Un témoignage sur la sale guerre de l’OTAN et de la France de Sarkozy en Libye.
30 novembre 2013
j’ai lu ce livre qui est un tripatouillage entre les services secrets de la France et de la Libye. la journaliste n’arrête pas de traiter Kadhafi de dictateur comme si elle y connaissait quelque chose à la Jamarihiya. Elle ne connaît rien au fonctionnement ni des comités populaires, ni des congrès de base, ni du congrès général encore moins au poids des tribus. Je connais Bernard Cheney qui l’a informé. Il connaît certainement tout ce qui touche aux armes ou au trafic d’armes, mais certainement pas le fonctionnement de la Libye.
ginette
Tripoligate
Luc MICHEL
Luc MICHEL pour ELAC & ALAC Website/
avec L’Orient-Le Jour (Beyrouth) – Marianne – PCN-SPO/ 2013 11 30 /
http://www.elac-committees.org/
https://www.facebook.com/elac.committees
Un témoignage sur la sale guerre de l’OTAN et de la France de Sarkozy en Libye.
De nouvelles révélations sur le « Tripoligate » …
Un ex-responsable politique libyen, qui affirme avoir été torturé par des Français en 2011 à Tripoli après la prise de Tripoli (fin août 2011), a porté plainte ce jeudi 29 novembre 2013 à Paris, a indiqué son avocat.
Tahar Dehech, un ancien responsable des Comités Révolutionnaires, le MCR, ces piliers de la Jamahiriya, avait porté ces accusations dans un livre « Sarkozy-Kadhafi, histoire secrète d’une trahison » paru cet automne à Paris. Précisons un mauvais livre, plein de fausses rumeurs issues du net et de faux témoins. Mais qui pointait du doigt la corruption du système sarkozyste en Afrique et en Libye. Et dénonçait certains aspects de la sale guerre de la France en Libye.
Dehech – un vrai témoin lui – y expliquait avoir été torturé « à l’électricité et à la matraque électrique ». « Ils me mettaient pieds nus dans une flaque d’eau et envoyaient le courant », affirmait-il. « Français et Qataris posaient les mêmes questions. Si ma réponse divergeait, c’était l’électricité ».
Dans sa plainte consultée par l’AFP, Tahar Dahech décrit ces actes subis lors d' »interrogatoires, filmés en permanence » dans un hôtel du bord de mer de Tripoli transformé en centre de détention (probablement le Bab-el Bar), interrogatoires « tantôt menés par des Français, tantôt par des Qataris ».
T. Dahech, 62 ans, « a souhaité se reconstruire un peu depuis les faits. Il a fallu récupérer des éléments de preuves, comme par exemple ce télégramme confidentiel émanant du consul de Tunisie à Tripoli et validant le parcours en détention de mon client », a déclaré son avocat.
UN NOUVEAU TEMOIGNAGE SUR LA REALITE DU « TRIPOLIGATE »
Dans le livre, il assurait également que des preuves existent d’un financement politique de l’ancien président Nicolas Sarkozy par la Libye de Kadhafi: « Les preuves portent sur 57 millions d’euros versés en deux fois ». Des juges français enquêtent sur les accusations de financement de la campagne présidentielle de 2007 qui a porté au pouvoir Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat, défait par François Hollande en 2012 lors de sa tentative de réélection, réfute tout financement occulte par la Libye.
Déjà en septembre, l’hebdo MARIANNE (Paris) titrait sur ces nouveaux témoignages : « Présidentielle 2007 : Sarkozy/Kadhafi, nouveaux aveux ». Et commentait : « Tous les témoignages concordent, et un livre – Sarkozy, Kadhafi, Histoire secrète d’une trahison (éd. Seuil) – en apporte de nouveaux. Extraits de l’enquête menée par la journaliste Catherine Graciet qui a rencontré à Tunis Zohra Mansour, ancienne responsable des gardes du corps femmes de Kadhafi : Sarkozy ? lui répond le « guide » en 2007, « nous n’aurons pas de problème » avec lui. Et pour cause… Malgré tous les efforts déployés pour détruire les preuves, la vérité apparaît » …
Luc MICHEL
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Photos :
Le livre « Sarkozy-Kadhafi, histoire secrète d’une trahison » paru cet automne à Paris. Précisons un mauvais livre, plein de fausses histoires sur Kadhafi, de fausses rumeurs issues du net et de faux témoins (notamment quelques mythomanes français). Mais un livre néanmoins utile qui pointait du doigt la corruption du système sarkozyste en Afrique et en Libye. Et dénonçait certains aspects de la sale guerre de la France en Libye.
Marianne, l’hebdo qui a relayé les accusations du livre.