ILS CROYAIENT QU’EN TUANT LE GUIDE LIBYEN ILS METTAIENT L’AFRIQUE A GENOUX. ERREUR !!!
8 août 2012
ILS CROYAIENT QU’EN TUANT LE GUIDE LIBYEN ILS METTAIENT L’AFRIQUE A GENOUX. ERREUR !!!
JP POUGALA
mains, tous contents d’avoir stoppé les projets phares de la
fédération africaine. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que nous sommes
déjà passés au plan B. Et rien n’arrêtera l’Afrique dans son
douloureux chemin vers la liberté. L’Algérie avait à peine refusé de
prêter au FMI pour aider l’Union Européenne. La même semaine, elle
annule la dette de 10 pays africains. Il n’y a que les sourds qui ne
veulent pas entendre.Le message est clair : c’est fini quand on
venait donner l’os aux africains pour ronger et on en repartait avec
la patente des généreux et des plus bons de la terre. Maintenant, la
bonté a changé de camp.
L’Algérie annule la dette de 10 pays africains,
– sans avoir besoin de vouloir changer les hommes qui sont au pouvoir
dans ces pays, – sans avoir besoin de vouloir installer des Algériens
à la tête des entreprises étatiques de ces pays,
– sans vouloir obliger ces pays à recruter des entraineurs algériens
pour les équipes de football de ces pays,
– sans avoir besoin de déferler sur ces pays ses chômeurs rebaptisés
en ONG des thèmes les plus bidons etc… suivez mon regard.
Les médias-mensonge vont qualifier cela de colonisation algérienne de
l’Afrique, mais je préfère de loin une colonisation qui viendrait d’un
autre pays africain, car lorsque la Californie ou le Massachusetts
investit dans le Mississippi ou dans l’Arkansas, personne ne parle de
colonisation. et dans tous les cas, préparez-vous à recevoir Hillary
Clinton dans les prochains mois, comme pour la Chine, faire le tour
d’Afrique pour vous expliquer comment l’Algérie est dangereuse et
qu’il faut s’en méfier. Le ridicule vient du fait qu’il n’y a plus en
Afrique même les enfants de la maternelle pour croire à de telles
légendes.
JPP 8/8/2012
Lisez cet article paru dans le principal journal algériein El Watan :
L’Algérie efface la dette de dix pays africains
mardi 31 juillet 2012 | Ali Titouche, El-Watan
Le président de la République vient d’adresser des télégrammes aux
ambassadeurs en poste dans les pays africains, les informant de la
décision de l’Algérie d’annuler les dettes qu’elle détient sur
quelques Etats du continent noir.
Une source diplomatique nous a précisé que les montants concernés par
cette décision avoisinent les 3 milliards de dollars, selon nos
sources.Le Trésor public est sollicité ainsi à nouveau pour donner une
suite technique à cette décision politique pour le moins surprenante.
Le Trésor public procéderait, comme à l’accoutumée, à la
transformation des créances en question en vue de leur abandon en
déclarant ces dettes détenues sur les pays concernés définitivement
insolvables. Cependant, plusieurs maillons manquent à la chaîne
reliant la décision à sa concrétisation technique : absence de
concertation sur les tenants et les aboutissants d’un tel acte et
défaut de débat au niveau de l’APN, une institution censée représenter
le peuple.
S’il est vrai que l’Etat a eu déjà, par le passé, à se livrer à de
telles pratiques, le secret demeure néanmoins entier sur le devenir de
certaines contreparties dont a bénéficié l’Algérie en échange d’une
opération d’abandon et/ou de transformation d’une dette. C’est le cas
d’une forêt héritée par l’Algérie au Mozambique suite à une action
d’effacement d’une dette détenue sur ce pays. L’Algérie, qui devait
exploiter cette forêt en échange de l’abandon des créances, n’a pas
estimé la mesure opportune et le mystère demeure entier sur cette
forêt mozambicaine. Quelquefois, des décisions d’effacement de dettes
s’accompagnent de concessions faites de bon gré au pays créanciers.
L’Algérie a bénéficié également par le passé, à titre d’exemple, d’un
permis d’exploitation dans le domaine de la pêche sur les côtes
mauritaniennes en échange de l’abandon d’une créance, mais n’a jamais
officiellement mis à exécution ce permis d’exploitation, du moins dans
ses rapports d’Etat à Etat. Mais il est tout de même difficile de
vérifier, auprès des diplomates auxquels nous nous sommes adressés, si
les concessions en question ont été exploitées par des privés au nom
de l’Etat algérien car il existe, par moment, dans ce genre de
pratiques, ce qu’on appelle dans le jargon diplomatique « les
opérations triangulaires » qui consistent à faire bénéficier plusieurs
parties de cet acte d’effacement de dette d’un pays par un autre Etat.
C’est comme lorsqu’on rembourse une dette par le moyen d’une
marchandise compensatoire. Les diplomates que nous avons interrogés se
sont contentés de nous révéler ces quelques ficelles. Il y en a
certainement d’autres.
El Watan