Chercher & Dire la vérité devient un acte révolutionnaire !
Le chercheur de vérité qui voyage suffisamment devient le chemin.
Proverbe Perse, issu du livre de Kevin D. Annett « Le bouclier du lanceur d’alerte«
Et la dernière publication de Steven Newcomb La suprématie blanche (concept “d’ascendance”) est la base même de la loi fédérale indienne démontre qu’il nous est tout à fait possible de décider ensemble Natifs, non-indigènes, Colons de papier, blanc, jaunes, vert, ICI & MAINTENANT & D’OÙ NOUS SOMMES une fois cracké les codes de la domination, de la doctrine chrétienne de la découverte, de la conquête, de nous débrancher de la Matrix pour initier un nouveau paradigme sans dieu, ni maitre SANS ARMES, ni haine ni violence…
Steven Newcomb – Universitaire, juriste, chercheur et écrivain Shawnee-Lenape – Auteur du livre : « Pagans in the Promised Lands : Decoding the Doctrine of Christian Discovery » et grâce aux larges extraits de traduction de l’anglais au français par Résistance71 en version PDF {N°4} de 45 pages ici ► « Païens en Terre Promise décoder la Doctrine Chrétienne de la Découverte » nous emmène toujours plus loin dans la sémantique, car les mots sont une arme et bien utilisés ils nous permettront CONJOINTEMENT (Natifs ou non) de faire tomber TOUS les empires .
Par ailleurs, Steven Newcomb est cofondateur et codirecteur de l’Indigenous Law Institute ► http://ili.nativeweb.org/
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Résistance au colonialisme : Suprématie blanche et domination par la loi fédérale sur les Indiens (Steven Newcomb)
Steven Newcomb | 4 septembre 2017 | URL de l’article original en anglais ► https://indiancountrymedianetwork.com/news/opinions/white-supremacy-ascendancy-basis-us-federal-indian-law/
Traduit de l’anglais par Résistance 71 ► URL de l’article ► https://resistance71.wordpress.com/2017/09/12/resistance-au-colonialisme-suprematie-blanche-et-domination-par-la-loi-federale-sur-les-indiens-steven-newcomb/
L’ère Trump a donné naissance à une nouvelle vague de suprématisme blanc aux États-Unis. En réponse, un certain nombre de statues dédiées à des figures de la Confédération sudiste et propriétaires d’esclaves (NdT : il y avait des propriétaires d’esclaves au nord également et la guerre de sécession ne fut en aucun cas une guerre de l’anti-esclavagisme (le nord) contre l’esclavagisme (le sud)…) ont été récemment retirées de leurs piédestaux à cause de la levée de boucliers contre ce qui est perçu comme l’histoire du racisme aux États-Unis et l’atmosphère raciste de suprématisme blanc et de nationalisme qui s’est levée dans la société américaine depuis le début de la présidence de Trump. Par exemple, une statue du général sudiste Robert E. Lee a été enlevée, en partie parce que Lee commandait l’armée confédérée pendant la guerre civile de sécession.
Et pourtant, ceux qui ont critiqué les statues d’un bon nombre de racistes de l’histoire des États-Unis ont été malgré tout très sélectifs dans leur indignation envers d’autres blancs, propriétaires d’esclaves et qui croyaient en la suprématie blanche. Ironiquement, le président Trump l’a fait remarquer lorsqu’il a rhétoriquement demandé aux opposants des statues, s’ils pensaient que les statues de deux autres propriétaires d’esclaves, George Washington et Thomas Jefferson, devaient aussi être descendues de leur piédestal. Ma réponse serait sans hésiter : “définitivement”…
Un exemple d’attitude suprématiste est évident quand une classe dirigeante se considère être meilleure que les autres classes et qu’elle détient le pouvoir. Un suprématiste blanc a été défini comme “une personne qui croit que la race blanche est de manière inhérente supérieure aux autres races et que les blancs devraient avoir le contrôle sur les personnes d’autres couleurs et d’autres races.” L’”affirmation d’ascendance” est une autre manière de clamer la suprématie. Affirmer l’”ascendance blanche” est assumer que les blancs sont suprêmes et doivent se situer dans les plus hautes positions de la société américaine , au-dessus des autres. Dans la décision de la Cour Suprême des Etats-Unis (CSEU) de l’affaire Johnson contre M’Intosh en 1823, le juge de la CSEU John Marshall, un autre propriétaire d’esclaves, a dit que le caractère et la religion des habitants autochtones de l’Amérique du Nord fournissait “une excuse pour les considérer être un peuple sur lequel ‘le génie supérieur européen pourrait affirmer une ascendance’”. Le dictionnaire Webster définit l’ascendance comme “pouvoir de contrôle et gouvernant : domination”. Ainsi donc l’expression de “suprématie blanche” n’est qu’un euphémisme pour “domination blanche”.
Une statue du juge John Marshall trône en ce moment dans le bâtiment de la CSEU à Washington DC. Même si cette statue était retirée, la mentalité raciste (cadre de pensée) que Marshall a laissé transparaître au travers de ses écrits dans le rendu de l’affaire Johnson demeurera dans le bâtiment sous la forme de cette décision de Johnson contre M’Intosh et toutes les autres décisions bigotes et religieusement motivées de la CSEU.
Statue ou pas, la CSEU continuera d’utiliser les schémas de domination racistes que cette institution a utilisé contre nos peuples et nations depuis bientôt maintenant deux siècles (l’année 2023 marquera le bicentenaire de la décision de l’affaire Johnson c. M’Intosh, affaire et rendu qui déterminent aujourd’hui encore la loi et la politique fédérales indiennes des USA)
Après avoir visionné notre documentaire au sujet de la décision de la CSEU dans l’affaire Johnson contre M’Intosh The Doctrine of Discovery: Unmasking the Domination Code, les gens demandent souvent “Que pouvons-nous faire ?” ou bien “Alors quelle est la solution ?” Réfléchissons un peu à ces questions un moment. Les hommes et les femmes siégeant à la CSEU ont totalement l’intention de continuer à utiliser comme “précédent légal” cette décision raciste et bigote édicté dans le verdict de l’affaire Johnson et de son résultat direct de la domination blanche (suprématie, ascendance). Aucune législation n’empêchera la CSEU à utiliser cette décision. De plus, le congrès n’a aucune raison de passer une loi contredisant la décision émise dans Johnson. Étant donné la nature dominante et le tempérament de l’administration Trump, le chambardement actuel de la branche exécutive du gouvernement des États-Unis ne va sûrement pas essayer de mettre fin aux schémas de suprématie et de domination blanches qu’on trouve dans la décision de l’affaire Johnson contre M’Intosh et sa résultante directe que fut la loi et politique fédérale indienne de manière générale. Nous pouvons être tout à fait certains que les États-Unis ne veulent en rien écarter les idées inhérentes à la décision et qui servent de pierre angulaire au système légal de la propriété foncière aux États-Unis.
Le juge de la CSEU John Marshall a écrit le rendu du verdict de Johnson de façon à assurer que nos nations autochtones ne soient pas reconnues comme nos propres “pays” dans le monde incluant l’Angleterre, la France, l’Espagne, le Portugal etc. Le verdict fut écrit de façon à ce que les frontières nationales des nations autochtones ne soient vues que comme des fictions poreuses que les États-Unis pourraient transgresser et violer en toute impunité, ne laissant aucun tracé solide capable de maintenir les États-Unis et autres pays hors de nos terres.
Une caractéristique unique des nations dites “indigènes” est que leurs oppresseurs comme les États-Unis (NdT : et le Canada, le Mexique et tous les états d’Amérique du sud de fait…) sont capables de les définir unilatéralement de manière subordonnée. Les nations indigènes n’ont aucun moyen effectif d’empêcher leurs oppresseurs de leurs imposer unilatéralement ces définitions. Il me semble que tant que nous continuons à appeler une idée de système de domination “la loi”, nous continuerons à être contrôlés et dominés par le système de la suprématie blanche chrétienne qui est parfaitement exemplifiée dans le verdict de l’affaire Johnson contre M’Intosh.
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Steven Newcomb a choisi la voie légale pour faire exploser le système de domination de la suprématie blanche chrétienne que la « minorité blanche » sous l’égide de Trump et de n’importe quel Potus, (puisque Oblabla était noir cela n’a échappé à personne, n’a jamais rien remis en cause et s’il l’avait fait il aurait été EFFACÉ) entend bien préserver.
S’il explique que l’esprit de l’homme blanc