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27 juillet 2024

Le Cirque de la Politique Tunisienne


 

Le Cirque de la Politique Tunisienne

« Rien de ce qui touche à la politique ne relève du hasard ! Soyons sûrs que tout ce qui se passe en politique a été bel et bien programmé ! »

F.D ROOSEVELT

Jan Van Helsing
Vendredi 24 Février 2012


Le Cirque de la Politique Tunisienne
Cette affirmations, chers lecteurs tunisiens et autres, ne vient pas de moi mais bien de Franklin D Roosevelt, l’ancien Président des Etats-Unis et haut gradé de la franc-maçonnerie (initié le 10 octobre 1911 à la Holland Loge n°8 de New York)

Que voudrait-il dire par là si on appliquait sa citation dans la scène politique tunisienne ?

En prenant le cas de la Tunisie et de l’Égypte, ces révolutions étaient-ils vraiment inattendus ? Face à des dictatures à bout de souffle, les États occidentaux étaient-ils vraiment dans l’ignorance des événements qui allaient se produire ? Ou bien, avaient-ils commencé par préparer le terrain, en attendant que la goûte d’eau déborde du vase (martyr de Bouazizi) ?

Aujourd’hui nous savons que l’administration fédérale américaine avait dépensé depuis 2008, 50 millions de dollars au développement de technologie visant à former des blogeurs arabes, venues étudier aux États-Unis entre 2008 et 2010 dans le cadre du programme Fulbright (système de bourse d’étude co-financé par le département d’État Américain) et qu’on présente à l’étranger comme « les voies de la révolte arabe ». Maintenant que la révolution est terminée, des blogeurs tunisiens continuent la seconde phase de leur fonction. Aujourd’hui, ils manifestent pour la dépénalisation de la «zatla», sous couvert de liberté individuelle, alors que le but est de dépersonnaliser le tunisien afin de bien l’intégrer dans la « world culture » libertaire. D’abord la Zatla, ensuite la gay pride à Tunis…Ainsi, il en sera finit de la Tunisie de papa Bourguiba et de Zitouna.

Es-ce aussi vraiment un hasard, si face à ces agents blogeurs chargés de détruire les structures socio-culturelles existantes, les États-Unis cherchent à baliser à côté, le chemin avec les mouvements islamistes sunnite par l’intermédiaire de l’Europe et du Qatar, pétro-monarchie de plus en plus imbriqué dans les structures militaires et civiles occidentale : le fonds souverain qatarien Qatar Holding multiplie les prises de participation dans le capital des grandes entreprises européennes- Hochtief, Volkswagen, Iberdrola, Veolia, ou encore Vinci. Il a porté en décembre sa part d’actions de 7,6 à 10,07% dans le capital du fabricant d’armes français Largardère (qui contrôle aussi les grands médias de l’hexagone) et lorgnerait vers EADS (Voir l’Expansion du 3 janvier 2012). Tendant ainsi à transformer la carte du choc des civilisations entre chrétiens et musulmans, en un choc sunnite/chiite, sous la bienveillance de cette mémorable colonie, baptisée israel

Pour résumé, qu’ils soient libéraux ou islamistes, les tunisiens ont t-ils envisagé qu’un éventuel putsh a été commis, à leur insu ? Que leur révolution a été confisqué, contre l’idée même de la démocratie, dans le but d’assurer la continuité de la main mise occidentale ?

La politique tunisienne est devenue un théâtre d’ombre, dominée par des ingérences extérieures, mais aussi par des réseaux d’influences aussi bien invisibles que puissants. Nombre d’hommes ou de femmes politiques tunisiens, qu’il soit de gauche ou de droite, laïque ou islamiste, libéral ou conservateur sont sous influence des mêmes puissances étrangères. Leurs parcours sont quasiment identiques. La présence de madame Emna Mnif à une réunion maçonnique le 6 décembre (son congrès médicale à Chicago eu lieu du 27 novembre au 2 décembre : http://rsna2011.rsna.org ) n’est au finalement pas un cas isolé dans la scène politique tunisienne.

Le divertissement ambiant entre l’opposition et les dirigeants actuels font oublier aux tunisiens que le monde ne se réduit pas l’enceinte de leur chapiteau. Ils doivent savoir, que derrière ce cirque de la politique tunisienne, avec ses clowns, ses fauves et ses dompteurs, il y a le monde réel. Un monde où les véritables décisions sont prises à Washington-Qatar pour les un et à Paris-Bruxelles pour les autres. C’est ce qu’on appelle la démocratie. Lors des prochaines élections, ça sera la même logique que dans une classe d’école ou les élèves élisent « celui-là » ou bien « celui-ci » comme chef de classe pour être représenter face aux maîtres et aux maîtresses qui dirigent la classe

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