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29 mars 2024

Crise pétrolière : Le retour des bons Samaritains


Crise pétrolière : Le retour des bons Samaritains

Titre orignal : Le retour des bons Samaritains

Par Abdelatif Rebah

Le baromètre pétrolier ne trompe pas. C’est la saison des Cassandre. Il n’est pas un jour qui ne nous offre, à travers les médias, son lot de prophètes qui nous dévoilent les malheurs qui attendent l’Algérie si elle n’adopte pas en urgence le mode opératoire requis par les « institutions internationales » sinon c’est la catastrophe. Et voilà que reviennent sur scène (l’ont-ils vraiment quittée ?), les bons Samaritains, reprenant le refrain des réformes «indispensables et incontournables». Entendre par là, hausses généralisées de prix, libéralisation et privatisation de l’économie, gel des salaires et réduction des dépenses publiques… Experts, spécialistes et faiseurs d’opinion se relaient sans discontinuer sur les ondes, les écrans de télé et les colonnes de journaux, pour nous ouvrir les yeux sur les « fenêtres d’opportunité » qui s’offrent à nous( pour peu que…), pour nous prodiguer, chacun selon son angle d’attaque, industriel, commercial, financier, bancaire, pétrolier, entrepreneurial…, la bonne parole des libéralisations économiques, ses conseils, ses thérapies et surtout ses mises en garde. Le dernier en date est le représentant du FMI qui, au terme d’une mission de 15 jours en Algérie dans le cadre des « consultations de l’article IV », a présenté ses conclusions sur l’évaluation annuelle de la situation économique du pays ne manquant pas au passage de prodiguer des conseils au gouvernement algérien « sur les moyens de faire face à la crise actuelle : déficit budgétaire, subventions, endettement externe, 51/49%, dépréciation du dinar ». L’Algérie doit opérer un « ajustement budgétaire » et mener « des réformes de grande ampleur que sont la « consolidation budgétaire » et les « réformes structurelles » pour « libérer le potentiel de croissance », insiste-t-il. Le FMI s’invite à notre débat économique national pour cause de « choc de grande ampleur des faibles prix du pétrole que l’on pense durable », selon l’expression même de son représentant

Un air de déjà vu, non ?

En effet, le FMI a fait son entrée en tant qu’acteur direct de la politique économique de l’Algérie, pour la première fois, en mai 1989, déjà. « De 1989 à 1991, note un rapport de cette institution, les autorités ont redoublé d’efforts sur le plan de l’ajustement macroéconomique en s’engageant dans deux programmes appuyés par le FMI (1989 et 1991), articulés autour d’« une politique rigoureuse de gestion de la demande » et d’une dépréciation sensible du dinar[1]».

Conclu avec le FMI, fin mai 1989, dans l’opacité, le premier accord stand-by stipule les conditionnalités suivantes

la politique monétaire est appelée à être plus austère

-suppression du déficit budgétaire ;

-poursuite du glissement du cours du dinar ;

-introduction de la flexibilité des prix.

La thérapie FMI va alors se déployer : blocage des salaires, blocage des recrutements, encadrement draconien du crédit. Une loi interdit au Trésor de financer les nouveaux investissements envisagés par les EPE et pour la construction de logements locatifs publics[2]. Les dépenses d’équipement chutent de 12,4% du PIB en 1988 à 6,2% en 1991[3]. La dynamique de l’emploi des décennies 1967-1987, impulsée par les programmes de développement, l’expansion du secteur public et l’essor de l’administration, est fortement infléchie avec le blocage des recrutements et la chasse aux sureffectifs. Elle cède la place aux « dispositifs alternatifs » ciblant l’auto emploi des jeunes notamment[4].

Le 3 Juin 1991, un deuxième accord stand-by, d’une durée de dix mois, est signé. L’étau se resserre, la conditionnalité du FMI s’est durcie.

En 1991, les autorités procèdent à « une dévaluation supérieure à 100% dans le cadre des efforts pour réaligner les prix intérieurs relatifs et ouvrir davantage l’économie»[5]. En application de cet accord un ensemble de mesures est adopté : déréglementation du commerce extérieur et instauration de la convertibilité commerciale du dinar; le taux d’intérêt est majoré et le crédit soumis à un encadrement ; le régime des prix libres est étendu à un nombre plus grand de produits. Les prix des denrées de base, des transports et des produits énergétiques sont revus fortement à la hausse. Exemples : par rapport à l’année 1980, en juin 1992, le litre d’essence avait quadruplé, celui du butane également, le tarif moyen d’électricité avait été multiplié par 2,5.

L’Accord de confirmation, signé avec le FMI en mai 1994[6], va« enrichir » le catalogue des mesures de libéralisation héritées des deux précédents accords stand by. Le gouvernement est alors dirigé par Mokdad Sifi qui a succédé, le 11 avril 1994, à Réda Malek. Le champ d’application de la libéralisation des prix est élargi y compris aux produits de base, aux médicaments, aux produits énergétiques, à l’eau potable ; cet accord instaure une dévaluation du dinar de 50%, la Banque d’Algérie se rangeant à la gestion flexible du taux de change. Il libéralise le commerce extérieur tandis que la Banque d’Algérie établit la convertibilité commerciale du dinar. L’accord instaure l’équilibre budgétaire par la maîtrise des flux monétaires.

En mai 1995, l’Algérie retourne chez le FMI pour un deuxième rééchelonnement sanctionné par l’Accord triennal pour la facilité de financement élargie (22 mai 1995 -21 mai 1998).

Cet accord combiné à de nouvelles opérations de rééchelonnement auprès du Club de Paris et du Club de Londres prévoit la poursuite des « actions de stabilisation et la prise en charge des problèmes structurels du système productif».

Ces programmes vont imprimer à toute la décennie 90 et même au-delà, les marques multiformes d’un processus de régression économique et sociale visibles sur le niveau de vie de la majorité de la population, comme sur le niveau d’activité des entreprises et des services publics. Un processus dont les germes, quant à eux, avaient été pointés du doigt par le secrétaire général du syndicat UGTA, feu Abdelhak Benhamouda[7], au début de la décennie, avant même «l’entrée en rééchelonnement ». « Le modèle des années 70, déclarait-il le 16 octobre 1992, n’a pas été remplacé par un autre » et « depuis 1988, on a tout cassé ».

La libéralisation des prix

Progressive au début des années 1990, la libéralisation des prix est accélérée à partir de 1994 dans le cadre des accords avec le FMI. La politique de soutien des prix est abandonnée pour la plupart des produits subventionnés. Les prix énergétiques connaissent une deuxième vague de hausses, suite au Programme d’ajustement structurel signé avec le FMI entre avril 1994 et mai 1995. Par rapport à juin 1992, le prix du butane a enregistré, en janvier 1997, une augmentation de 317%, celui de l’essence de 190%, celui de l’électricité de 271% et celui du gaz naturel de 390%[8]. Entre 1990 et 1998, l’indice des prix à la consommation a été multiplié par 4,6 en moyenne alors qu’entre 1990 et 1996, les salaires avaient perdu 30% de leur pouvoir d’achat[9].

Les compressions d’effectifs

La « restructuration des entreprises publiques » se traduit par des vagues de compressions d’effectifs. Elles ont touché entre 1995 et 1998, selon l’expert statisticien Ahmed Mokaddem, plus de 300 000 salariés dont 74% appartenant aux catégories d’exécution, 18% à celles des agents de maîtrise et 8% à celle des cadres[10].

Entre mi-1994 et mi-2000, toujours d’après Ahmed Mokaddem, les secteurs du BTPH et des services ont perdu plus de la moitié de leurs effectifs, ceux de l’agriculture et de l’industrie 43% et 18% respectivement[11]. Les bilans se multiplient de différentes sources, sans toujours se recouper, toutefois. En 1996, l’ENIAL, l’ENAFLA et l’ONAPSA ont été dissous et en 1997, c’est le tour de l’ENAPAL qui importait des produits alimentaires jusqu’en 1994. Début 1998, on a engagé la mise en vente du réseau de 1139 pharmacies. Selon le FMI[12], en avril 1998, plus de 800 entreprises locales avaient été soit privatisées soit dissoutes et à fin décembre 1997, 76 EPE avaient été dissoutes et 160 000 travailleurs congédiés. D’après Abdelatif Benachenhou alors ministre des finances[13], entre 1994 et 1999, 750 EPE ont été dissoutes. Le ministre du Travail, de la Protection sociale et de la Formation professionnelle de l’époque, Hacene Laskri, quant à lui, énonce devant l’APN, le chiffre de 637 198 travailleurs licenciés entre le 26 mai 1994 et le 31 mars 1998[14]. Un rapport du CNES évalue, de son côté, à 360 000 personnes, l’effectif des travailleurs licenciés suite aux dissolutions d’entreprises publiques entre 1994 et 1998, soit plus de 8% de la population occupée, victimes de licenciement[15]. Quant à l’emploi manufacturier, ses taux annuels moyens respectifs suivent une pente descendante similaire : 9,7% dans les années 1970 puis 4,9% dans les années 1980, des compressions massives vont ensuite ramener l’emploi dans les industries manufacturières de 435 000 personnes en 1990 à 123 660 personnes en 2007[16]. De 1997 à 2005, l’ENIEM a licencié la moitié de ses effectifs[17]. Quant à un autre poids lourd de l’industrie, la SNVI, en dix ans, de 1999 à 2009, elle a vu son effectif passer de 15 000 à 8200 employés.

La brutalité de la levée du dispositif de protection de la production nationale n’a pas permis aux industriels de faire face à la concurrence des produits importés[18]. Chef d’entreprise installé de très longue date dans la branche des plastiques-caoutchouc, Abbas Turqui, corroborant le diagnostic accablant du dirigeant de l’UGTA, tire la sonnette d’alarme en 1997 : les seuls secteurs privés du textile, de la confection et de la chaussure ont perdu en moins de trois années plus de 40 000 emplois environ[19].

Et pour cause, l’économie algérienne est frappée, particulièrement en ces années 1994-1998, dans sa substance productive comme l’illustrent maints autres exemples de « restructuration-assainissement-dissolution ».

Le tableau est désastreux, mais les créanciers sont satisfaits et ne le cachent pas[20].

Devant le Conseil de la Nation[21], à la fin de l’année 1998, le ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, annonçait que l’Algérie avait déjà remboursé 32,9 milliards de dollars, durant la période 1993-1998 et qu’elle remboursera un montant de 33,5 milliards de dollars de sa dette extérieure entre 1999 et 2005[22]. Sourd au fracas social qu’entraînent les politiques économiques pilotées par le FMI, son DG, Michel Camdessus les qualifie de « véritable révolution silencieuse »[23].

Industrie : la descente aux enfers

La jeune industrie algérienne ne va pas se relever de ce « traitement de choc ». Selon certaines estimations, à prix constants de 1985, l’investissement a chuté de 30% en une dizaine d’années, de 1986 à 1996[24] et l’appareil de production ne tourne plus qu’à 30% de ses capacités[25]. La production industrielle (hors hydrocarbures) ne représente plus, en 1998, que les deux tiers, en moyenne, de son niveau de 1989. Pour ce qui est des industries textiles et des cuirs et chaussures, c’est l’effondrement, – 82% et – 92% respectivement[26].

Mais la descente aux enfers va se poursuivre jusque dans les années 2000. En 2005, l’indice de la production des industries manufacturières accuse une baisse de plus de 40% par rapport à l’année 1995. En 2006, l’industrie hors hydrocarbures a produit en termes constants pratiquement la même valeur que celle produite en 1985[27]. Ce secteur va rentrer dans les années 1990-2008 dans une phase de déclin prolongé dont attestent les faibles niveaux de production enregistrés pour plus d’une trentaine de biens.

Par rapport à sa moyenne annuelle de la décennie 1978-1989, la production industrielle durant la décennie 1990-2001 accuse des baisses spectaculaires : -41% pour le verre creux, -49% pour le verre plat, -35% pour les tissus finis,-65% pour les chemises, -45% pour les vêtements de travail, -78% pour les cuirs bovins, -37% pour les cuirs ovins, -74% pour les chemises . La production de rond à béton et celle de tubes d’acier soudés ont chuté de moitié. La production de charpentes métalliques ne représente plus qu’un peu plus du quart de sa performance annuelle moyenne des années 1978-1989. Pour les tracteurs, la baisse est de -46% et pour les camions et bus de -55%. En wagons neufs, on produit 15% à peine du niveau moyen des années 80. Les données statistiques pour les années 1995-2005 ne sont guère meilleures. Durant cette décennie, le déclin de la jeune industrie algérienne s’est poursuivi ; -80% pour les cyclomoteurs, -95% pour le vélo, -72% pour les pompes,-58% pour les vannes, -68% pour les grues[28].

Le taux de croissance annuel moyen (TAM) de la valeur ajoutée manufacturière (VAM) a glissé de 6,3% dans les années 1970 à 4 ,5% dans les années 1980 chutant à -4,1%, dans les années 1992-1997 pour amorcer une très timide reprise dans les années 2000-2005, avec un TAM de 0,1%[29]. La contribution des industries manufacturières au produit global est tombée, quant à elle, de 22,5% en 1984 à 5,3% en 2005[30]. En 2006, l’industrie hors hydrocarbures a produit en termes constants pratiquement la même valeur que celle produite, un quart de siècle auparavant, en 1985[31]

Alors qu’en 1990, on dénombrait dans le secteur public industriel et des services 1,4 million d’emplois, à fin 2007 ils ne sont plus que 450 000, une véritable saignée[32]. Entre 2000 et 2009, il a été procédé à la fermeture de 629 entreprises, révèle le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohammed Laksaci dans son rapport sur « L’évolution de la situation économique et monétaire algérienne », présenté devant les députés le 25 octobre 2009.

C’est la bifurcation[33]. Les producteurs-investisseurs (tous statuts confondus), note avec amertume l’industriel Abbas Turqui, porteurs de développement et d’espoirs font, peu à peu, place à des négociants de la dernière heure entrés dans l’histoire récente de notre économie à la faveur d’une libéralisation hâtive, réalisée sans transition et sans les garde-fous indispensables – de l’aveu même de nos partenaires internationaux qui n’en demandaient pas tant[34].

Comment ne pas évoquer, ici, le célèbre économiste britannique d’origine magyare, Nicholas Kaldor, commentant devant la chambre des Lords, la politique de Margareth Thatcher avec ces propos cinglants : « elle a fait de l’économie britannique un désert et elle l’a appelé stabilité »[35].

Un nouveau round de « Réformes » ?

Les retombées de cette thérapie FMI vont retentir jusque dans les années 2000 : désindustrialisation, désinvestissement, explosion des importations tous azimuths et des consommations énergétiques, boom des grosses fortunes, évasion fiscale, fuite des capitaux, etc, etc…

Comme lors des décrues des prix pétroliers des années 1986-1998, aujourd’hui, les partisans d’un nouveau round de « Réformes » tirent argument de la conjoncture baissière du baril qui représente, on le sait, la donne-clé fondamentale dans l’élaboration des politiques économiques dans notre pays, pour sommer l’Algérie d’opérer obligatoirement les ajustements économiques et sociaux « pour libérer la croissance » (sic !). Ces « réformateurs » dont le verbe redouble d’agressivité à chaque chute des prix pétroliers se défaussent de leur responsabilité foncière dans l’état actuel de fragilité dangereuse des équilibres économiques stratégiques du pays et dans l’orientation qui nous a plombés dans le surplace depuis trois décennies

Occultant délibérément et volontairement la responsabilité fondamentale du capital financier et du cartel bancaire dans la manipulation à la baisse des prix de l’or noir, masquant l’enjeu véritable qui se profile derrière la scène du chaos du marché pétrolier, ils feignent d’ignorer qu’on est dans une logique de restructuration violente, guerrière et hors normes du rapport de forces international dont le chef d’orchestre sont les Etats-Unis (notamment les institutions et organismes-clé : FED, FMI, Banque Mondiale, AIE, mais aussi Pentagone, services spéciaux, think thank et réseaux affiliés…) et que dans la très grande reconfiguration géopolitique en cours, il est une construction qui est menacée, c’est l’État-national. Et singulièrement l’Etat périphérique.

[1] Algérie : stabilisation et transition à l’économie de marché, FMI, Washington, 1998.

[2] Stabilisation et transition à l’économie de marché, Rapport du FMI, Washington 1998, p.28.

[3] Idem

[4] Cf. Institut national du travail, l’emploi féminin en Algérie. Friedrich Ebert Stiftung, janvier 2005.

[5] Rapport 1998 présenté par les experts du FMI à la journée d’étude tenue à l’Hôtel Aurassi, Alger.

[6] Cette même année, la Pologne signe avec le Club de Londres « le plus grand contrat de son histoire », l’annulation de 6,3 milliards de dollars de dette extérieure « moyennant la poursuite des réformes structurelles». La Pologne a été le seul pays de la région à avoir bénéficié de l’annulation de la moitié de sa dette extérieure pour avoir fait tomber l’ancien système, commente l’artisan de ces accords, l’ex-ministre des Finances polonais, Grzegorz W. Kolodko, lors d’une visite à Alger. Cf. El Watan du 1er avril 2008.

A. B.

[7] Abdelhak Benhamouda a été assassiné le 28 janvier 1997 à proximité du siège de l’UGTA, à Alger.

[8] Source : ministère de l’Energie.

[9] Cf. A. Bouzidi, Les années 90 de l’économie algérienne, op. cité, p.159.

[10] Ahmed Mokaddem, expert statisticien, Collectivités locales et marché de l’emploi, communication à la réunion des walis, Alger, mai 2000.

[11] Idem.

[12] Rapport FMI déjà cité, p.55

[13] En réponse à une question d’un député., à l’Assemblée Nationale, le 14 mai 2000, le ministre des Finances révélait en même temps que le Trésor n’avait encaissé que 13,4 milliards DA de ces ventes mais que l’Etat avait payé 210 milliards DA pour permettre à ces entreprises de financer « le volet social de ces opérations et d’éponger les dettes des entreprises ». Cf. El Watan du 14 mai 2000.

[14] Exposé devant la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’APN, le 9 mai 1998. Cf. Liberté du 10 mai 1998.

[15] Cf. Rapport du CNES du 24 mai 1999.

[16] Source ONUDI, Développement industriel, rapport mondial 1997, p. 139 ; UNIDO, International Yearbook of industrial statistics, 2004, 2005 et 2006, Statistiques ONS.

[17] Cf. La Tribune du 19 décembre 2009.

[18] Pour un secteur national productif et contre la culture de l’amalgame, par Abbas Turqui ; cf. El Watan du 3 novembre 1997.

[19] Idem.

[20] En témoignent les satisfecit, copieusement médiatisés, accordés à l’Algérie par le FMI et la Banque Mondiale. Cf. Mourad Goumiri, Le satisfecit du créancier, in El Watan du 21 janvier 1997.

[21] Le Conseil de la Nation ou Sénat a été institué par la Constitution de 1996. Ses membres sont élus pour les deux tiers au suffrage indirect et secret par les membres des Assemblées populaires communales (APC) et les membres des Assemblées populaires de wilayas (APW) ; un tiers est désigné par le président de la république. Désignée pour un mandat de six ans, la composition du Conseil de la Nation est renouvelable par moitié tous les trois ans.

[22] Cf. Le Matin du 9 décembre 1998.

[23] Allocution sur « Les perspectives de l’économie mondiale », prononcée, le 4 avril 1994, à l’université de Pennsylvanie (USA).

[24] Cf. El Watan du 14 mai 1997.

[25] Cf. A. Bouzidi Les années 90 de l’économie algérienne ENAG 1999, p.179.

[26] Source ONS.

[27] Cf. Abdelatif Benachenhou, La crise et ses répercussions sur l’économie algérienne, El Watan du 21 janvier 2009.

[28] Source ONS.

[29] Cf. UNIDO, International Yearbook of industrial statistics, 2004, 2005 et 2006 et Statistiques ONS.

[30] Hocine Benissad : Algérie : du modèle de développement, in El Watan du 23 mars 2009.

[31] Abdelatif Benachenhou, La crise et ses répercussions sur l’économie algérienne, El Watan du 21 janvier 2009.

[32] Chiffres donnés lors de la rencontre sur la stratégie industrielle tenue en décembre 2007 à l’Hôtel Aurassi à Alger, cf. revue Economia, janvier 2008.

[33] L’Algérie, écrit Mourad Benachenhou, s’engage à renoncer à l’idée que les relations entre le Nord et le Sud sont des relations de domination et d’exploitation devant être changées par des négociations globales et à accepter l’analyse des pays capitalistes suivant laquelle ces relations sont la conséquence du libre jeu des mécanismes de marché …que le développement n’est que le résultat d’une exploitation adéquate des avantages comparatifs, in M. Benachenhou, Réformes économiques ,dette et démocratie, op. cité, p.111.

[34] Cf. l’article déjà cité de Abbas Turqui in El Watan du 3 novembre 1997.

Tag(s) : #Algérie politique, #luttes autour du pouvoir, #résistances culturelles

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