Aller à…
RSS Feed

4 octobre 2024

Des vétérans libyens entraînent les insurgés syriens


ASSAWRA

ألثورة

 

Inscription à notre liste de diffusion: « Assawra »

inscription@assawra.info

 

Des vétérans libyens entraînent les insurgés syriens

mardi 14 août 2012, par La Rédaction

D’anciens combattants de la guerre civile libyenne, à l’issue de laquelle l’ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été tué en octobre 2011, entraînent militairement les rebelles syriens, et les aident à s’organiser, a déclaré mardi à Reuters un combattant libyen.

Houssam Najjar, né de père libyen et de mère irlandaise, a fait partie du bataillon qui a investi le quartier général de Mouammar Kadhafi lors de la prise de Tripoli en août 2011, sous les ordres du chef milicien Mahdi al Harati.

C’est Mahdi al Harati, désormais à la tête d’une compagnie de rebelles syriens contre le président Bachar al Assad, qui a demandé à Houssam Najjar de quitter Dublin pour le rejoindre.

« J’ai presque pleuré quand j’ai vu leurs armes », raconte le vétéran de la guerre civile libyenne. « Les armes à feu sont absolument inutiles. On nous vend des restes de la guerre d’Irak, des restes d’ici ou de là. »

L’arsenal rebelle est devenu « cinq fois plus puissant » depuis son arrivée, selon Houssam Najjar, qui cite l’arrivée d’armes anti-aériennes de gros calibre, et de fusils à lunettes.

Le Libyen regrette le manque d’organisation des insurgés qui obéissent à des commandements locaux et peu coordonnés entre eux, même si beaucoup revendiquent leur appartenance à l’Armée syrienne libre (ASL).

« L’un des facteurs les plus importants dans le ralentissement de la révolution, c’est le manque d’unité parmi les rebelles », déclare Houssam Najjar. « Malheureusement, ce n’est que lorsqu’ils ont le dos au mur qu’ils s’en rendent compte. »

Houssam Najjar juge la situation plus dure que lors de la guerre civile libyenne, en raison d’une répression, selon lui, plus sévère que celle de Mouammar Kadhafi, et de l’absence d’une zone d’exclusion aérienne, comme celle que l’Otan avait imposé en mars 2011.

« En Libye, avec la zone d’exclusion aérienne, nous étions capables de rassembler entre 1.400 et 1.500 hommes au même endroit, et d’avoir des brigades et des pelotons », souligne-t-il. « Ici, nous avons des hommes dispersés ça et là. »

(14 août 2012 – Avec les agences de presse)

Pétition
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël

Partager

Plus d’histoires deLibye