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25 novembre 2024

REFUGIES AFRICAINS : LES ENFANTS PERDUS DE KADHAFI


ELAC & ALAC WEBSITE / REFUGIES AFRICAINS : LES ENFANTS PERDUS DE KADHAFI

Posted on 2014/02/10 by Luc MICHEL

avec AFP – PCN-SPO – ELAC

« Explosion du nombre de réfugiés arrivés par la mer en Italie » titre ce jour l’AFP. Qui précise que « le nombre de réfugiés, qui débarquent sur les côtes en Italie, a été multiplié par dix en janvier, traduisant « le flux incessant et massif de migrants » en cours depuis l’été dernier, a annoncé mardi le vice-ministre de l’Intérieur ».

 

Le principal pays d’où embarquent les réfugiés en route vers une vie meilleure en Europe est la Libye (27.314 personnes) … Alors que sous la Jamahiriya de Moammar Kadhafi il n’y avait non seulement aucun réfugié libyen – en raison du ‘social welfare’ jamahiriyen, alors le plus haut niveau de vie et PIB d’Afrique -, mais surtout que Tripoli assurait le contrôle des rivages méditerranéens et combattait les réseaux esclavagistes. Et de plus assurait des emplois à des millions d’Africains en Libye panafricaniste. « La plupart de ces immigrés vivaient en Libye depuis une dizaine d’années et représentaient la main d’œuvre de l’économie libyenne, sollicitée pendant le boom économique du pays ».

 

Tout cela s’est arrêté, brutalement, avec l’agression de l’OTAN en 2011 et la destruction de la Jamahiriya. Les réfugiés qui fuient une Afrique sans avenir sont les enfants perdus de Kadhafi, de sa généreuse Jamahiriya, et aussi de son rêve panafricain mort sous les bombes de l’OTAN.

 

A cela s’ajoute aujourd’hui dans la Libye post-CNT made in NATO, comme l’a révélé le drame de Lampedusa l’année précédente, l’exploitations des noirs par les filières mafieuses de traite des noirs vers l’Europe, aux mains des islamistes en Libye et au Sahel. Des camps existent en Libye, où viols, pillages et exécutions sommaires sont la règle. L’enquête sur le drame de Lampedusa a aussi révélé que les nouveaux ‘boat people’ africains ont été victimes de tirs criminels venant de corvettes « libyennes », bâtiments de guerre tombés aux mains de gangs ou milices, nouvelle piraterie aux portes de l’Italie.

 

LES REFUGIES AFRICAINS :

LES DONNEES D’UNE CATASTROPHE HUMANITAIRE

Pendant les 30 premiers jours de 2014, les migrants débarquant sur les côtes italiennes ont été au nombre de 2.156, contre 217 en janvier 2013. En 2013, 2.925 embarcations diverses ont accosté en Italie, en augmentation de 325% par rapport à 2012, avec à leur bord 42.925 personnes, dont 3.818 mineurs.

La majorité d’entre eux – 37.886 – sont arrivés en Sicile, dont 14.753 sur la seule île de Lampedusa, principale porte d’entrée en Europe des migrants arrivant d’Afrique. « L’Italie a été soumise en 2013 à un flux massif et incessant de migrants provenant des pays du Maghreb et du Moyen-Orient », a expliqué Filippo Bubico, vice-ministre de l’Intérieur, au cours d’une audition devant la commission « Migrations » de l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe. M. Bubico a par ailleurs annoncé que le gouvernement de coalition droite-gauche, dirigé par Enrico Letta depuis avril dernier, avait l’intention de réduire la durée maximale de présence des migrants dans les centres d’identification et d’expulsion, qui est actuellement de l’ordre de 18 mois.

En 2013, les forces de police ont arrêté 200 personnes soupçonnées d’être des passeurs, à qui ces migrants versent des milliers d’euros, et 158 embarcations ont été saisies. Des milliers d’immigrants, provenant d’Afrique sub-saharienne, mais aussi du Moyen-Orient et d’Asie centrale tentent chaque année la traversée, en versant des milliers d’euros à des passeurs sans scrupules.

 

Début octobre 2013, au moins 400 personnes, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont trouvé la mort à la suite de deux naufrages dans la zone de Lampedusa (extrême sud de l’Italie).

 

LE RESULTAT DES GUERRES ‘HUMANITAIRES’ DE L’OCCIDENT

 

Le principal pays d’où embarquent les réfugiés en route vers une vie meilleure en Europe est la Libye (27.314 personnes), suivi de l’Egypte (9.215) et de la Turquie (2.077). Selon les déclarations faites par les réfugiés à leur arrivée, le principal pays d’origine est la Syrie (11.307 personnes), en augmentation exponentielle par rapport à 2012 (ils n’étaient alors que 582), suivi de l’Erythrée (9.834), la Somalie (9.263) et l’Egypte (2.618).

 

Libye, Syrie, Erythrée, Somalie : toutes des guerres dites « humanitaires » de l’Occident. Le résultat du fameux « devoir d’ingérence » tant vanté par Kouchner, le néocon à passeport français, ou BHL le Likudnik parisien …

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Luc MICHEL

Pour PCN-SPO / ELAC Website

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