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27 avril 2024

Un rapport de l’ONU sur la collaboration entre les Israéliens et les islamistes en Syrie, ignor


Un rapport de l’ONU sur la collaboration entre les Israéliens et les islamistes en Syrie, ignor

nov 28 2015
 Un des éléments de la guerre en Syrie


Vous comprendrez pour qui roulent Fabius et quelques autres, au service de ceux qui rêvent de « remodeler » le Moyen-Orient et de reconstituer un Empire Ottoman à leur profit !
Qui permet de comprendre pourquoi Israël veut se débarrasser d’Assad

En décembre 2014, le journal israélien Jerusalem Post a rapporté

New UN report reveals collaboration between Israel and …
NEW YORK – The Syrian ambassador to the UN has long complained of a Zionist conspiracy working with the Syrian rebels to overthrow President Bashar Assad …


les conclusions d’un rapport largement ignoré, et politiquement explosif, qui détaille les observations de l’ONU concernant la collaboration de l’armée israélienne avec des combattants terroristes de l’EI. En poste depuis 1974 le long de la frontière du plateau du Golan entre la Syrie et Israël, la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement (la FNUOD) a révélé qu’Israël travaille sur le plateau du Golan en étroite collaboration avec les terroristes de l’opposition syrienne, dont le Front Al Nusra d’Al-Qaïda et l’EI, et « sont restés en contact étroit au cours des 18 derniers mois. » Le rapport a été soumis au Conseil de Sécurité des Nations unies. Aux USA et à l’Ouest, les grands médias ont enterré ces conclusions explosives. 

Les documents de l’ONU montrent que l’armée israéliennes a désormais depuis mai 2013 des contacts réguliers avec des membres du soi-disant État islamique. L’armée israélienne a déclaré que c’est seulement pour des soins médicaux aux civils, mais la tromperie a été éventée quand les observateurs de la FNUOD ont identifié des contacts directs entre les forces de Tsahal et des activistes de l’EI, des soins médicaux aux combattants de l’EI étant aussi inclus. Les observations ont même concerné le transfert de deux caisses au contenu indéterminé de l’armée israélienne aux forces de l’EI. En outre, le rapport de l’ONU a identifié ce que les Syriens qualifient de « point de passage des forces entre Israël et l’EI », un sujet d’inquiétude pour la FNUOD, dont a été saisi le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

La FNUOD a été créée en mai 1974 par la Résolution n° 350 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à la suite des tensions de la Guerre du Kippour d’octobre 1973 entre la Syrie et Israël. Elle a établi entre Israël et le plateau syrien du Golan, une zone tampon administrée et policée par la FNUOD à la place des autorités syriennes. Aucune force militaire autre que la FNUOD n’est autorisée à l’intérieur. Aujourd’hui, elle compte 1200 observateurs.

Depuis 2013 et l’escalade des attaques israéliennes sur les hauteurs syriennes du Golan, au prétexte de poursuivre des « terroristes du Hezbollah », pour la première fois depuis 1974, la FNUOD a elle-même fait l’objet de grandes attaques terroristes de l’EI ou du Front Al Nusra d’Al-Qaïda, d’enlèvements, de meurtres, de vol d’armes, munitions, véhicules et autres possessions de l’ONU, et de pillage et destruction des installations. Quelqu’un ne veut évidemment pas que la FNUOD reste à faire la police sur le plateau du Golan.

Israël et le pétrole des hauteurs du Golan

Lors de sa rencontre du 9 novembre avec le président Barack Obama à la Maison Blanche, le premier ministre israélien Netanyahu lui a demandé de reconsidérer le fait que, depuis la guerre des Six-Jours de 1967 entre Israël et les pays arabes, Israël occupe illégalement une partie importante du plateau du Golan. Netanyahu a demandé apparemment sans succès à Obama de soutenir officiellement l’annexion du Golan occupé illégalement par Israël, au prétexte que l’absence de gouvernement syrien en état de marche « permet de repenser différemment » le futur statut de cette région importante stratégiquement.

Netanyahu n’a bien sûr pas abordé de façon honnête le pourquoi de l’absence de gouvernement syrien en état de marche, dont sont responsables l’armée israélienne et d’autres forces par leur soutien à l’EI et au Front Al Nusra d’Al-Qaïda.

En 2013, quand la FNUOD a commencé à fournir des preuves de contacts croissants entre l’armée israélienne, l’EI et Al-Qaïda le long du plateau du Golan, une compagnie pétrolière peu connue de Newark dans le New Jersey, Genie Energy, et une filiale israélienne, Afek Oil & Gas, ont commencé à emménager sur le plateau du Golan avec la permission du régime Netanyahu pour rechercher du pétrole. Cette même année, des ingénieurs militaires israéliens ont remis en état la clôture frontalière de quarante-cinq miles avec la Syrie, la remplaçant par une barricade d’acier avec des barbelés, des détecteurs de contact et de mouvement, des caméras infrarouges et des radars au sol, la rendant équivalente au mur construit par Israël en Cisjordanie.

Chose assez intéressante, le 8 octobre, Yuval Bartov, géologue en chef de Afek Oil & Gas, filiale israélienne de Genie Energy, a déclaré sur le Canal 2 de la télévision israélienne que son entreprise a découvert un gisement pétrolier de première importance sur le plateau du Golan : « Nous avons découvert une strate pétrolifère de 350 mètres d’épaisseur dans les hauteurs au sud du Golan. En moyenne, dans le monde entier, les strates font 20 à 30 mètres d’épaisseur, celle-ci est 10 fois plus grande. Nous parlons donc de quantités importantes. » Comme je l’ai mentionné dans un article précédent, le Conseil consultatif international de Genie Energy comporte des noms célèbres, comme Dick Cheney, ancien patron de la CIA, l’infâme néocon James Woolsey, Jacob Lord Rothschild et d’autres NEO,   F. William Engdahl

  1. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier. Titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton et auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique, il écrit exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook ».
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