Choix d’une stratégie à suivre suite au choc contre l’Algérie, en particulier depuis juin 2014.
1 novembre 2015
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Choix d’une stratégie à suivre suite au choc contre l’Algérie, en particulier depuis juin 2014.
Le monde entier sait que les cours pétroliers mondiaux ont perdu moyennement jusqu’à plus de 60% de leurs valeurs.
L’ancien choc de 1986, le premier, à déjà ébranlé les recettes financières. Le Pays s’en est remis avec beaucoup de chances et assez rapidement quand même, nous nous sommes remis sur pied.
Il faut se rendre compte que des plans déstabilisateurs sont concoctés par des “ogres” financiers et mondiaux qui se rendent à leur bureau chaque matin comme nous tous. Ne rêvons pas, si l’on continue à faire la sieste chaque jour, nous risquons d’être brisés totalement et “recolonisés” rapidement. Aussi, il nous incombe de procéder à une analyse minutieuse, guerrière et courageuse, pour déboucher sur une victoire contre cette crise à l’instar de notre fierté nationale pour avoir recouvré notre identité nationale et révolutionnaire. En fait, nous faisons face à un défit qui mérite d’être vécu. Nous voulons une économie bienfaitrice, reconnue, compétitive et porteuse d’espoir de nos jeunes génération qui ne demandent qu’à prendre part au défi. En un mot, l’ancien système “État providence » doit subir des réformes générales et saines en profondeur pour réapprendre le travail rémunérateur à notre population. Combien de fois avons nous entendu “moi on ne m’a rien donné“ ? Tournons la page, c’est fini. *
Il faut décider de créer des Centre de Formation Professionnel pour résorber la multitude de jeunes désœuvrés, un nouveau Ministère de l’enseignement Professionnels, tels que Lycée, Collège Technique pour nos voitures nationales, électriciens, soudeurs, bouchers, pâtissiers-boulanger etc… dont la duré sera de neuf mois, au départ, accompagnée, bien sûr, d’une rémunération financière.
Depuis 1980, beaucoup de lobbyistes très actifs et dominant existent.
Ce plan d’action national appelle la création du Plan d’Austérité Nationale qu’il faut sortir.
Le message du projet de la Loi de Finance (L.F.) 2015 est déjà sorti mais nous conseillons fortement à la rente transitoire et prévoir :
– Une baisse de 10% maximum pour les dépenses totales
– Une baisse de 3% pour les dépenses de fonctionnement
– Une baisse de 15 % pour les dépenses d’équipement.
Autre chose, prenons compte de l’inflation réelle en supposant une inflation pas plus de 5% en 2016 (point qu’il faut respecter) nous estimons une baisse de 15%des dépenses, soit nettement plus que 1986 (-10,3%).
Si on ne fait pas attention aux dépenses d’équipement (qui peuvent atteindre les 20%) Ca placerait d’office l’année 2016 telle que 1986 (–29,3%), 1990 (-10.3%) et 1999 (-14.4%) mais nettement loin de 1996 (-57.9%).
Les responsables direct ne diront plus “Allah Ghaleb”, car nous donnons des statistiques réelles, connues et reconnues.
Aussi jeter l’argent par les fenêtres vis à vis du pays voisin frère (Tunisie) est strictement prohibé, afin de ne pas se faire insulter par leur ministre et président. Une grande rigueur financière doit s’installer pour pouvoir créer les projets d’enseignement technique dont nous venons de parler. Les conseillers ne sont pas les payeurs.
Nous concluons que le pays connait une situation financière mortelle.
Cette crise pétrolière, savamment élaborée, pesée, contrôlée, planifiée, nourrie, dirigée, fait enregistrer des conséquences drastiques pour notre économie : un déficit reconnu pour 2015 de 12.12% du PIB, une dépréciation du Dinars par rapport au Dollars : –25% depuis juin 2014, un effondrement des exportations : -39,7% (8 premiers mois de l’année), une balance commerciale négative –6.9% du PIB;
Pour 2015, une baisse significative des réserves de change, à savoir – 33 milliards de Dollars (Juin 2014 et 2015), une baisse du Fond de Régulation des recettes autours de –33.3% (Juin 2015 et juin 2015). Ou va-t-on comme ca ? Aucun pays existe avec un tel profile aussi peu reluisant.
Nous concluons comme conséquence catastrophique sur l’effondrement du prix du pétrole un déficit budgétaire affolant de 2212 milliards de Dinars en se basant sur la fiscalité pétrolière totale et pas celle calculée sur la base de 37$ le Baril comme le décident certains dirigeants pour rester officiellement à leurs postes.
Nous estimons que la situation en 2016 risque d’être aussi morose qu’en 2015 avec la récupération prévue de l’Iran et même de Libye. retenons que les perspectives de rééquilibrage du marché pétrolier par lui-même n’existe pas. Quad on parle du déséquilibre du marché pétrolier, il faut comprendre l’excèdent de l’effort par rapport à la demande, surtout s’il y a facteur géopolitique.
Les algériens en particulier, nos politiques, nos chefs de partis etc. doivent impérativement s’imprégner des jeux politiques pétroliers mondiaux (Syrie, migrants en Allemagne , etc…)
De l’autre coté, les opérations mondiales se tiennent particulièrement informes grâce à internet, y compris l’A.I.E. (Agence Internationale de l’Energie) qui contredit en Général les membres de l’OPEP menés par leur conseil de coopération du Golfe à leur tête : l’Arabie Séoudite. Intéressons-nous à leurs sources d’information, aux sociétés prestigieuses qui les informent pas à pas, on comprendra beaucoup de choses comparé au vide sidéral qui nos entoure.
L’Arabie s’oppose à la politique de parts de marchés imposée par eux alors que les autres membres veulent un rééquilibrage du marché car ils soufrent de la baisse des prix alors qu’ils sont en train d’apporter une sorte de caution de part leur nombre à l’avantage séoudien plus aussi les Erimats Arabes Unis. Ces derniers tentent de renouveler leur parc énergétique ( le renouvelable et le nucléaire) car ils veulent arriver à un politique de préparation à l’après pétrole. Notons que le Sultanat d’Oman s’oppose à l’Arabie Séoudite. Le Koweit s’oppose aux séoudiens du bout des lèvres car il ne peut faire autrement.. Tous les autres Pays ( Russie, Norvège, Mexique, Brésil, Vénézuella) sont opposés à la stratégie Séoudi-américaine car ils craignent leur effondrement de revenus d’exportation. La rente pétrolière et gazeuse est de rigueur.
Si ces pays quittaient l’ OPEP, l’Arabie Séoudite deviendra plus agressive en augmentant sa capacité de production qu’elle ne fait pas pour le moment. Face à ces problèmes stratégiques non contrôlable, que faire ? Il faut juguler l’excès de consommation d’Énergie contrairement à la décision d’un de nos récents Ministre du pétrole exilé aux USA. Il faut éviter l’explosion de consommer plus en limitant pendant une phase première de 5 ans l’exportation de voitures à 100 000 ou moins On doit créer un monopole d’Etat pour importer des climatiseurs économes certifiés, agrées.
Il faut créer des lignes maritimes pour le transport du lourd afin d’éviter des circulations excessives et des bouchons, sources de perte de temps et de fuel. Il fait lancer certaines lignes ferroviaires bien économiques et rentables. Il fait prévoir la création d’énergie solaire dans le nord et le sud afin d’économiser la production électrique classique. Bref, il faut inventer. (Innover)
Il faut garder comme impératif absolu et continu de ne jamais bloquer l’investissement public en cette phase difficile en gardant en tête la transformation de l’environnement économique avec modification profonde du système bancaire et financier très archaïque, ainsi que notre Code d’Investissement par une mise en place définitive de l’investissement privé et national. Nous avons besoin de tous.
Nous saurons importer avec une vision claire afin de moderniser et diversifier notre économie nationale. Réduisons également les dépenses publiques sans détruire la croissance. On importera des approvisionnements industriels et des biens d’équipements.
Nous avons eu les erreurs de 1987 avec la récession de 0.7% et un doublement du taux de chômage (pensez aux centres de formation professionnel).Un autre problème concerne la fiscalité ordinaire qui est quand même faible depuis 1990. Donc, pas de réduction des impôts. Ne pas baisser le TAP et l’IBS sur les services.
La TVA reste indexé sur le CA. La TPA doit être gardé au niveau de la LFC 2015.
Il faut créer un conseil d’experts avec une personnalité politique connue et ‘efficace” dont le but est de sortir les choix et d’être en contact avec les étrangers entreprenant afin de délimiter les décisions de mise en application politique.
Si l’Algérie recourt de nouveau à l’endettement extérieur (emprunt chinois), elle est en mesure de s’adapter à la nouvelle situation internationale caractérisée par l’effondrement du prix de pétrole et autres minéraux. Personne ne le sait, sauf que “l’Etat Providence” est absent. Par contre, l’Algérie doit s’insérer dans la division internationale de travail en se basant sur la force de la jeunesse de travail et une position géographique internationale avec un embryon de tissus industriel. Mais c’est insuffisant eu égard à la fainéantise de la jeunesse. Il faut jouer l’audace et l’intelligence pour permettre de nouveaux atouts de développements, d’autant plus qu’il y a urgence car le temps presse pour remplir les caisses. la population s’accroit au fur et à mesure et n’est pas prête de se sacrifier car le niveau de vie était confortable ces dernières années. Pourquoi cette ide n’est pas controversée.
La Loi des Finances CF 2016 se satisfait de quelques correctifs, hausse budgétaires et quelques produits. Prudemment, la Loi de Finance aurait du être bloquée pour transition bien huilée afin de déboucher sur une économie bien stable et productive, respectant un contenu social équilibré et pacifique. L’année prochaine sera plus équilibrée car corrigé à cause des évolutions du marché des hydrocarbures car l’Iran sera de retour sur le marché, peut-être même la Libye. Tenons compte de la dégradation du Dinars qui pèsera sur les couts de production des pays tels que la Malaisie, Turquie, Vietnam, Indonésie et autres, ont pris des actions correctives. Si non, l’économie algérienne sera prise en otage par la politique car il y règnera l’incompétence, l’esprit de rente, la volonté de garder les privilèges et avantages acquis et consolidés depuis 1962, tant en économie qu’en politique. L’Algérie ne cesse de payer le prix fort à illégitimité, à l’incompétence, à la distinction de son élite politique (voir nos ministres fouillés et bafoués à Orly-aéroport considéré comme triste évènements sans aucune explication redevable ou le repris sur soi-même comme politique de défense et de repli.
Aujourd’hui, il est de notre devoir de citoyen honnête pour aller droit au but pour évoquer un manque de compétence et de vision chez les pensants algériens.
Il y a un dysfonctionnement qui mine la réindustrialisassions du pays depuis des décennies. L’exemple aujourd’hui montre surtout l’incapacité des pouvoirs public algériens et du Ministre de l’Industrie et des Mines. Il ne suscite aucune vocation d’entrepreneurs ce que Issad Rebrab a su faire pour amasser beaucoup d’argent en empêchant ses collègues d’en faire autant, c’est vrai !
Nous concluons à travers cet exemple concret que l’Algérie connait un manque de managers dans le monde de l’entreprise mais surtout de politiciens dépourvus de compétences et de vision conquérante au lieu de subir la domination et les délectas d’investisseurs, ou de représentations patronales qui viennent à Alger que pour “capter tel ou tel marché” tel que Mr Arnaud Bernard, Groupe LVHM, porte parole des milieux d’affaire français.
Cette habitude à briser les ambitions industrielles, des intellectuels et universitaires nationaux qui ne rentrent pas dans le moule, laisse le pays “recolonisé” et subir les influences, les marchés et les crises de la conjoncture mondiale sans être en mesure de les anticiper, de les digérer et de les muer.