Le Festival de Cannes compte célébrer « le printemps arabe » à travers un sioniste
16 mai 2012
Serment de Tobrouk” de Bernard-Henri Lévy !
« le printemps arabe »
Un film de Bernard- Henri lévy « Serment de Tobrouk » choisi parmi la sélection officielle du festival, sera diffusé lors d’une séance officielle le 25 mai.
« Le Serment de Tobrouk » raconte « la révolte spontanée et populaire qui se transforme en Révolution grâce à la détermination de quelques femmes et hommes, en Libye bien sûr, mais aussi à Paris, à New York et ailleurs », indique le Festival de Cannes sur son site officiel.
L’information ci-dessus semble normale. Mais ce qui paraît incongru, c’est que le Festival accueille « quatre acteurs importants de la révolution libyenne, qui dédieront leur action à la résistance syrienne contre Bachar el-Assad » !
Pour le réalisateur du film, choisir de l’intégrer au programme du festival de Cannes, est avant tout un geste politique. Il a exprimé « son émotion pour ce choix ».
Interrogé par la presse, il affirme que « le film montre ce qui pourrait être fait en Syrie, si on décidait une bonne fois de dire halte au massacre ». « Homs aujourd’hui, c’est Benghazi hier. Ce qu’on a fait à Benghazi, on pourrait le faire à Homs », a-t-il souligné.
Le rôle joué par Bernard- Henri lévy dans la révolution libyenne n’est point caché. Il a tantôt raconté comment il a convaincu Nicolas Sarkozy de s’engager diplomatiquement et militairement en Libye.
Il a exposé d’une manière détaillée son rôle d’intermédiaire entre Sarkozy et la résistance libyenne. Il narre dans son ouvrage « La guerre sans l’aimer » comment la France a alimenté en armes la révolution libyenne. Selon ses dires, plus de 40 tonnes de matériel auront été livrées aux rebelles libyens avec la participation de la France.
Le prétendu philosophe, se décrit comme un sauveur, qui, grâce à sa relation avec Nicolas Sarkozy, a empêché « un crime de masse » à Benghazi et aspire à le faire en Syrie.
Bernard Henri Lévy, fameux sauveur des Droits des peuples arabes, affirme que « sa » guerre ensanglantée de Libye, n’aurait pas lieu, « s’il n’était pas juif ». La révolution libyenne, était sa part de guerre israélo-arabe.
« J’ai porté en étendard ma fidélité au sionisme et à Israël », a-t-il dit. Voilà, le mot clé est enfin prononcé. Félicitations à la soi-disant révolution syrienne- dont les ténors se font concurrence pour présenter leurs lettres de créance aux États-Unis et à « Israël » – l’appui du sionisme et son souci pour les droits de l’homme syrien.
Cependant, ce sioniste invétéré qui a suivi de près le conflit libyen, devrait être conscient qu’il a affaire cette fois au peuple syrien, dont la mémoire collective n’est point corrompue, quant à la lutte contre les projets sionistes et les ingérences occidentales dans ses affaires internes. Il est pertinent de même que Lévy constate, que le président Bachar Assad, qui fait face à un complot international ourdi contre son pays, et contre l’unité de son peuple et le rôle de la Syrie dans le conflit israélo-arabe, demeure au pouvoir, soutenu par la majorité de son peuple, alors que son « ami » Nicolas Sarkozy a chuté, se prépare même à se retirer de la vie politique et à subir les répercussions de ses actes, commis durant son mandat présidentiel.
Pour conclure, reste encore à souligner la convergence stratégique entre les spéculations des sionistes, les agissements meurtriers des groupes islamistes takfiris, et la soi-disant opposition syrienne. Cette convergence ne suffit-elle pas pour soulever l’ire de tout homme lucide ?
Source: moqawama.org