Le Petit Journal de Karim
2 novembre 2014
DANS LA CONTINUITÉ
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Ils ont regardé, euphoriques, le mur de Berlin tomber. Mais 25 ans plus tard, les conseillers de l’ex-président soviétique Mikhaïl Gorbatchev dénoncent la « trahison » des Occidentaux et en veulent pour preuve la crise ukrainienne.Six ans avant la chute du Mur, un nouveau leader dynamique s’installe au Kremlin après 20 ans de glacis brejnévien. On est en 1985, la Guerre froide n’a pas encore vécu mais la politique d’ouverture de Mikhaïl Gorbatchev, sa « perestroïka », change profondément l’image d' »Empire du Mal » qui colle à l’URSS. Bientôt, le mur de Berlin, l’URSS, va tomber. Et les frontières de l’Europe être redessinées. Les relations entre le nouveau maître du Kremlin et les dirigeants étrangers, « surtout la direction américaine », deviennent rapidement « personnelles voire amicales », se souvient, nostalgique, le conseiller de Mikhaïl Gorbatchev pour la politique extérieure Anatoli Tcherniaev, 95 ans. Pour le conseiller de l’ambassade soviétique à Berlin, Igor Maximytchev, la nuit du 9 au 10 novembre 1989 a été particulièrement agitée. Quelques heures après l’annonce qu’il est possible de quitter l’Allemagne de l’Est, nombre de Berlinois se ruent vers « le mur de la honte », qui passe à 300 mètres de la mission soviétique. La promesse des Occidentaux Mais les événements qui suivront la réunification de l’Allemagne — l’élargissement de l’OTAN et surtout l’éclatement de l’URSS fin 1991 — assombrissent aujourd’hui les souvenirs des proches de Gorbatchev. « La réunification de l’Allemagne était un pas logique, mais à condition que l’URSS participe à la nouvelle Europe et que l’OTAN ne s’approche pas de nos frontières », s’emporte Igor Maximytchev. « Gorbatchev avait bien posé cette condition, et les leaders occidentaux l’ont rassuré », insiste-t-il. « Malheureusement, il n’a signé aucun document dans ce sens », concède l’ancien diplomate. La plupart des décideurs occidentaux de l’époque de la fin de la Guerre froide ont toujours rejeté les accusations d’une promesse violée. Igor Maksimytchev déplore cette « époque de grandes illusions » quand « on croyait l’Occident sur parole ». Et rappelle que l’Otan a intégré 13 pays de l’ancien bloc socialiste. Le soutien actuel des Occidentaux aux autorités de Kiev qui veulent accélérer le rapprochement avec l’Union européenne et l’Alliance atlantique est pour les conseillers de M. Gorbatchev, comme pour le Kremlin de Vladimir Poutine, une preuve de plus de la trahison des Américains et des Européens. Bientôt l’OTAN en Ukraine? Anatoly Tcherniaev affirme avoir été témoin des assurances de Washington sur le non-élargissement de l’OTAN vers l’Est. « Gorbatchev prenait ces assurances comme une parole d’honneur donnée entre amis », explique M. Tcherniaev. « Après toutes les belles paroles sur la création d’une Europe unie, de l’Atlantique au Pacifique, les forces de l’Otan camperont bientôt chez nos voisins ukrainiens », dit-il à l’AFP, sans cacher son dépit. « A l’époque on se comportait pourtant comme des amis avec l’Europe », ajoute l’ex-diplomate de 81 ans qui a participé notamment à l’élaboration du Traité sur le partenariat et la coopération entre l’URSS et l’Allemagne réunifiée. « Les Occidentaux assuraient qu’ils voulaient en finir avec le communisme, mais en fait leur but réel était de mettre fin à l’URSS, et la position anti-russe de l’Occident dans la crise ukrainienne en est une preuve de plus », résume Anatoli Tcherniaev. Source: AFP
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De : Bruno DRWESKI <drweski.bruno@orange.fr>
Date : 31 octobre 2014 13:15
Objet : QUELQUE CHOSE DE TRÈS INTÉRESSANT S’EST PASSÉ EN UKRAINE …comment faire la guerre
Hier une TV ukrainienne organisait un débat par dessus le front entre soldats ukrainiens et donbas, aujourd’hui reportage ukraino-donbaso-russe au Donbas.
Le peuple ne veut pas de la guerre impérialiste
Interview de Bezler : publiée le 21 octobre 2014
http://youtu.be/uVN2wkuL88w (longueur : 2 heures 17 min)
sous-titrés en français :
https://www.youtube.com/watch?v=9i2KycZbfgk
https://www.youtube.com/watch?v=ep4C1IYO8LM
https://www.youtube.com/watch?v=8qpPGj3nNxc
https://www.youtube.com/watch?v=97WX1zlyhlM
https://www.youtube.com/watch?v=ZkJh-5AHeZ8&list=UUV7ERqInGC_t8ndBe5qozqA&index=2
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De : La Resistance <axedelaresistance@hotmail.com>
Date : 1 novembre 2014
Objet : Le 27 octobre 2014, Hassan Nasrallah a pour la première fois déclaré ;
que le wahhabisme était le socle idéologique des exactions commises quotidiennement sur les peuples du Moyen Orient. Ceci marque un tournant important car jusqu’à lors, il avait sans cesse pris la précaution de nommer ceci « le problème takfiri » afin de ne provoquer personne dans ses croyances.
Hassan Nasrallah dénonce la barbarie wahhabite (27 octobre 2014)
Lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=hHz1ESsPYiI
Un journal israélien provoque un tollé pour avoir caricaturé Netanyahou en pilote du 11-Septembre
La veille, jeudi 30 octobre, le site du journal affichait cette image satirique réalisée par Amos Biderman.
Le 01.11.2014
Info Panamza: Scandale en Israël et aux Etats-Unis. Le quotidien Haaretz est sous le feu des critiques depuis sa publication d’un dessin représentant le Premier ministre israélien en kamikaze du 11-Septembre. Décryptage.
La reconstruction du Troisième Temple est en route
- 31 octobre 2014
- False Flag, sionisme, Troisième guerre mondiale
La version israélienne concernant la tentative de meurtre de l’extrémiste juif Yehuda Glick soulève énormément de questions et de doutes…
Et pourtant, elle suit parfaitement le scénario prédit par Glick lui-même au sujet d’un acte de violence spectaculaire prenant pour cible les juifs, et qui favoriserait le but recherché par le mouvement sioniste : le remplacement de la mosquée d’al-Aqsa par le « troisième temple » juif.
Glick a probablement tenté de provoquer la violence palestinienne, et s’est retrouvé pris à son propre piège.
Yehuda Glick est un extrémiste juif dont la principale raison de vivre est de reconstruire le Troisième Temple.
Les enjeux sont on ne peut plus élevés, puisque les extrémistes juifs, dont Glick fait partie, et qui sont soutenus par le gouvernement israélien, tentent activement de faire de leurs plans messianiques une réalité.
L’escalade de la violence et des confrontations est une partie essentielle de leur plan.
S’ils parviennent à leurs fins, la violence qui s’en suivrait dans la région pourrait être encore plus catastrophique que la situation actuelle. L’un des principaux soutiens de ces plans visant à construire le troisième temple a prédit une « guerre mondiale ».
Fusillade à Jérusalem
Depuis des mois, les colons israéliens, inspirés et guidés par le New Yorkais Glick et son comparse Moshe Feiglin, président adjoint du parlement israélien, la Knesset, ont multiplié leurs incursions dans le complexe d’al-Aqsa, provoquant des épisodes de violence en incitant les Palestiniens à réagir aux provocations.
La nuit dernière, alors qu’il quittait les lieux d’une conférence intitulée « Le peuple juif retourne au Mont du Temple » (le nom par lequel les juifs désignent le complexe al-Aqsa) Glick s’est retrouvé face à un assaillant qui a ouvert le feu et l’a gravement blessé.
Moshe Feiglin, témoin oculaire et spécialiste en linguistique pour l’occasion : « un fort accent arabe », une conclusion basée sur 4 mots. Chapeau !
« L’auteur de cette tentative d’assassinat s’est adressé à lui et lui a demandé en Hébreu, avec un fort accent arabe, si c’était bien lui Yehuda », a déclaré Feiglin, qui affirme avoir été témoin des faits, aux médias.
L’assaillant se serait alors enfuit en moto.
Feiglin, membre du parti au pouvoir le Likoud, a déclaré que Glick était en train de charger sa voiture d’équipement suite à la conférence du Menachem Begin Heritage Center.
La Prophétie de Glick
« Je suis choqué suite à ce qui s’est passé, bien que l’on pouvait s’y attendre », a déclaré Feiglin. « La faiblesse du gouvernement et son incompétence dans la lutte contre le terrorisme ont eu pour conséquence cette tentative de meurtre, tout comme nos concessions en fermant le Mont du Temple aux fidèles. »
En effet, l’attaque (ou ce qui semble en être une) était « prévisible », et comme le quotidien Haaretz le rapporte, Glick lui-même l’avait prévue.
Glick a prédit la semaine dernière que la situation au Mont du Temple ne changerait qu’après un acte de violence contre les juifs.
« Quand est-ce que les choses vont changer? Dès que les arabes blesseront quelqu’un au Mont du Temple, le premier ministre se réveillera alors, mais ce sera trop tard. » « La violence augmente chaque jour, et la police est impuissante. Et une police impuissante, c’est la porte ouverte à la violence. »
Yehuda Glick
Ces déclarations soulèvent quelques questions : si Feiglin se trouvait assez proche de Glick pour entendre l’accent de l’assaillant, pourquoi n’a-t-il pas été pris pour cible également ?
Après tout, Feiglin, qui affirme être la cible d’attaques incessantes sur Facebook, est sans aucun doute plus célèbre et plus facilement reconnaissable que Glick. Feiglin a fréquemment mené des incursions à al-Aqsa, et en tant que président-adjoint de la Knesset, il apparait régulièrement dans les médias.
Au cours du massacre de Gaza par l’armée Israélienne l’été dernier, Feiglin a atteint de nouveaux sommets de notoriété en incitant au génocide, appelant Israël à « mettre les Palestiniens dans des camps de concentration et à les exterminer ».
Bien entendu, il se pourrait également que Glick soit simplement la cible spécifique de l’assassin en herbe, et que ce dernier n’ait pas eu de temps à perdre.
Quel type d’accent ?
Selon les « témoins occulaires » cités dans la version en hébreu de Haaretz, l’assaillant a demandé à Glick « Es-tu Yehuda Glick ? » avant de faire feu à trois reprises.
Les quatre mots en hébreu sont « Ha’im ata Yehuda Glick ? »
L’assaillant aurait également prononcé « Yehuda, tu m’agaces » , en hébreu, « Yehuda, ‘itsbanta oti. »
À l’exception de la lettre ‘ayn, ces deux phrases ne contiennent aucune consonne dont la prononciation est facilement différentiable chez une personne dont la langue maternelle est l’arabe ou l’hébreu.
« Si une ‘ayn pharyngée a été prononcée, cela pourrait indiquer un accent arabe », a déclaré Uri Horesh, linguiste et maître assistant en langue arabe à la Northwestern University, à The Electronic Intifada. « Mais cela pourrait également indiquer l’accent d’un juif israélien d’origine arabe. »
Il n’y a pas que la prononciation des consonnes qui distingue l’arabe de l’hébreu moderne teinté d’ashkenaze, selon Horesh. Mais le plus intriguant dans cette histoire, c’est que les phrases prétendument prononcées par l’assaillant « sont trop courtes pour qu’une personne non-experte en langues puisse affirmer avec certitude que l’interlocuteur avait un quelconque accent, qui plus est un accent prononcé ».
Les déclarations de Feiglin sont donc, dans le meilleur des cas, très suspectes. Dans le pire des cas, c’est une incitation délibérée et calculée à la haine anti-arabe. Il y a peu de doutes sur le fait qu’en tant que défenseur de politiques génocidaires à l’égard des Palestiniens, Feiglin ferait n’importe quoi pour incriminer les Palestiniens en tant que groupe ethnique dans leur ensemble.
Malgré les témoignages fournis par les « témoins oculaires », les médias israéliens n’ont pas la moindre description physique de l’assaillant.
Le « suspect » exécuté quelques heures plus tard
Souvenons-nous du meurtre du jeune Muhammad Abu Khudair, kidnappé devant une maison des territoires occupés de Jérusalem aux premières heures du 2 juillet, brulé vif et dont le corps a été jeté dans une foret. La police israélienne a mis plusieurs jours pour arrêter les suspects, et ce après une intense pression internationale.
Et ce malgré le fait qu’ils disposaient d’une vidéo montrant clairement le visage des assassins.
À gauche, Muhammad Abu Khdeir. À droite, son cousin Tariq Abu Khdeir. Tous deux ont été victimes des sbires de l’État Juif Du Levant. Le premier cité a été brûlé vif par des colons.
Et souvenons nous du 15 mai, lorsqu’un sniper israélien a abattu de sang froid deux adolescents palestiniens, Nadim Nuwara et Muhammad Abu al-Thathir, dans le village de Beitunia en Cisjordanie.
Ces assassinats ont été filmés sous plusieurs angles, et déclenché un tollé international ainsi qu’une demande d’enquête de la part des États-Unis. Pourtant, six mois après les faits, Israël n’a pas encore réussi à trouver le moindre suspect ou à procéder à la moindre arrestation. (Ndr: le cousin de Muhammad Abu Khdeir, Tareq Abu Khdeir, tabassé par la police, n’a du son salut qu’à sa double nationalité palestinienne-étasunienne.)
Mais désormais, on nous informe que quelques heures à peine après que Glick a été victime de coups de feu, la police israélienne intrépide a traqué le « suspect » et l’a « arrêté » à son domicile en Cisjordanie.
En effet, les forces israéliennes semblent avoir mené l’exécution extrajudiciaire d’un Palestiniens de 32 ans, Muataz Hijazi, comme le rapporte Haaretz :
Selon la police israélienne et le service de sécurité Shin Bet, le suspect a tenté d’échapper à son arrestation en montant sur le toit de sa maison et en se cachant derrière des panneaux solaires. Lorsque l’unité spéciale anti-terrorisme de la Police, également connue sous son acronyme hébreu « Yamam », a encerclé le suspect, il a ouvert le feu. L’unité a riposté, et a abattu le suspect. Le Shin Bet a déclaré qu’Hijazi a passé 11 ans dans une prison israélienne pour des atteintes à la sécurité, et a été relâché il y a trois ans. Il appartenait précédemment au Jihad Islamique, mais depuis sa sortie de prison, il n’a au aucun contact avec quelque organisation que ce soit. Les services de sécurité ont affirmé qu’ils enquêtaient sur la possible implication de Hijazi dans une attaque quelque peu similaire qui s’est produire sur les versants du Mont Scopus en août dernier, lorsqu’un homme en moto a ouvert le feu sur un soldat de l’IDF, blessé gravement.
Haaretz
L’agence de presse Ma’an donne une version quelque peu différente des faits :
Les forces spéciales ont pris d’assaut le quartier d’al-Thuri près de Silwan à 02h30 du matin, et ont commencé à inspecter les toits avant d’abbattre Muataz Ibrahim Hijazi, 32 ans, après un échange de coups de feu. Les témoins affirment que Hijazi a été abattu et n’a pas été en mesure de riposter ou de se déplacer, après quoi les forces israéliennes ont fait irruption dans son domicile et sont montés sur le toit. Les unités spéciales ont alors renversé un réservoir d’eau sur lui alors qu’il baignait dans son sang. Le président d’une association sportive locale, Hani Gheith, a confié à Ma’an que les forces israéliennes n’ont fait irruption dans le domicile d’Hijazi qu’une fois qu’ils étaient sûrs qu’il était mortellement touché.
Ma’an News Agency
Hijazi a été « arrêté pour la première fois en 2000 sur base de sa participation à l’intifada d’al-Aqsa. Il a été condamné à 7 ans de prisons, mais s’en est pris à un gardien israélien en prison, ce qui lui a valu une prolongation de 4 ans de sa peine d’emprisonnement », selon Ma’an.
Selon un communiqué de presse israélien, qui cite un « employé anonyme » du Begin Heritage Center, Hijazi travaillait au restaurant du centre. Si cela est vrai, et il est peu probable que ça le soit, cela n’aurait rien d’inhabituel : les emplois de service dans les institutions israéliennes de Jérusalem sont habituellement confiés à des Palestiniens.
Mais être Palestiniens et avoir un « casier », tout en travaillant à proximité des lieux, c’est plus que suffisant pour devenir « suspect » aux yeux d’Israël, peu importent les faits.
Il s’agit d’un « suspect » idéal : peu d’israéliens remettraient en question la version officielle. Surtout en raison du temps passé par Hijazi en prison et de son affiliation au Jihad Islamique.
« Ils voulaient le tuer »
Le journaliste Dan Cohen, du Middle East Eye, s’est rendu au domicile d’Hijazi quelques heures plus tard, et a mis en lumière des doutes concernant la version israélienne.
« J’ai tout vu. Il n’avait pas d’arme », affirme un voisin. « Il était sur le toit, donc la police aurait pu l’arrêter, mais ce n’était pas leur objectif. Ils le voulaient mort. »
Un autre voisin, Bellal Burqan, 23 ans, a vu la scène depuis une maison adjacente qui surplombe le toit où Hijazi a été tué, et a décrit à Cohen la scène de violence massive de la police. « Ils tiraient partout », affirme Burqan.
Après qu’Hijazi a été abattu, la police a tiré un coup de feu supplémentaire dans sa tête à bout portant, une tactique bien connue consistant à s’assurer que le suspect est bien mort.
Montrant la perceuse électrique visible à proximité du corps d’Hijazi, visible sur les photos ci-dessous, Burqan affirme sarcastiquement : « c’est la seule arme qu’il possédait. »
(suite)...http://croah.fr/a-la-une/la-reconstruction-du-troisieme-temple-est-en-route/