement peuplée de Turkmènes –, mais surtout parce que les chefs de tribus kurdes rebelles le soutenant, il ne voulait pas entendre parler de la réforme agraire prônée par la révolution baasiste.
Barzani père a trahi ses frères du PDK iranien, dirigé par Abdul Rahman Ghassemlou, en guerroyant pour le compte du chah d’Iran, d’Israël et des États-Unis, comme son fils Massoud a trahi le PKK en s’alliant avec la Turquie, croyant qu’Ankara lui viendrait militairement en aide si la Région autonome irakienne était attaquée.
L’autorisation que lui a donnée Erdogan, lors de leur rencontre à Diyarbakir en novembre 2013, de créer une section turque du PDK avait été interprétée par le Parti pour la paix et la démocratie (BDP), vitrine légale du PKK, comme un coup de couteau dans le dos. Seulement voilà, à l’époque, la menace venait de Bagdad et du régime de Nouri al-Maliki… En septembre, quand les djihadistes de l’État islamique ont foncé sur Erbil, l’armée turque n’a pas réagi, obligeant Massoud Barzani à appeler Barack Obama au secours.
Pour la jeunesse kurde, le report en catastrophe du référendum d’indépendance prévu en octobre dernier est une défaite en rase campagne. Il fallait à tout prix que l’appel à la « nation kurde » lancé le 19 septembre pour venir en aide aux combattants de Kobané redore son blason. Mais, comment faire passer des peshmerga par la Turquie si Erdogan refusait ?
Il avait promis à Saleh Moslem – co-président du PYD – de larguer des armes aux combattants. Mais là, c’était trop demander au Turcs. Barzani s’en est sorti par un tour depasse-passe dont sa famille a le secret. Finalement – pressions américaines ou israéliennes aidant – Erdogan a accepté d’ouvrir sa frontière – sous conditions – à 150 peshmerga irakiens, sachant que la popularité ainsi acquise par Barzani contrebalancerait si besoin celle des chefs du PKK au Kurdistan turc. Puis, l’aviation US a parachuté des armes et des munitions aux « terroristes » kurdes de Kobané, ce qui a permis aux Etats-Unis de se donner le beau rôle à moindre frais. Est-ce en vue d’un repositionnement stratégique sur la question du « Grand Kurdistan » ? Le louvoyant Barzani sera-t-il un jour intronisé « Père des Kurdes » ? En Israël, Benyamin Netanyahou doit se frotter les mains.
Retour du Hezbollah kurde ?
De l’île-prison d’Imrali, Ocalan avait prévenu qu’il mettrait un terme au cessez-le-feu instauré en mars 2013 si Kobané tombait, faute de soutien du gouvernement d’Ankara. Les pourparlers kurdo-turcs vont donc se poursuivre et la reprise de la lutte armée demeurer en suspens. Mais Kobané ou pas, la menace que fait peser l’Etat Islamique sur les territoires peuplés par les Kurdes en Irak et en Syrie n’a pas disparue pour autant.
Pour Cemil Bayik, un des principaux chefs militaires du PKK, interviewé par le journal turc Vatan « l’EIIL n’est que le sommet d’un iceberg, il y a derrière des forces régionales et mondiales ». « Certains », dit-il, « comparent cette organisation aux Mongols. Il y a peut-être certains points communs, mais il faut bien analyser ce qu’est l’EIIL. Les combattants de l’Etat Islamique sont maîtres dans l’art de la guerre psychologique… et ont très bien saisi les rapports de force au Moyen-Orient. Et bien sûr, ils s’inspirent en partie de l’histoire et de la culture islamiques pour s’adresser aux populations et en récoltent les fruits ».
En d’autres termes, l’EIIL – avec ou sans Abou Bakr al-Baghdadi – n’est pas prêt de s’effondrer. Depuis la « brève rencontre » à Paris, mi-octobre, entre des envoyés duPYD et des représentants du Département d’Etat américain, Erdogan doit quand même se demander si la Turquie – bien que pilier oriental de l’OTAN – n’est pas elle aussi dans le projet de redécoupage du Proche-Orient, promise à une partition en Etats turc, kurde et alévi. Pour parer à toutes éventualités, il a ordonné au MIT (service secret turc) de réactiver les branches armées du Hezbollah kurde (HK),fondé en 1980 par d’anciens djihadistes turcs et kurdes d’Afghanistan, responsable de l’assassinat de centaines de « communistes » au milieu des années 1990, pour la plupart militants ou sympathisants duPKK. Au Proche-Orient, qui sait de quoi demain sera fait ?
Israël, La Fin
http://www.youtube.com/watch?v=2J0qoCkzBQ0
4 nov. 2014 –Court métrage iranien 17’
Film écris et réalisé par Farhad Azima en 2014 qi offre une autre vision de l’avenir tel qu’il nous est présenté par les sionistes. Une belle réalisation qui donne un bel espoir à la résistance antisioniste internationale !!
Certes une vision “merveilleuse” dans laquelle la guerre électronique n’existe pas et où les défenses anti-aériennes persanes sont super-opérationnelles !
Mais à lire les noms de ceux qui ont doublé le film en français, on peut légitimement se demander s’il ne s’agit pas en définitive d’un film de propagande issu de l’autre bord !?
Des ingénieurs atomistes tués dans une banlieue de Damas
La Voix de la Russie 9 novembre
http://french.ruvr.ru/news/2014_11_09/Des-ingenieurs-atomistes-tues-dans-une-banlieue-de-Damas-4001/
Cinq ingénieurs atomistes sont morts à la suite d’un “pilonnage”, réalisé contre leur bus par des inconnus armés dans une banlieue de Damas. Cela a été rapporté par la police locale.
Actuellement, l’identité de deux personnes péries a été établie. D’autres détails de l’incident ne sont pas divulgués.
Selon AFP, les ingénieurs ont travaillé dans le centre de recherche, situé dans la banlieue de Berzé, au nord de Damas.