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Plus de trois heures de débats contradictoires ont été consacrés par la 17ème chambre correctionnelle de Paris, spécialisée en matière de presse, pour tenter de faire le tour de la plainte d’Areva contre Jean Revest (et JJM un « blogueur-relais ») présenté à tort comme le » Directeur de la publication » du site internet de la CAN-SE et, à ce titre, responsable des propos tenus dans le billet incriminé « Avignon : les élus EELV se couchent devant Areva« .

Comme annoncé publiquement notre compagnon Jean a défendu la Liberté d’Expression et le droit à la critique acerbe et déterminée face aux agissements du lobby nucléaire et à ses différentes entités responsables des rejets radioactifs quotidiens portant atteintes à la santé et à la vie des populations, contaminant l’environnement et la chaîne alimentaire, favorisant la prolifération atomique. Il a fait entendre le cri désespéré des victimes et futures victimes du nucléaire à travers le monde et dénoncé les collusions entre les nucléaristes et la plupart des élus.

Parallèlement au dossier de preuves des méfaits terrifiants des activités nucléaires civiles et militaires dont les trois piliers de l’atomisme français sont à l’origine (CEA, Areva, EDF), les interventions de notre « porte-parole » ont fait preuve de pédagogie et de diffusion d’informations pertinentes et vérifiées que la plupart des gens ignore ou méconnaisse. Encore un temps et une action pour briser le voile du silence, cette Omerta qui plane sur l’ensemble de la société et englue la démocratie dans la violence institutionnelle des dominants sur tout à chacun-e.

Notre avocat, comme celui du blogueur (co-mis en examen pour avoir « osé » relayer notre article) ont démontré que notre propos relevait du caractère engagé indispensable à l’existence et à l’exercice du droit d’expression et de la démocratie, à l’évidente bonne foi de gens qui consacrent leur temps disponible à la défense d’opinions visant à mettre un terme à des situations qu’ils jugent contraires au bien collectif et individuel. S’appuyant sur la jurisprudence ils ont demandé la relaxe. Le tribunal à mis en délibéré au 11 octobre son jugement.

En fin de matinée et début d’après-midi un rassemblement de soutien à notre compagnon et au blogueur s’est déroulé devant les grilles du Palais de justice, en présence de nombreuses personnes venues des quatre coins du pays et d’organisations antinucléaires locales, régionales et nationales. (la CAN-SE et Jean remercient toutes celles et tous ceux qui sont venus sur place comme ceux et celles qui ne pouvant venir ont témoigné leur soutien d’une manière ou d’une autre).

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