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28 mars 2024

GILETS JAUNES: LE RETOUR ??? QU’EN PENSEZ-VOUS ?


GILETS JAUNES: LE RETOUR ??? QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Robert Bibeau

Nov 22

Source El Diablo.


« Gilets jaunes » : « On est là pour entretenir les braises »… Quatre ans après, ils tiennent toujours un rond-point

TOUJOURS LÀ Quatre ans après l’éclosion de ce mouvement social inédit, des irréductibles « gilets jaunes » campent toujours près d’un rond-point dans la campagne toulousaine. Ils ne désespèrent pas d’un nouvel embrasement:

  • Le 17 novembre 2018 éclatait en France la colère des « gilets jaunes », déclenchant un mouvement social inédit par son ampleur, sa durée, et, parfois, sa violence.
  • Quatre ans plus tard, alors que les prix flambent, des ronds-points sont toujours occupés et de nombreuses manifestations anniversaires sont annoncées pour le samedi 19 novembre.
  • A Villefranche-de-Lauragais, au sud-est de Toulouse, des irréductibles « gilets jaunes » occupent toujours un cabanon. Ils organisent des permanences hebdomadaires et y refont le monde, persuadés que les braises de la révolte couvent toujours.
  • Voir aussi:  AUTOPSIE DU MOUVEMENT DES GILETS JAUNES – AUTOPSY OF YELLOW VESTS – les 7 du quebec
    et ceci Résultats de recherche pour « gilet jaune » – les 7 du quebec

Quand il descend de sa grosse moto, Thierry a encore son épais blouson de cuir. Mais à peine a-t-il posé le pied sur le plancher de la cabane, avant même de s’asseoir autour de la table aux coins rognés, il le troque contre son gilet jaune, la tenue de rigueur dans ce QG fait de palettes et de planches. Quatre ans après l’embrasement populaire, le « chalet » de Villefranche-de-Lauragais, au sud-est de Toulouse, est toujours là. Planté tout près du grand rond-point, grâce à l’indulgence du propriétaire privé de la parcelle. La cabane s’est même considérablement équipée, avec son kiosque, son coin jardin autour d’une table en bobine de bois et ses toilettes sèches.

Quatre ans après, des  » gilets jaunes  » entretiennent toujours les braises

https://www.20minutes.fr/societe/4010290-20221117-gilets-jaunes-entretenir-braises-quatre-ans-apres-tiennent-toujours-rond-point

AUTRES LIENS :

Vers un retour des Gilets jaunes? « J’attends que ça pète et j’y vais pour faire bouger les choses »

Face à l’inflation galopante, et alors que la ristourne à la pompe du gouvernement doit diminuer, le retour d’une contestation sociale d’ampleur se profile. Certains, comme le député communiste…

https://rmc.bfmtv.com/actualites/societe/vers-un-retour-des-gilets-jaunes-j-attends-que-ca-pete-et-j-y-vais-pour-faire-bouger-les-choses_AV-202211140467.html

Quatre ans après, les Gilets jaunes du Nord Franche-Comté font le bilan de leur mouvement

Le 17 novembre 2018, ils étaient des milliers de « gilets jaunes » à s’installer sur les ronds-points en nord Franche-Comté et partout en France, pour protester contre la hausse des prix des carbu…

https://www.francebleu.fr/infos/societe/quatre-ans-apres-les-gilets-jaunes-du-nord-franche-comte-font-le-bilan-de-leur-mouvement-1668606799

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Gilets Jaunes : des députés insoumis demandent justice pour les «mutilés» de la «révolte»

Les Gilets Jaunes soufflent leur quatrième bougie. Depuis l’Assemblée nationale, La France insoumise a annoncé ce 17 novembre qu’elle travaillait à faire reconnaitre les «mutilés» et la «répression policière» survenus au cours de ce mouvement.

Quatre ans jour pour jour après le premier «acte» de ce qu’ils appellent une «révolte», la présidente du groupe LFI Mathilde Panot et les députés Raquel Garrido, Arnaud Le Gall et Andrée Taurinya ont présenté ce 17 novembre leur «plan d’action législatif» en conférence de presse au palais Bourbon.

«Cet événement historique a provoqué une sortie de route de nos institutions côté police et justice», qui se sont «comportées de manière inhabituelle et non conforme», a estimé Raquel Garrido à propos des Gilets jaunes. La députée était alors entourée de figures du mouvement, dont Priscilla Ludosky et Jérôme Rodrigues.

«La seule réponse, ça a été des tartes dans la figure»

D’après le ministère de l’Intérieur, au cours des différents «actes» du samedi à Paris et sur les ronds-points de France, 1 900 manifestants ont été blessés dont certains gravement avec la perte d’un œil ou d’un membre. Onze personnes sont mortes, pour la plupart lors d’accidents sur des barrages routiers. Selon Amnesty International, rien qu’entre novembre 2018 et juillet 2019, 11 203 manifestants ont été placés en garde à vue, parmi lesquels 5 962 manifestants libérés sans poursuite. Plusieurs milliers de condamnations ont été prononcées.

Alors que «nous voulions seulement œuvrer pour l’amélioration de la vie des citoyens», «la seule réponse, ça a été des tartes dans la figure», a déclaré Jérôme Rodrigues. «Seuls 50% des mutilés ont pu porter plainte, car ça coûte de l’argent», s’est-il par la suite indigné.

Vers la création d’une commission d’enquête parlementaire ?

Raquel Garrido a indiqué que La France insoumise envisageait d’utiliser son unique droit de tirage par session pour obtenir une commission d’enquête parlementaire. Ou à défaut, les insoumis réaliseraient leur propre «audit». Avec plusieurs objectifs, a expliqué l’élue de Seine-Saint-Denis : la «reconnaissance par l’Etat des dysfonctionnements» ; la création «d’un guichet où les personnes pourraient recevoir un soutien juridique, financier et psychologique» ; et «obtenir des pouvoirs publics des éléments chiffrés sur les condamnations et amendes». «Cela doit impliquer une prise en compte spécifique des situations personnelles des individus blessés et de leur famille», a avancé la députée.

Soulignant qu’ils ne pourraient jamais récupérer l’usage de leurs membres, Raquel Garrido estime que les individus mutilés durant des manifestations doivent «sentir que la République reconnait que le sort qui leur a été fait était injuste» et qu’il ne peut se traiter «par une réparation classique au plan judiciaire».

Arnaud Le Gall a pour sa part présenté une proposition de loi, «à améliorer» mais «qui sera déposée rapidement», pour entre autres «amnistier les [Gilets Jaunes] condamnés, souvent pour outrage, ce qui est très flou». «Ce sera la reconnaissance que c’était une révolte, car il y a eu amnistie après la commune de Paris [en 1871], la guerre d’Algérie et mai 68», a relevé le député du Val-d’Oise.

Vu sur l’application RT News

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