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25 avril 2024

BOKO HARAM OU LES RAISONS DE LA COLÈRE


L’Envers des Cartes du 7 mars 2016

BOKO HARAM OU LES RAISONS DE LA COLÈRE

« On ne sait pas ce que c’est, mais il faut lever les épaules, quand on en parle »1.

La lutte contre le terrorisme relève, de la quadrature du cercle. Hier, Al-Qaïda en Afghanistan et aux Etats-Unis. Aujourd’hui, l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL ou son acronyme Daech) qui essaime au Moyen-Orient (Irak, Syrie, Yémen où il conteste AQPA); au Maghreb (où il marginalise AQMI ; en Afrique (Shebab en Somalie débordant au Kenya) ; en Asie (Pakistan) et en Océanie (Australie); en Amérique (Canada, Etats-Unis) ; en Europe (Belgique, France, Danemark…). Le péril djihadiste, nouvelle cuvée, inquiète de plus en plus l’Occident par sa radicalité. Au cœur de l’Afrique, un autre mouvement est très actif au Nigéria : « Boko Haram a commencé à attaquer les écoles ‘au style occidental’ et d’autres ont lancé des attaques similaires, en particulier contre des écoles de filles. Les valeurs que les fanatiques dénoncent comme étant ‘occidentales’, – la liberté individuelle, la démocratie, l’égalité des sexes, le pluralisme religieux – sont ici au cœur du débat »2. En 2015, le groupe prête allégeance à l’EIIL.

Il convient de revenir sur l’histoire mouvementée du Nigéria depuis son indépendance pour appréhender les conditions de l’émergence du groupe islamiste, Boko Haram. Au début de l’année 2016, une réflexion s’impose pour briser le labyrinthe du silence, traiter les racines du mal.

NIGERIA : UNE HISTOIRE MOUVEMENTEE…

L’histoire du pays est celle de l’instauration de la démocratie chez un colosse aux pieds d’argile.

Le Nigéria : un long chemin vers la démocratie. Après plus de trente années de régime militaire, le Nigeria fait le choix de la démocratie en 1999.

Un régime militaire. Lors de son accession à l’indépendance en 1960, le Nigeria est divisé en trois régions disposant d’une large autonomie. La première constitution (1963) conserve le pays au sein du Commonwealth. En 1966, un coup d’État militaire amène au pouvoir le général Ironsi, de l’ethnie Ibo (majoritaire implantée dans l’est du pays), assassiné quelques mois plus tard. Les initiateurs de ce pronunciamiento élargissent les compétences fédérales, créent douze États. Victimes de représailles sanglantes, les Ibos, décrètent, en 1967, la sécession de la république du Biafra. S’ensuit une guerre s’achevant en 1970 par une reddition des indépendantistes. En 1975 un coup d’État porte au pouvoir Murtala Ramat Mohammed. Tué, il est remplacé par son adjoint, Olusegun Obasanjo. Nouvelle constitution (1977), élections (1979) remportées par Shehu Shagari. Nouveau coup d’État (1983) replongeant le pays sous la dictature militaire. A l’issue d’élections annulées par le gouvernement militaire, le général Sani Abacha arrive au pouvoir (1993). À sa mort (1998), Abdulsalami Abubakar prend le pouvoir, rétablissant la constitution.

Un régime démocratique. Progressivement, le Nigéria en finit avec les coups d’Etat militaires, s’ancre de manière pérenne dans la démocratie. Ce qui n’est pas évident sur le continent africain ! En 1999, les premières élections démocratiques depuis seize ans sont remportées par Olusegun Obasanjo, réélu en 2003. En 2007, des élections, une nouvelle fois agitées, portent au pouvoir le successeur désigné d’Olusegun Obasanjo, Umaru Yar’Adua. Ce dernier meurt en mai 2010. Goodluck Ebele Jonathan lui succède le 6 mai 2010. L’Assemblée Nationale approuve le 18 mai 2010 la nomination de Namadi Sambo comme vice-Président du Nigeria. En juin 2015, dans un contexte de forte instabilité sécuritaire due en grande partie aux actions violentes du groupe Boko Haram, l’opposant Muhammadu Buhari est proclamé vainqueur de l’élection présidentielle avec 54% des suffrages contre le président sortant, Goodluck Jonathan. Le Nigéria mérite sa réputation de plus grande démocratie africaine. Mais le pays cumule les faiblesses.

NIGERIA : COLOSSE AUX PIEDS D’ARGILE !

Le pays se trouve dans une situation paradoxale, fort et faible à la fois.

Le Nigéria fort de son économie et sa démographie. La République fédérale du Nigeria, composée de 36 Etats fédérés, plus connue comme Nigéria, est un Etat de l’Afrique de l’Ouest d’une superficie de 925 000 km² bordé par le golfe de Guinée. Il est limité par le Bénin à l’ouest, le Niger au nord et le Tchad et le Cameroun à l’est. Avec 180 millions d’habitants, il est le pays le plus peuplé d’Afrique, le 7e pays du monde par son nombre d’habitants. Depuis 1991, la capitale du Nigeria est transférée de Lagos vers la ville nouvelle d’Abuja. Le Nigeria est la première puissance économique d’Afrique grâce à d’importantes ressources pétrolières. Le pays fait partie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il est membre du Commonwealth, de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Ses habitants sont les Nigérians, à ne pas confondre avec les Nigériens, habitants du Niger voisin. Tous ces atouts objectifs font de cet Etat un acteur incontournable sur la scène africaine et internationale.

Le Nigéria faible par ses divisions et sa gouvernance. Alors que le nord du pays est en grande majorité musulman (Haoussas, Kanouris et Peuls), le sud est très largement chrétien ou animiste. En 2000, malgré l’interdiction du pouvoir fédéral, 32 provinces instaurent la Sharia. Les conflits intercommunautaires causent plus de 30 000 morts. Malgré une production de pétrole importante, le pays demeure pauvre, en raison d’une corruption endémique3. La menace principale à la stabilité du pays n’est pas le terrorisme, mais l’incapacité du gouvernement à se réformer. Barack Obama déclare devant les chefs d’Etat africains (Washington, juillet 2014) : «  L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts ; elle a besoin d’institutions fortes ». Nous ne sommes pas assez naïfs pour croire qu’en Afrique la démocratie du suffrage politique serait la panacée. En dépit des alternances électorales, les problèmes de gouvernance subsistent. Il est difficile de penser que ceux qui font litière des grands principes démocratiques puissent en devenir les gardiens.

NIGERIA : L’EMERGENCE DE BOKO HARAM

Minimisé au début des années, le phénomène Boko Haram devient prégnant, pérenne.

Un phénomène passé inaperçu ou minimisé. En dix ans, le groupe Boko Haram s’installe durablement dans le paysage nigérian4.

Des Talibans du Nigéria à Boko Haram. En 2002, se constitue un mouvement clandestin qui adopte pour premier nom Les Talibans du Nigéria pour manifester l’instauration d’un Emirat islamique au nord du pays. Dès 2008, sa branche la plus radicale s’arme en pillant des postes de police dans les provinces de Bauchi, Yobe et Borno. Son émir, Mohamed Yussuf, prédicateur au discours salafiste, choisit pour nouvelle appellation Boko Haram (« L’éducation – occidentale – est un péché »). Au lieu de l’affaiblir, la répression lancée par les forces de sécurité nigérianes (600 exécutions extrajudiciaires en 2009) renforce le mouvement. Après l’assassinat de son chef par la police de Maidiguri, un de ses proches, Abu Bakr Chikou prend le contrôle du mouvement en 2010. Afin de lui donner une stature internationale, il prend différentes mesures : développement des relations étroites avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), les Shebabs de Somalie ; annonce de la guerre sainte contre les chrétiens ; adoption d’une nouvelle dénomination Jamaat Ahl al-Sunnah lil Dawah wal jihad (Groupe pour la tradition de l’unicité et du jihad)…5

De la gradation dans l’horreur6. Après une période d’enlèvement de ressortissants locaux pour obtenir des financements, la soumission des populations locales et pousser les populations chrétiennes à fuir le nord du pays, Boko Haram tisse sa toile. A partir de 2010, le groupe développe ses actions à l’étranger : enlèvement d’une famille de sept personnes dans le nord du Cameroun (2012) ; de religieux français et italiens (2013). Il se spécialise dans les prises d’otages de masse avec l’enlèvement de plus de 250 adolescentes dans l’Etat de Borno afin de les réduire à l’esclavage, de les marier à des combattants. 600 autres jeunes filles sont kidnappées. En avril 2015, Amnesty international affirme que les djihadistes de Boko Haram, qui font « régner la terreur » sur le nord-est du Nigéria, ont tué 4000 personnes en 2014 et plus de 1500 civils durant le premier trimestre de l’année 2015. En juin 2015, Amnesty international dénonce la brutalité de l’armée nigériane : 1200 exécutions extrajudiciaires, arrestation arbitraire de 20 000 personnes.

UN PHENOMENE PREGNANT ET PERENNE

Boka Haram tisse sa toile dans la région et adapte sa stratégie aux circonstances.

L’extension géographique. Boko Haram profite de la déliquescence de la Libye pour nouer des contacts avec AQMI et diffuser la menace à partir du nord du Nigéria vers le Tchad et le Cameroun. Abubakar Shekau, prête fidélité à Al-Bagdhadi le calife de l’EIIL le 13 juillet 2014 avant de se proclamer lui-même Calife du nord du Nigéria le 24 août7. Si ridicule soit-elle, cette proclamation manifeste l’ampleur de la contagion d’un phénomène moyen-oriental à l’Afrique sub-saharienne. Il mène une action violente dans la capitale tchadienne, N’Djamena (15 juin 2015, 25 morts, 100 blessés) contre le commissariat central et l’école de police au moment où doit s’y installer le quartier général de la force multinationale chargée de lutter contre lui. Il intervient au sud du Niger (17 juin 2015, 38 morts). En 2016, le lac Tchad vit au rythme des exactions de Boko Haram qui multiplie les attaques des pays riverains (Tchad, Niger, Nigéria, Cameroun)8. « Est-ce un hasard que la secte Boko Haram se soit répandue dans le Sahel ? »9. Ce n’est pas plus un hasard que le développement de l’EIIL en Syrie et en Irak, régions touchées par la sécheresse.

L’adaptation stratégique. Même s’il ne dispose pas de la capacité organisationnelle de Daech10, Boko Haram tire profit de toutes les occasions pour s’adapter sur le plan doctrinal, militaire. Il profite de l’expansion du terrorisme islamiste en Afrique sub-saharienne combiné au terreau de la pauvreté et de l’incurie du pouvoir politique au Nigéria (Goodluck Jonathan qualifie Boko Haram de « problème temporaire » au début 2014). Depuis la mi-2014, l’utilisation d’adolescentes pour des actions-suicides contre des marchés ou des points de contrôle est mise en œuvre par Boko Haram au nord du Nigéria. Soumis aux coups de boutoir de l’armée nigériane et des troupes africaines (essentiellement tchadiennes), Boko Haram adapte sa stratégie. D’occupation permanente de certaines parties du territoire, elle évolue vers une posture de guérilla plus délicate à combattre par l’armée11. La réponse violente des autorités d’Abuja attise la soif de revanche. En dépit de l’amoindrissement de sa puissance de feu en raison des coups qui lui sont portés, Boko Haram prouve chaque jour sa capacité à imprimer la terreur au Nigéria et dans les pays voisins (Tchad, Cameroun, Niger) qui lui ont déclarés la guerre12. Affaibli, il n’est pas vaincu.

NIGERIA : LE LABYRINTHE DU SILENCE

Lutter contre Boko Haram nécessite une action combinée au niveau interne et externe.

L’indispensable traitement à l’intérieur. Si la question est simple, la réponse est plus complexe, se situant au niveau central et provincial13.

L’action au niveau central. Proclamé vainqueur de l’élection présidentielle, l’opposant Muhammadu Buhari contre le président sortant, Good-luck Jonathan déclare le 29 juin 2015, lors de la cérémonie officielle d’investiture, que le combat contre Boko Haram constitue le « défi le plus urgent de son pays », souligne sa volonté de venir à bout de ce « groupe de gens fous et sans Dieu ». Une fois élu, il promet d’anéantir Boko Haram dont l’insurrection a fait 15 000 morts, et 1,5 million de déplacés en six ans. En réaction, ce groupe mène une attaque juste après sa prestation de serment. Le chef de l’Etat déplace le centre de commandement des opérations militaires de contre-insurrection à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, région du pays la plus touchée par les violences des islamistes. Est-ce suffisant ? Rassurer ne peut être une fin en soi. Présence et visibilité ne riment pas avec efficacité. Une doctrine d’emploi doit être forgée sur le long terme dans un contexte de volatilité de l’adversaire, de guerre asymétrique. L’efficacité suppose une réponse économique (Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement)14.

L’action au niveau provincial. Avant de se focaliser sur des programmes abstraits et sur des élections ne réglant rien, les autorités devraient se concentrer les problèmes essentiels : lutte contre la corruption et le népotisme, construction d’infrastructures, d’écoles, d’administration, professionnalisation de l’armée… en un mot le renforcement de l’Etat15. Fait défaut « le choix d’une grille de lecture des évènements, d’un projet et d’une stratégie qui permette de définir la conduite à tenir en toutes circonstances »16. En visite au Nigéria (24 août 2015), le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, martèle l’importance des mesures en faveur du développement durable, seul antidote pour lutter contre la violence de groupes terroristes. Il insiste sur l’interdépendance entre paix et développement. « Ici, au Nigéria, vous avez pu constater combien le déficit de développement – la marginalisation économique, le manque d’opportunités et le stress climatique – peut considérablement aggraver les défis sécuritaires ». Il souligne que : « l’insurrection de Boko Haram est née de ces différents griefs ».

LES APPUIS DE L’ECHELON EXTERIEUR

La responsabilité première incombe aux voisins du Nigéria et à la communauté internationale.

Le niveau régional. Le Nigéria, qui borde le Golfe de Guinée, est entouré à l’est, au nord et à l’ouest. On comprend mieux pourquoi les pays africains doivent devenir les premiers acteurs de leur sécurité comme en témoigne la mise en place d’une coalition régionale dirigée par le Tchad pour lutter contre Boko Haram. Cette force mixte multinationale destinée à lutter contre ce groupe dans la région du lac Tchad devrait être opérationnelle dans les prochaines semaines, déclare le 4 juin 2015 à Paris le président du Niger, Mahamadou Issoufou. Approuvée par l’Union africaine, cette force (8700 hommes provenant des pays du bassin du lac Tchad, auxquels se joint le Bénin), est financée en partie par la communauté internationale. François Hollande rappelle la disponibilité de la Fance, à « réunir à Paris tous les acteurs de la lutte contre Boko Haram comme nous l’avions fait il y a un an. Il s’agit de coordonner nos services, d’échanger nos informations… »17.

Le niveau international. La communauté internationale (ONU, Union européenne) se focalise sur des procédures plus que sur la substance qu’il s’agisse de programmes de DDRR (désarmement, démobilisation, réintégration, rapatriement) ou de la tenue d’élections considérée comme le remède magique. Cette politique se révèle illusoire. Le but n’est pas de se substituer à l’Etat déstabilisé mais de l’accompagner dans sa démarche de consolidation des structures étatiques et de rénovation de la gouvernance pour renforcer sa résilience. Les solutions clés en main exportées par des think tanks anglo-saxons (« diplomatie du powerpoint ») ou bruxellois (« diplomatie du jargon »), peu au fait des réalités du terrain, démontrent leurs limites. Elles contredisent les prédictions successives, tournent en dérision les experts militaires et humilient les diplomates. Au regard de nos budgets militaires limités, ne serait-il pas plus judicieux d’orienter nos politiques d’aide vers des programmes destinés à freiner la dégradation environnementale, cause d’exodes rurales et d’accroissement de la misère et d’insécurité dans ces pays ?

LES DAMNÉS DE LA GUERRE ?

« Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes avec la même façon de penser que celle qui les a engendrés » (Einstein). Ne sommes-nous pas ici au cœur de cette « guerre mondiale par morceaux » (Pape François à Sarajevo) face à cet « ennemi implacable » (François Hollande à Alger) ? Les « révolutions arabes » en fournissent un exemple utile (Cf. situation chaotique en Irak, Libye18, Syrie, au Yémen…). Les dirigeants africains sont-ils disposés à en tirer les leçons qui s‘imposent ? A problème global et structurel, il ne peut y avoir de réponse ponctuelle et conjoncturelle au problème posé par Boko Haram au Nigéria et en Afrique occidentale. Dans un pays fragmenté entre nord pauvre et sud riche, déstabilisé par la violence de Boko Haram et miné par l’incurie de l’Etat, la réponse ne peut être uniquement sécuritaire.

Les véritables enjeux sont les solutions qui seront choisies pour lutter contre les mouvements terroristes, car elles seront décisives pour le Nigéria, pour l’Afrique occidentale, mais au-delà, pour l’Afrique et pour l’Europe. Mais quand on mène une mauvaise politique, on est bien forcé de la réviser d’une manière ou d’une autre lorsqu’on se rend compte qu’elle est contre-productive. Muhammadu Buhari sera-t-il le président visionnaire et stratège que le Nigéria attend ? Le 1er janvier 2016, il annonce sa disponibilité à discuter avec Boko Haram. Si tel était bien le cas, il s’attaquerait aux racines du mal pour traiter les raisons de la colère.

Guillaume Berlat
7 mars 2016

1 Gustave Flaubert, Le dictionnaires des idées reçues suivi du catalogue des idées chic, édition originale de 1853, Le Livre de Poche, 1977, p. 116.
2 Michael Waltzer, Cette gauche qui n’ose pas critiquer l’islam, Le Monde, 9-10-11 mai 2015, p. 13.
3 Agathe Duparc, Société générale : 20 millions de dollars disparus dans une transaction, www.mediapart/ , 5 septembre 2015.
4 Marc-Antoine Pérouse de Monclos, Nigeria’s Interminable Insurgency. Adressing the Boko Haram Crisis, Africa Programme, septembre 2014, Chattam House, The Royal Institute of International Affairs.
5 Philippe Migaux, Les acteurs de la menace jihadiste, dans Le jihadisme, David Bénichou/David Khosrokhavar/Philippe Migaux, Plon, 2015, pp. 217-219.
6 Karen Lajon, Où se situe le seuil de l’intolérable avec Boko Haram ?, Le Journal du Dimanche, 18 janvier 2015, p. 7.
7 Olivier Hanne/Thomas Flichy de la Neuville, L’Etat islamiste. Anatomie du nouveau Califat, Bernard GIovanangeli éditeur, 2014, p. 111.
8 Christophe Doré, Sur le lac de tous les dangers, Le Figaro Magazine, 21 août 2015, pp. 34-45.
9 Laurent Lambert, Luc Descroix/Françoise Breton, Le changement climatique, responsable de l’exode des migrants, Le Monde, 23-24 août 2015, p. 13.
10 Marc Pérouse de Monclos, propos recueillis par Jean-Louis Le Touzet, « Boko Haram n’a pas la puissance de feu de Daech », Libération, 14 janvier 2015, pp. 16-17.
11 Laurent Larcher, Boko Haram sème toujours la terreur, La Croix, 29 janvier 2016, p. 6.
12 Cyril Bensimon, Boko Haram multiplie les attentats meurtriers, Le Monde, 29 juillet 2015, p. 4.
13 Bakari Samba, Boko Haram. Du problème nigérian à la menace régionale, Presses Panafricaines, 2015.
14 Akinwumi Adesina, « Il faut résoudre le déficit énergétique de l’Afrique », Le Monde, 2 septembre 2015, p. 5.
15 Thierry Amougou, Boko Haram et les territoires perdus de la modernisation post-coloniale, La Croix, 12 janvier 2016, p. 25.
16 Jacques Attali, La maladie de la procrastination, L’Express, 17 juin 2015, p. 130.
17 Discours d’ouverture du président de la République, François Hollande à l’occasion de la Semaine des ambassadeurs, Paris, 25 août 2015, www.elysee.fr
18 Emmanuel Rimbert, Jours intranquilles en Libye, Equateurs, 2015.

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