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23 avril 2024

Le petit journal de Chris


14 nov.2014
Chris

chers tous,

beaucoup de textes sur la Palestine, cette semaine, mais aussi quelques uns sur d’autres sujets, d’autres parties du globe.. à lire plus bas..

Mais tout d’abord l’annonce d’un DVD bien sympa – surtout pour ceux qui y étaient, mais ça fera plaisir à tout le monde de voir comment la Palestine est bien vivante.. jusqu’au fond de nos campagnes :

 

Pour fêter ses dix ans d’existence, Le Philistin a organise sur 3 jours en août 2013 une rencontre culturelle en Aveyron avec des Palestiniens.

Des musiciens, des producteurs d’artisanat, un cinéaste, photographe, un agent de voyage, tous Palestiniens ont fait le voyage:

de Naplouse, Tulkarem, Ramallah, de Khalil (Hébron), du Naqab (Neguev), de Haïfa, de Jérusalem, de Nasra (Nazareth), pour partager leur culture en terroir aveyronnais avec les amis venus les accueillir dans le village de Gages.

 


Stéphane Valentin, réalisateur et fidèle ami du Philistin était présent pour fixer les images de ce bel événement.

 

Il nous propose les meilleurs moments dans ce film de 40mn.

 

Le DVD sera prochainement disponible à la vente sur le site internet.

 

Vous pouvez également le dès maintenant le commander.

 

Son prix est de 10€ + 5€ (frais d’envoi)

 

Bande annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=MiVtWyztTH0

 

Articles presse :

http://www.ladepeche.fr/article/2013/08/17/1690992-palestine-en-campagne-encore-deux-jours-de-decouvertes.html

 

http://www.centrepresseaveyron.fr/2013/08/13/la-culture-palestinienne-a-l-honneur-a-gages,920328.php

 

 

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Palestine – 8 novembre 2014

Il est temps de combattre les crimes de l’occupation

Par FPLP

http://www.ism-france.org/analyses/Il-est-temps-de-combattre-les-crimes-de-l-occupation-article-19267

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine demande instamment à tous les amis de la Palestine et aux forces progressistes orientées sur la justice et révolutionnaires dans le monde de mobiliser le plus largement possible les actions de solidarité avec le peuple palestinien à Jérusalem, qui est attaqué et assiégé, faisant face quotidiennement au génocide culturel, au nettoyage ethnique et aux crimes de guerre israéliens. Le Front exhorte également les communautés arabes et palestiniennes du monde entier à se mobiliser pour la défense de leurs sœurs et frères à Jérusalem et de l’ensemble du peuple palestinien.

 

La direction du Front a en particulier exhorté ses partisans, amis et alliés à condamner les agissements de l’occupation contre le peuple palestinien àJérusalem et à organiser des manifestations, des rassemblements, et des actions politiques et directes à tous les niveaux pour faire face aux politiques israéliennes racistes et les tentatives entreprises pour isoler le peuple palestinien de Jérusalem du reste de la Palestine.

Le Camarade Abu Ahmad Fuad, Secrétaire général adjoint du FPLP, a déclaré que « notre peuple ne sera pas éradiqué, ni dans la bande de Gaza, ni sur la Rive Occidentale, ni en Palestine occupée de 48, ni dans la diaspora, ni à Jérusalem, où un grand soulèvement populaire a commencé.»

Dans un communiqué, le Front a salué la résistance à Jérusalem et le martyr Ibrahim al-Akkari et il a appelé à « soutenir l’intifada populaire àJérusalem, en renforçant et élargissant l’insurrection dans les villes et les rues de Jérusalem, » soulignant l’importance de la participation de tous les Palestiniens, tous les Arabes et tous les mouvements populaires à ces actions.
***

Commentant l’escalade à Jérusalem, le camarade Khaled Barakat, écrivain palestinien, a déclaré que « Israël commet des crimes de guerre et tente d’instaurer le génocide culturel et social de notre peuple à Jérusalem. La dernière intensification contre notre peuple palestinien à Jérusalemcomprend des arrestations massives, la démolition de maisons, la confiscation de terres, la construction de colonies, les annonces de nouvelles colonies, la fermeture de la mosquée Al-Aqsa, les attaques contre des lieux saints, les tentatives de partager le Haram al-Charif, l’intensification des attaques contre les jeunes et les étudiants, la multiplication de la présence des militaires dans la région, l’installation de centaines de nouvelles caméras dans les rues de Jérusalem pour surveiller les Palestiniens, en particulier dans les quartiers arabes, l’augmentation de la confiscation des papiers d’identité à Jérusalem et la confiscation de milliers au cours des dernières années, et la création de nouvelles longues peines de prison pour «jets de pierres.« »

« Toutes ces actions de l’occupation montrent son échec à écraser le mouvement populaire qui a pris naissance à Jérusalem après le meurtre de Mohammed Abu Khudeir. Israël a mené une guerre massive contre notre peuple à Gaza, partiellement pour tenter de désamorcer et de réprimer une Intifada à Jérusalem, en Palestine occupée en 48 et en Cisjordanie , qui grandissait chaque jour. Même ses crimes massifs à Gaza ne peuvent pas supprimer le soulèvement du peuple. L’occupant peut retarder, mais il ne peut échapper à une intifada imminente, » a déclaré Barakat.

« Il faut des actions internationales pour soutenir le soulèvement àJérusalem, y compris des manifestations de masse dans les villes du monde contre les attaques racistes et les politiques à Jérusalem et des actions pour faire une pression sérieuse sur les Nations Unies, les institutions internationales et les gouvernements complices des puissances impérialistes et leurs outils. Il est essentiel de surveiller et d’exposer les crimes israéliens et de soutenir les mouvements et institutions populaires du peuple palestinien en Palestine et en particulier à Jérusalem, en organisant des délégations, en renforçant la solidarité et en intensifiant les campagnes pour le boycott et l’isolement de l’Etat d’occupation, en s’appuyant sur les immenses mobilisations qui ont eu lieu pour soutenir la Bande de Gaza et demander le boycott et l’isolement de l’occupant colonial raciste. » a déclaré Barakat.

« Nous devons être prêts, et nous devons nous organiser pour faire du 29 novembre, la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, une journée et une semaine d’action au niveau international en solidarité avec la lutte du peuple palestinien pour le retour et la libération et pour défendre Jérusalem et la Palestine. Et les semaines précédant le 29 novembre doivent également être des semaines de mobilisation et de soutien à notre peuple sur les lignes de front à Jérusalem. »

« Pendant les vingt dernières années, Israël s’est engagé dans un processus systématique conduisant à l’isolement de Jérusalem de laCisjordanie et du reste de la Palestine, » a déclaré Barakat.

« Les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza ne peuvent accéder à leur capitale. L’isolement de Jérusalem du reste de la population et de la terre palestiniennes par Israël est partie intégrante de la politique systématique raciste sioniste qui va à l’encontre de toutes les normes de droits de l’homme. C’est une tentative pour briser la constance des Palestiniens deJérusalem et de remodeler la ville grâce à l’importation des colons et des colonisateurs, pour tenter de supprimer le caractère palestinien et arabe de la ville. Les Palestiniens de Jérusalem sont sous état de siège, de tous les côtés, face au vol continu et systématique de leur droit à vivre dans leur ville et de leurs cartes d’identité de Jérusalem, à la fermeture et à la partition de leurs lieux saints sacrés, à l’afflux massif officiellement sanctionné des colonisateurs de l’occupation, à la fermeture de leurs quartiers et aux constantes attaques militaires, aux raids et aux arrestations. »

« La résistance se poursuivra à Jérusalem par tous les moyens, jusqu’à ce qu’elle soit libérée. Ceux qui sont en lutte aujourd’hui à Jérusalem et qui affrontent les occupants israéliens sont la nouvelle génération palestinienne qui naît après la grande trahison de l’accord d’Oslo. Cette génération n’a pas été dupe ni induite en erreur par la rhétorique de l’époque d’Oslo. Il faut noter que l’absence de l’Autorité Palestinienne dans la région de Jérusalemencourage en fait la croissance, la poursuite et la force de la résistance, » a déclaré Barakat.

En outre, il a noté, « il est important de dénoncer le discours sioniste qui cherche à promouvoir le conflit en Palestine et à Jérusalem comme un conflit religieux. Ce n’est pas un conflit religieux et ça n’a jamais été un conflit religieux. Ils essaient de présenter cela comme un conflit entre « Musulmans et Juifs ». Au lieu de cela, c’est un mouvement populaire sous l’occupation pour la liberté et de libération, faisant face à un occupant colonial raciste qui tente de saper et de détruire le caractère autochtone palestinien et arabe de la ville par tous les moyens. »

« La politique de l’occupation d’imposer des taxes élevées sur Jérusalempoussant les Palestiniens dans la pauvreté, la gentrification comme forme de déplacement et l’incitation des Palestiniens à vendre leurs maisons par le biais de subterfuge et la manipulation, tout cela fait partie d’une attaque organisée contre les Palestiniens de Jérusalem» a déclaré Barakat. «Jérusalem est une représentation de la lutte des Palestiniens depuis plus de 66 ans, depuis 100 ans, pour défendre leurs droits sur leurs terres. L’occupation tente de transformer les villes autour de Jérusalem, des centres de la résistance et de la lutte populaire comme Beit Hanina et Issawiya, en zones de concentration puisque leurs terres sont confisquées sous leurs yeux. Le Camp de Réfugiés de Shu’afat, où les réfugiés palestiniens ont lutté pour leur droit au retour pendant plus de 66 ans, est envahi et à maintes reprises attaqué, assiégé de toutes parts. Qu’attendent les occupants ? Bien sûr ils rencontreront la colère et la résistance du peuple ! »

« Ceci se passe en fait dans chaque ville et village palestiniens, de Haïfa au Naqab, à Gaza et à la Cisjordanie – l’occupant déplaçant les Palestiniens et confisquant leurs terres, la pratique constante et le caractère raciste dusionisme. L’occupant importe des colons de New York, de Toronto, de Paris et d’ailleurs pour remplacer les Palestiniens qui ont vécu dans leur ville pendant des siècles, qui sont le peuple autochtone de la terre, » a déclaré Barakat.

« Ceci se passe sous les yeux de la dite « communauté internationale », dans le silence de Ban Ki-Moon qui condamne la résistance de notre peuple à défendre ses vies et ses terres. Ceci se passe alors que la Ligue Arabe est occupée à être la marionnette et l’outil des impérialistes pour qu’ils ne prennent aucune mesure réelle pour protéger Jérusalem la sacrée. L’autorité palestinienne et les capitalistes palestiniens vendent le peuple deJérusalem. Abou Ala’ Qureia, responsable du « dossier Jérusalem« , est connu pour être l’un des orchestrateurs d’Oslo et c’est lui qui a vendu du ciment aux Israéliens, à son profit, pour la construction de leur mur de l’apartheid. Il est complice de l’isolement et des crimes contre les Palestiniens à Jérusalem, de la propagation sans vergogne du terme « Jérusalem-Est » qui divise la ville d’un point de vue rhétorique ; il ne soutient pas les luttes des habitants de Jérusalem ; il encourage les partenariats entre capitalistes palestiniens et israéliens, pendant que se propage le nettoyage ethnique de Jérusalem : il ne porte pas Jérusalem sur la scène internationale et rapporte de nouveaux accords avec les Israéliens pour séparer les prisonniers de Jérusalem des autres prisonniers palestiniens, » a déclaré Barakat.

Barakat a également averti que « la campagne pour défendre Jérusalem et la Palestine ne doit pas être limitée à ses demandes et ses mots d’ordre de lutte pour la défense de la mosquée Al-Aqsa, qui est attaquée, fermée et menacée par l’armée sioniste et les forces politiques et coloniales. Il ne s’agit pas seulement du lieu sacré d’Al-Aqsa, mais de l’ensemble de laPalestine et de sa capitale. Malheureusement, certaines forces, intentionnellement ou non, limitent le cadre à la seule Al-Aqsa, ce qui peut alimenter le discours sioniste prétendant que la lutte à Jérusalem est un conflit religieux. »

« Jérusalem est aujourd’hui sur la ligne de front de la résistance populaire, tout comme la Bande de Gaza se trouve à l’avant-garde de la résistance armée. Nous devons considérer Jérusalem comme une partie de l’ensemble de la Palestine et de toute la cause palestinienne. Jérusalem a été, est et sera toujours la capitale unifiée et éternelle de la Palestine. Cette ville a une place très spéciale dans les cœurs et les esprits de tous les Arabes et de toute la population de la région. Elle ne doit pas être sous l’occupation d’un régime colonial raciste, sioniste. Et cela s’applique également à chaque centimètre de la terre de Palestine, » a déclaré Barakat.

 

Source : PFLP

Traduction : André Comte

 

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Marwan Barghouti : il faut reconsidérer l’option de la résistance

Marwan Bar­ghouti a déclaré à l’occasion du dixième anni­ver­saire de la mort du diri­geant et fon­dateur le défunt Yasser Arafat :
« la fidélité à Yasser Arafat est la fidélité à Jéru­salem, à l’unité nationale et à la résistance. »

Ce jour coïncide avec le dixième anni­ver­saire de la mort du diri­geant fon­dateur, leader national et miracle de la révo­lution pales­ti­nienne contem­po­raine, le martyr Yasser Arafat, icône de la Palestine et symbole de l’identité nationale pales­ti­nienne, immortel dans le cœur des Pales­ti­niens, des Arabes et des hommes libres dans le monde, cet homme qui a choisi la voie de la douleur, la voie de la liberté, de la fierté, de l’honneur et de la dignité, la voie de la révo­lution et de la résistance.

Cet homme qui a inscrit la Palestine sur la carte du monde ne connaît pas le désespoir, tout au long de sa vie et jusqu’à son dernier souffle il est resté fidèle à l’idée de la vic­toire et la libé­ration de la patrie, fidèle à la liberté, au droit au retour et à l’indépendance, au droit sacré et éternel dans notre pays, la Palestine, ferme sur l’indépendance de la décision nationale pales­ti­nienne, attaché à son arabité et à son appar­te­nance avec son peuple, au peuple arabe et à la nation musulmane.

Il est tou­jours présent en pre­mière ligne dans toutes les batailles de la révo­lution, n’hésitant pas à prendre les déci­sions poli­tiques néces­saires, au bon moment, attaché à l’unité nationale pales­ti­nienne, et inter­lo­cuteur pour toutes les forces, groupes et fac­tions dans l’arène palestinienne.

Le peuple pales­tinien, dix ans après la mort du chef fon­dateur Yasser Arafat, vit dans la douleur et l’angoisse de son absence, car il a laissé un énorme vide pour lequel la question pales­ti­nienne paye un grand prix.

A cette occasion, et depuis ma cellule, et parmi les mil­liers de pri­son­niers pales­ti­niens dans les prisons de l’occupation israé­lienne je tiens à sou­ligner ce qui suit :

1. L’assassinat du pré­sident Yasser Arafat était une décision offi­cielle d’Israël et des États-​​Unis, après un siège mili­taire et poli­tique continu, afin de casser l’Intifada bénie d’Al-Aqsa, frapper la résis­tance et porter atteinte à l’unité du peuple pales­tinien, et il n’y avait pas besoin de com­mis­sions d’enquête ni d’attendre dix ans pour découvrir cette réalité.

2. Le peuple pales­tinien, au cours des dix années qui ont suivi l’assassinat de Yasser Arafat, jusqu à ce jour, et malgré toutes les ten­ta­tives et les pro­messes pour le forcer à aban­donner ses constantes natio­nales et ses droits légi­times, reste ferme et déterminé à par­venir à la liberté et à l’indépendance, mettant en échec toutes les ten­ta­tives l’obligeant à aban­donner toute forme de résistance.

La fermeté et la résis­tance héroïque de notre peuple dans la bande de Gaza ainsi que le sou­lè­vement de notre peuple à Al-​​Qods bien aimé sont des preuves sup­plé­men­taires de l’échec de ces tentatives.

3. Le respect de l’héritage de Yasser Arafat, de ses prin­cipes et de ses constantes pour les­quels lui et des dizaines de mil­liers de Pales­ti­niens sont morts, passe par la pour­suite du pro­cessus de récon­ci­liation nationale sur des bases justes, la réa­li­sation de l’unité nationale, le soutien au gou­ver­nement de récon­ci­liation nationale et le maintien de l’option de résis­tance sous toutes ses formes y compris la résis­tance armée comme l’ont fait Yasser Arafat, Abu Jihad, Ahmed Yassin, Shikaki, Abu Ali Mustafa, Karmi et Jabari, le fusil à la main.

4. Il passe aussi par la nécessité de recon­si­dérer de nouveau l’option de la résis­tance comme le chemin le plus court pour vaincre l’occupation et acquérir la liberté, le droit au retour et l’indépendance et le par­rainage officiel du mou­vement de boycott d’Israël par la direction palestinienne.

5. Revoir les fonc­tions et les tâches de l’autorité de sorte que la pre­mière et prin­cipale tâche sera le soutien à la résis­tance globale, ce qui exige l’arrêt immédiat de la coor­di­nation sécu­ri­taire qui encourage la pour­suite de l’occupation et qui est par­ti­cu­liè­rement dom­ma­geable pour les intérêts nationaux du peuple palestinien.

6. Prendre des mesures immé­diates et cou­ra­geuses pour aller au Conseil de sécurité des Nations unies et se joindre à toutes les ins­ti­tu­tions et orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales, en par­ti­culier la Cour pénale inter­na­tionale et arrêter de parier sur le mirage des négociations.

7. Salu­ta­tions, respect et admi­ration pour le sou­lè­vement popu­laire à Jéru­salem avec appel au peuple pales­tinien pour le sou­tenir en Cis­jor­danie et dans la bande de Gaza à l’intérieur et dans la dia­spora ainsi que dans le monde arabe et musulman parce que la bataille d’Al-Aqsa et des lieux saints de l’islam et du chris­tia­nisme est la bataille de la Palestine, la bataille pour la liberté, le droit au retour et l’indépendance et je demande à cette occasion que le dis­po­sitif de l’Autorité et les ser­vices de sécurité pales­ti­niens servent à pro­téger et à sou­tenir les mani­fes­ta­tions et ras­sem­ble­ments soli­daires au sou­lè­vement de notre peuple à Jérusalem.

8. Invi­tation à toutes les forces poli­tiques, sociales, éco­no­miques et cultu­relles et les ins­ti­tu­tions à orga­niser une confé­rence nationale et établir un dia­logue stra­té­gique afin de déve­lopper une vision et une stra­tégie pales­ti­nienne unifiée avec la par­ti­ci­pation de tous pour des élec­tions légis­la­tives et pré­si­den­tielles et la com­po­sition du Conseil national pales­tinien, après la fin de la légi­timité juri­dique de ces orga­nismes depuis de longues années et pour le renou­vel­lement du système poli­tique palestinien.

9. Condam­nation du crime qui a visé les diri­geants du mou­vement Fatah dans la bande de Gaza et appel aux forces de sécurité pour traquer les auteurs et les juger et pour per­mettre au gou­ver­nement d’unité nationale d’exercer ses fonc­tions dans la bande de Gaza et inviter les masses de notre peuple à une plus large par­ti­ci­pation à la com­mé­mo­ration du dixième anni­ver­saire de la mort de Yasser Arafat dans toutes les régions du pays.

A cette occasion, je renou­velle la pro­messe de pour­suivre la voie de Yasser Arafat, la voie de la lutte nationale et la résis­tance à l’occupation et de porter son rêve de libérer la patrie, de libérer Al-​​Qods notre joyau et fleur des villes, notre capitale éternelle.

Marwan Barghouti Prison de Hadarim

Cellule n ° 28

Traduit pour l’AFPS par Moncef Chahed

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La résistance des femmes palestiniennes à la mosquée Al-Aqsa

mardi 11 novembre 2014 – 21h:04

Daoud Kuttab – Al-Monitor

http://www.info-palestine.net/spip.php?article15040

 

 

Alors que la protestation à l’est de Jérusalem était déclenchée par la mort d’un jeune Palestinien de Shuafat brûlé vif le 2 juillet, Mohammed Abu Khdeir, l’épicentre émotionnel palestinien est et continue d’être le complexe de la mosquée d’Al-Aqsa. Les tentatives quotidiennes des extrémistes juifs israéliens de pénétrer dans ce lieu saint pour les musulmans afin d’y imposer la présence juive, provoquent la colère, voire la rage.

Dans leurs efforts de réprimer la protestation palestinienne en répondant aux demandes des extrémistes pour renforcer la main mise sur la mosquée, les soldats et les renseignements israéliens se sont retrouvés confrontés à une résistance tenace et grandissante.

Cette résistance est principalement composée de femmes d’un certain âge, de mères de famille et de nombreuses grand-mères qui ont pris à leur charge la protection de la mosquée contre les pratiquants juifs par leur simple présence physique sur les lieux. Ces femmes, auxquelles on se réfère communément par le nom de murabitat (traduisez « fermes » », « tenaces »), suivent des classes dans les cours de la mosquée et gardent un œil sur les extrémistes juifs qui tentent de s’adonner à la prière.

Ce statu quo permet aux juifs de pénétrer dans les cours de la même manière que pourraient le faire des touristes étrangers. Cela signifie qu’ils sont autorisés à visiter les lieux, modestement vêtus, seulement en-dehors des horaires de prière pour les musulmans. Il n’est pas permis aux fondamentalistes juifs de prier dans le complexe.

Les résistantes se sont organisées en trois cours : les cours de littérature pour celles qui doivent apprendre à lire et à écrire, les cours généralistes de niveau lycée et les cours avancés de niveau universitaire. Elles apprennent également le tajwid islamique, la version chantée des vers du Coran. Elles installent des chaises en plastique près de la porte de Mograbi, l’une des cibles de la surveillance de l’UNESCO.

Il s’agit de la seule porte de la mosquée à être entièrement contrôlée par les forces israéliennes d’occupation. Toutes les autres portes ont une garde partagée entre la police armée israélienne et des gardes islamiques non armés payés par le Ministère de la religion et des affaires islamiques jordanien.

Dès que des extrémistes juifs pénètrent dans l’enceinte de la mosquée, les femmes commencent à chanter des vers islamiques. Si les groupes juifs sont vus en train de tenter de prier, elles entonnent le refrain religieux Allahu Akbar(Dieu (Allah) est grand).

L’histoire de ces femmes résistantes a été relatée sur le vif au travers d’un documentaire réalisé par le producteur palestinien Sawsan Qaoud et diffusé sur la chaine des documentaires d’Al-Jazeera. Ces femmes sont devenues si efficaces dans leur résistance au partage de la mosquée entre les Palestiniens et les juifs israéliens que les Israéliens ont procédé à plusieurs arrestations parmi elles et ont même fait usage des lois d’urgence pour les situations draconiennes pour les empêcher d’occuper le complexe.

Zinat Jallad, l’une des grand-mères murabitat, a confié à Al-Monitor les humiliations et les pressions quotidiennes qu’elles endurent. « Pendant 10 mois, on m’a empêchée de rentrer dans la mosquée pour prier sans même qu’on ne me notifie de quoi que ce soit par écrit ou que je puisse m‘en référer à un juge ». Le documentaire, appelé « Les Femmes d’Al-Aqsa », montre de nombreux cas où ces femmes se voient confisquer leur carte d’identité – par la police israélienne qui en saisit les informations dans une tablette tactile – avant de se voir refuser l’accès au lieu qui leur est sacré.

Dans l’une des scènes, Muntaha abu Sneneh, l’une des enseignantes et têtes de file du groupe, était en pleurs après qu’on lui ait refusé l’accès à la mosquée un vendredi alors que d’autres avaient le droit d’entrer.

Haneen Zoubi, membre palestinienne de la Knesset israélienne, a protesté contre le harcèlement que subissent ces femmes et le fait qu’on leur refuse leur droit de pratiquer leur religion dans leur mosquée. Dans sa lettre au Ministère de l’intérieur israélien, elle qualifie ce harcèlement « d’acte dangereux » devant cesser.

Jallad déclare que ces interdictions illlégales ont continué pendant 10 mois, mais auraient cessé, pense-t-elle, lorsque le chef de la police israélienne en charge du secteur de la mosquée a été remplacé. De nouvelles méthodes de contrôle ont cependant été mises en place.

« Dès que les jours saints pour les juifs approchent ou qu’on s’attend à ce que des groupes juifs entrent, ils interdisent parfois l’accès à toutes les femmes ou confisquent nos cartes d’identité aux portes », affirme Jallad. Les cartes d’identité sont restituées plus tard, mais parfois, les femmes doivent se rendre au poste de police pour les réclamer. La confiscation des cartes d’identité a un effet fort sur la véhémence des femmes, mais les murabitat tiennent toujours bon, dit-elle.

Lors d’un entretien téléphonique avec Al-Monitor, Jallad a déclaré que les murabitat et certains jeunes sont parvenus à deux reprises au cours de la dernière semaine, à empêcher des extrémistes juifs de pénétrer et de prier dans le saint complexe de la mosquée.

Leurs réussites ont cependant eu leur prix, car les soldats israéliens ont arrêté nombre d’entre elles au cours de la semaine dernière. Jallad affirme que Samiha Shaheen, l’une des murabitat, a été arrêtée le 26 octobre.

Mais de nombreuses autres femmes palestiniennes, en dehors de celles endossant la responsabilité de défendre la mosquée, sont actives de plusieurs manières.

Sabreen Taha, une habitante du Vieux Jérusalem et âgée de 24 ans, a confié à Al-Monitor que la mosquée d’Al-Aqsa est un important symbole qui doit être défendu. Mais elle affirme que les problèmes à l’est de Jérusalem ne se limitent pas à la zone de la mosquée. « Je vais tenter de faire faire un tour aux gens curieux d’en savoir plus sur la situation, mais par des chemins alternatifs pour leur montrer ce dont Jérusalem souffre en profondeur », dit-elle.

Taha évoque les jeunes du proche quartier de Silwad à Jérusalem Est, qui ont fait usage de feux d’artifice la nuit pour protester contre les pratiques oppressives israéliennes et les colons juifs qui ont récemment pris possession de maisons dans leur quartier. Israël a annoncé, le 26 octobre, le déploiement de 1 000 policiers supplémentaires dans la ville afin de renforcer la répression des protestations palestiniennes.

Jallad évoque l’humiliation que subissent les femmes lorsqu’elles se voient confisquer leur carte d’identité et refuser l’entrée dans la mosquée. Cependant, elle insiste sur le fait que les autres femmes ne se découragent pas d’y pénétrer. « Pour moi, Al-Aqsa est encore plus importante que ma propre maison. Nous connaissons nos droits et nous les ferons respecter », déclare-t-elle.

« Nous voulons apprendre, enseigner et prier dans notre mosquée. Nous n’avons fait de mal à personne et ne faisons rien de mal non plus », a-t-elle ajouté.

 

Daoud Kuttab : journaliste palestinien né à Jérusalem, il a enseigné le journalisme à Princeton et dirige actuellement le Community Media Network, organisation dédiée au progrès du journalisme arabe indépendant . Il est producteur de documentaires et titulaire de nombreuses distinctions. Il est chroniqueur pour Palestine Pulse de Al-Monitor, The Jordan Times, The Jerusalem Post et The Daily Star (Liban).

Du même auteur :

Les multiples entraves aux voyages alimentent la frustration des Gazaouis – 4 novembre 2014
Un ramassis de mensonges a servi de prétexte à l’attaque sur Gaza – 7 août 2014
Blackout sur la grève de la faim des prisonniers palestiniens – 11 juin 2014
Marwan Barghouti se joint à la grève de la faim illimitée – 12 mai 2014
Rapport d’Amnesty International : un rappel opportun de la brutale occupation israélienne – 4 mars 2014
Un rapport dévoile la politique démographique d’Israël à Gaza – 30 janvier 2014
Goldstone : perceptions et réalité – 25 avril 2011
Juifs ou Israéliens ? – 30 octobre 2010
L’union ne suffit pas – 13 février 2007

 

27 octobre 2014 – Al-Monitor – Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.al-monitor.com/pulse/ori…
Traduction : Info-Palestine.eu – Alex C.

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Ce que les médias ne vous diront pas sur Jérusalem-Est

 

http://humeursdemarisse.blogspot.fr/2014/11/ce-que-les-medias-ne-vous-diront-pas.html

 

PSC via Agence Média Palestine   

 

 

Les Palestiniens de Jérusalem-Est subissent au quotidien la brutalité de l’occupation israélienne. Et pourtant, leurs souffrances sont ignorées par la plupart des médias occidentaux.

 

La semaine dernière, les journalistes occidentaux se sont intéressés à Jérusalem seulement parce qu’un colon israélien, Yehuda Glick, a été blessé par balle le 29 octobre près de la vieille ville.

Et pourtant, la violence contre les Palestiniens est un aspect constant de la vie à Jérusalem-Est, et nos médias n’en parlent pas. Les Palestiniens de Jérusalem-Est subissent leur expulsion de la ville, la démolition de leurs maisons, les restrictions de leur liberté de circulation, la surveillance, et la violence des colons et des soldats. Et ceci s’ajoute à la construction illégale de colonies sur leur terre.

C’est par des mesures comme celles là – toutes en violation des lois internationales – qu’Israël essaie de nettoyer ethniquement Jérusalem-Est de sa population palestinienne. Le but défini d’Israël est d’instituer et de maintenir la totalité de Jérusalem comme sa capitale.

Le 23 octobre, le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a fait une déclaration qui réitérait ceci en disant : « Jérusalem unifiée était et restera toujours la capitale d’Israël. » Il a exigé le renforcement de la souveraineté israélienne sur la totalité de Jérusalem avec le déploiement de troupes supplémentaires.

 

Vous trouverez ci-dessous un petit guide sur ce à quoi ressemble la vie des Palestiniens de Jérusalem-Est, dont le but est de combler les lacunes des reportages dans les médias

 

Historique

 

Avant 1947, la totalité de Jérusalem était palestinienne. Après la partition de la Palestine par les Nations Unies cette même année, l’ONU a qualifié Jérusalem de zone internationale. Israël a envahi Jérusalem Ouest et a établi une frontière de facto connue sous le nom de Ligne Verte, chassant des dizaines de milliers de Palestiniens de cette partie de la ville. En 1967, Israël a occupé puis annexé Jérusalem Est. L’occupation et l’annexion de Jérusalem Est sont illégales selon la législation internationale.

 

Cartes de résidents

 

Israël a annexé Jérusalem Est et déclare qu’elle fait partie d’Israël. Et pourtant, alors qu’ils paient des impôts à Israël, les Palestiniens qui vivent à Jérusalem Est n’ont pas la citoyenneté israélienne. Ils doivent faire la demande d’une carte de résident, demande qui doit être fréquemment renouvelée.

Pour obtenir le renouvellement de cette carte, les Palestiniens doivent prouver aux autorités israéliennes que Jérusalem Est est leur « lieu de vie ». Dans ce but, ils doivent fournir quantité de documents, dont l’assurance santé et des factures remontant à plusieurs années, que beaucoup de Palestiniens n’ont pas.

En conséquence, beaucoup de Palestiniens qui n’avaient jamais vécu ailleurs qu’à Jérusalem Est ont perdu leur carte de résident. Et une fois expulsés, ils n’ont plus le droit de revenir.

Ceux qui ont vécu ailleurs pendant plus de sept ans verront aussi la révocation de leur résidence et n’auront plus le droit de revenir.

Le droit de cité et l’enregistrement dans la législation d’Israël interdisent aux Palestiniens de Cisjordanie, de Gaza et d’autres pays définis d’entrer à Jérusalem pour un regroupement familial. Ceci a fait que des époux ont été séparés l’un de l’autre et des enfants de leurs parent. Depuis 2005, soit deux ans après le vote de la loi, plus de 125.000 demandes de regroupement n’ont pu aboutir.

Les Palestiniens qui vivent à Jérusalem Est et qui ont un enfant doivent demander au Ministère de l’Intérieur une carte de résident pour leur enfant. Israël accorde à l’enfant une carte temporaire valable deux ans seulement et qui doit être régulièrement renouvelée. Il y a actuellement environ 10.000 enfants palestiniens qui vivent sans autorisation à Jérusalem Est et qui n’ont par conséquent pas accès aux services dont l’éducation et la santé.

Depuis 1967, Israël a retiré la carte de résident à plus de 14.000 Palestiniens de Jérusalem Est. 11.000 cartes ont été retirées entre 1995 et 2013.

 

Démolition de maisons

 

Le 4 novembre, les forces israéliennes ont mené un raid sur Silwan, faubourg de Jérusalem Est, et ont démoli les maisons de deux familles, déclarant que ces maisons n’avaient pas de permis de construire valable.

Les familles palestiniennes vivent dans la peur constante de voir leurs maisons détruites. Israël a démoli plus de 27.000 maisons palestiniennes à Jérusalem Est, en Cisjordanie et à Gaza depuis l’occupation de ces territoires en 1967. Des dizaines de milliers d’autres maisons sont menacées par des ordres de démolition en attente.

À Silwan, les maisons palestiniennes sont détruites pour faire place à un centre touristique et un parc national israéliens. Ne serait-ce qu’à Silwan, plus de 1.000 Palestiniens s’attendent à la perte de leur maison.

C’est presque impossible pour les Palestiniens d’obtenir un permis de construire des autorités israéliennes. Presque toutes les demandes, dont l’enregistrement coûte 5.000 £, sont refusées.

Mais les familles palestiniennes, pour lesquelles aucune nouvelle maison n’a été construite depuis des décennies à Jérusalem Est, ont besoin d’agrandir leur espace vital. De désespoir, ils l’agrandissent sans avoir reçu l’autorisation et doivent alors vivre dans l’espoir que leur maison ne sera pas détruite.

L’ordre de démolition, s’ils le reçoivent, est assorti d’une amende. La police et l’armée israéliennes escortent les bulldozers, et les familles ont 15 minutes pour sortir de chez elles avec le plus possible de leurs biens. Ils doivent payer le coût de la démolition, qui peut atteindre des millions de livres. Ceux qui ne peuvent pas payer risquent la prison. Avec 70 % des Palestiniens de Jérusalem Est vivant sous le seuil de pauvreté, certains sont obligés de détruire eux mêmes leur maison.

Les démolitions de maisons induisent pour ces familles éclatées des maladies et des traumatismes psychologiques, surtout chez les enfants. Des organisations d’assistance fournissent à ces familles, qui ont perdu leur logement, des tentes pour une installation temporaire, et les conditions de vie sont rudes.

Les Palestiniens des faubourgs de Jérusalem-Est, tels Silwan et Sheikh Jarrah, manifestent pacifiquement toutes les semaines contre les menaces sur leurs communautés, mais ces manifestations non-violentes sont presque toujours ignorées dans les reportages des médias occidentaux.

 

Construction de colonies

 

Alors que les autorités israéliennes refusent aux Palestiniens l’autorisation pour les projets d’extension de leurs logements, tous les gouvernements israéliens depuis 1967 se sont engagés dans la construction illégale de colonies à Jérusalem Est.

Le 27 octobre, Netanyahu a annoncé que 1.000 nouveaux logements de colons seraient construits dans le ville occupée.

Environ 350.000 colons israéliens vivent dans des colonies illégales à Jérusalem-Est. Les Palestiniens ont l’interdiction de vivre dans ces colonies qui ont été construites sur la terre où existaient autrefois leurs quartiers.

La construction stratégique de ces colonies a fait que Jérusalem-Est est physiquement coupée du reste de la Cisjordanie.

 

Violence

 

Les Palestiniens qui vivent à Jérusalem Est subissent une violence féroce et suffocante de la part de la police et des colons israéliens.

La violence des colons, qui comporte des attaques sur les biens ainsi que sur les gens, reste généralement impunie.

Or le plus souvent, elle est surveillée par la police et des militaires israéliens.

Les activités illégales des colons prennent de nombreuses formes. Le 30 septembre par exemple, des colons ont investi sept maisons palestiniennes à Jérusalem Est pendant la nuit, chassant les familles qui y vivaient. Les colons étaient accompagnés par des agents de police.

Cet été, et ce n’était pas la première fois, des bandes de lyncheurs de droite ont envahi les rues de Jérusalem. Quelques victimes palestiniennes ont été battues jusqu’à l’évanouissement, alors que la police israélienne mettait beaucoup de temps à réagir ou bien ignorait carrément les agressions.

Au cours de leur vie quotidienne, les Palestiniens de Jérusalem Est subissent le harcèlement et la violence de la police et de l’armée, y compris aux checkpoints pour franchir le Mur d’Apartheid.

Arrestations et détentions sans chef d’accusation sont habituelles et, durant les quatre derniers mois, Israël a intensifié sa campagne d’arrestations massives contre les Palestiniens de Jérusalem-Est. Depuis juillet, la police israélienne a arrêté plus de 900 Palestiniens, dont des enfants, à Jérusalem-Est.

L’utilisation de gaz lacrymogènes, d’eau puante (à l’odeur de chair pourrie), de drones et d’hélicoptères à basse altitude contre les Palestiniens de Jérusalem-Est n’a cessé d’augmenter ces derniers mois.

Cette semaine, on a décrit la situation affrontée par les Palestiniens de Jérusalem-Est comme « une lutte pour la survie ».

 

Al Aqsa

 

Le 4 novembre, le Ministre israélien du Logement, Uri Ariel, qui est un colon, a dit sur une station de radio israélienne qu’il espérait voir construire un temple juif à la place de la Mosquée Al Aqsa.

Il n’est pas le seul.

Moshe Feiglin, député du Likoud et également colon, a plusieurs fois appelé à la destruction de la mosquée Al Aqsa et à la construction d’un « Troisième Temple » à sa place. Feiglin pénètre tous les mois dans le complexe d’Al Aqsa, accompagné d’autres colons et de la police armée qui retient les Palestiniens au dehors et les empêche de prier.

Beaucoup de ces colons sont nés aux Etats-Unis et appellent ouvertement à une extrême violence contre les Palestiniens, y compris en tuant par balles des enfants palestiniens.

Yehuda Glick, le rabbin extrémiste sur qui on a tiré plus tôt ce mois-ci, appartient aussi à un groupe qui plaide pour la destruction de la mosquée et son remplacement par un « Troisième Temple ».

Glick et ses disciples prennent régulièrement d’assaut le site de la mosquée et se baladent sur son esplanade, souvent sous la protection de la police armée. Rien qu’en 2014, Glick et son groupe de colons sont entrés sur le site en janvier, en février, deux fois en juin, en juillet et en août. Les Palestiniens qui essaient d’arrêter ces intrusions risquent l’arrestation.

Les provocations et la violence israéliennes en relation avec Al Aqsa, et les restrictions pour les Palestiniens qui viennent y prier, sont trop fréquentes et, par conséquent, trop nombreuses pour les détailler ici, mais vous pouvez les trouver ici.

Voici les incidents pour octobre seulement : des soldats et des colons israéliens ont envahi l’espace de la mosquée, agressant et blessant des fidèles, alors que les soldats lançaient des bombes de gaz (le 9 oct.) ; des centaines de policiers israéliens se sont rués sur le site en lançant des grenades assourdissantes, des gaz lacrymogènes et des balles d’acier enrobé de caoutchouc (le 13 oct.) ; l’armée israélienne a envahi la mosquée, lançant des gaz lacrymogènes et enfermant les Palestiniens désarmés à l’intérieur. Cette vidéo montre l’attaque (le 14 oct.).

Et, le 5 novembre, 300 soldats israéliens ont surgi à l’intérieur de la mosquée, alors que les Palestiniens priaient. Ils étaient suivis par des centaines de colons israéliens qui envahirent le site.

Ce ne sont pas des incidents isolés, mais simplement des exemples récents des provocations et de la violence subies par les Palestiniens en relation avec Al Aqsa, et qui ne sont pas relatés dans les médias ici. Les journalistes passent ces agressions sous silence, non seulement au moment où ils se passent, mais aussi lorsqu’il relatent les tirs sur Glick, privant leurs récits de leur contexte et de leur historique.

 

Combiné à leur incapacité à fournir de l’information sur le train-train quotidien de l’occupation subi par les Palestiniens de Jérusalem-Est et sur les essais d’Israël pour les chasser de la ville, on ne peut qualifier leurs reportages que de fondamentalement trompeurs.

Traduction : J. Ch. pour l’Agence Média Palestine

Source : PSC (http://www.palestinecampaign.org/me…)

 

Protection Palestine

 

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5 novembre 2014

Au-delà des apparences, la Palestine balaiera l’entité sioniste !

Par Daniel Vanhove

Sinistre date anniversaire que ce 2 novembre, où fut signée en 1917 la Déclaration Balfour par laquelle les autorités anglaises rendaient officiel leur soutien pour l’établissement d’un foyer juif en Palestine. Date que certains considèrent comme le premier acte ayant permis la création de l’Etat israélien dont tout le monde peut constater : 1/ les dérives politiques, militaires et morales croissantes dans son abjecte occupation coloniale qui se poursuit à l’encontre de toutes les Résolution du Droit international ; 2/ le régime d’apartheid qu’essuie de plein fouet la population arabe du pays.

http://www.ism-france.org/analyses/Au-dela-des-apparences-la-Palestine-balaiera-l-entite-sioniste–article-19260

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http://www.ism-france.org/analyses/Les-guerres-de-Gaza-article-19276

 

Les guerres de Gaza

Par Comité Action Palestine

Article publié sur le site du CAP le 5 novembre 2014.

La dernière bataille de Gaza de l’été 2014 s’inscrit dans la logique des guerres que l’Etat sioniste déclare de manière régulière au peuple palestinien et à sa résistance. Que ce soit la guerre de 2008-2009, celle de 2012 ou celle de l’été 2014, ce fut un échec pour l’Etat sioniste et des victoires toujours plus nettes pour la résistance palestinienne. Il s’agit donc de comprendre pourquoi le régime israélien maintient cette logique d’agressions récurrentes sachant que chaque nouvelle guerre démontre et aggrave ses faiblesses, d’appréhender les facteurs du renforcement de la résistance palestinienne et enfin d’analyser les conséquences politiques de ces guerres pour le peuple palestinien.

1 – La logique guerrière de l’Etat sioniste et ses contradictions

Depuis la libération de Gaza en 2005, le pouvoir israélien mène avec une périodicité de deux ou trois ans des guerres d’agression à l’encontre desGazaouis. La première attaque remonte à 2007 et s’est faite indirectement par l’intermédiaire de la frange collaboratrice du Fatah qui a tenté un coup d’Etat contre le Hamas. Ce plan fomenté par Israël et les Etats-Unis fut un fiasco à l’épreuve du terrain. Puis 3 autres agressions ont suivi, en 2009, en 2012 et en 2014, cette fois-ci engageant directement l’armée sioniste. Si à chaque fois, le bilan humain et les destructions matérielles furent très lourds pour les Palestiniens, il apparait aussi clairement que ces différentes agressions ont constitué des défaites pour Israël. En 2009 et 2012, les opérations terrestres furent stoppées rapidement et avec succès par les combattants palestiniens et Israël n’a atteint aucun de ses objectifs militaires et stratégiques, en particulier le démantèlement de l’organisation de la résistance. En 2014, l’échec de l’entité sioniste est plus probant encore, car non seulement l’offensive terrestre s’est apparentée à une débandade mais aussi parce que l’entité coloniale a été acculée à réclamer, à mendier un arrêt des hostilités et à faire des concessions de taille, au moins formellement, à savoir la levée du blocus.

Il est possible d’identifier deux raisons qui poussent le colonisateur israélien dans cette logique guerrière et autodestructrice car in fine chaque nouvelle bataille vient approfondir les failles du l’Etat colonial et aggrave son affaiblissement. La première raison est d’ordre structurel, c’est-à-dire que dans une guerre asymétrique, comme l’a montré Clausewitz, le temps joue pour la défense, en l’occurrence la résistance palestinienne ici. Ne pas agir pour Israël, c’est laisser les Palestiniens mieux s’organiser et mieux s’armer, c’est-à-dire devenir de plus en plus forts. D’où la nécessité d’intervenir militairement pour tenter d’empêcher ce processus même si les coûts d’une intervention sont très élevés. La seconde raison, plus conjoncturelle, et qui a aussi déterminé le calendrier de l’offensive sioniste, est le rapprochement de la résistance palestinienne avec les éléments de l’axe de résistance, en particulier l’Iran. C’est pourquoi, dans chaque guerre, l’Etat-Major sionistetente d’éliminer les leaders de la frange militaire pro-iranienne de la résistance.

2 – Renforcement et maturation de la résistance palestinienne

Par une sorte de principe des vases communicants, le temps et les guerres affaiblissent les sionistes et renforcent parallèlement la résistance palestinienne. La guerre de l’été 2014 a objectivé les éléments de cette puissance acquise souterrainement par la résistance. Parmi ces éléments, il est possible de relever quelques points saillants : la coordination des diverses organisations palestiniennes au niveau militaire, politique et diplomatique ; la constitution d’un armement plus puissant, plus sophistiqué, capable de déstabiliser l’ensemble de la Palestine occupée ; l’amélioration des techniques de guérilla et l’importance des pertes militaires infligées à l’ennemi ; la résilience des Palestiniens de Gaza et leur capacité à mener des guerres plus longues pour faire plier l’ennemi.

Lire la suite de l’analyse sur le site du Comité Action Palestine

Source : Comité Action Palestine

 

 

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12 novembre 2014

Entretien avec Ahmad Yousef, conseiller politique controversé du Hamas : « l’Iran est un Etat d’une importance vitale, avec des capacités militaires et une influence qui renforcent la nation musulmane et préservent sa place parmi les nations »

Par Ahmad Yousef

Le Hamas n’est pas actuellement dans son âge d’or, mais il n’est pas non plus dans la pire situation qui soit. Le « jeu des axes », la Bande de Gaza étiquetée comme « menace nationale » par l’Egypte et des divergences croissantes avec le Fatah soulèvent des questions auxquelles Ahmad Yousef, conseiller de l’ancien Premier ministre à Gaza Ismail Haniyeh, va essayer de répondre.
Yousef est un des dirigeants du Hamas et l’un de ses plus éminents penseurs à Gaza. Il a fait ses études supérieures aux Etats-Unis et est rapidement devenu membre du Conseil de la Shura du Hamas mais ses positions ont parfois suscité la controverse. Il est considéré comme l’un des dirigeants du Hamas les plus ouverts sur la scène politique.

 

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